La dureté de la dérive en cours fait penser à un bloc de granit apparemment indifférent à l’érosion, en l’espèce à l’influence du bon sens, de la compassion et de la raison. Les lectrices et lecteurs de ce blog (ou d’autres sources honnêtes) sont informés depuis longtemps des distorsions majeures dans la « doxa du Covid« , rien n’y fait pour l’instant pour en sortir : ni la science, ni l’éthique, ni le droit ni la conscience, lesquels ont tragiquement déserté les cercles du pouvoir comme les innombrables strates des apparatchiks et autres petits chefs au sein des appareils d’état.
Rappelons-le une fois encore si d’aventure un novice venait à s’aventurer sur cette page : aucune des mesures de contrainte imposées depuis deux ans ne s’est avérée avoir la moindre utilité : ni les confinements, ni le port du masque, ni même la distanciation sociale – qui est un autre colifichet fétichiste. Comme l’avait confirmé une étude du prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), que vous soyez en intérieur à un mètre, deux mètres ou dix-huit mètres d’un « contaminateur », cela ne fait simplement aucune différence. N’en déplaise aux pullulants adeptes des croyances simplistes.
Pour lire « MIT researchers say time spent indoors increases risk of Covid at 6 feet or 60 feet in new study challenging social distancing policies » (en anglais) : cliquer ici.
Nous disposons aujourd’hui de plus de quatre cents études confirmant l’inutilité (connue de longue date) de toutes ces mesures, dont 167 sur l’inefficacité du port du masque. Lequel, hors d’une salle d’opération et de la ventilation qui y est assurée, s’avère même (évidemment) nocif.
Pour lire « Plus de 400 études scientifiques démontrent l’échec des mesures «sanitaires» contre le Covid« : cliquer ici.
Pour lire « Le masque est inefficace et même néfaste, indiquent 167 études et articles scientifiques« : cliquer ici.
Pourtant, à défaut d’avoir su gérer intelligemment l’épidémie de Covid, nos gouvernants s’entêtent et persévèrent dans les erreurs les plus graves. Ils sont pris dans le cercle vicieux bien connu consistant à faire toujours plus de la même chose. Si les choses s’améliorent (ce qui arrive, pour toutes sortes de raisons), ils en attribuent invariablement la cause aux mesures inutiles qu’ils ont imposées. Et si elles se péjorent (ce qui arrive aussi, pour toutes sortes de raisons également), c’est parce que les dites mesures inutiles n’ont pas été appliquées assez durement ou encore que la population (vilaine !) s’est insuffisamment soumise aux contraintes inutiles.
Écoutez des énergumènes comme Alain Berset ou Mauro Poggia du côté des politiques suisses, ou encore Didier Pittet ou Samia Hurst du côté des « scientifiques » (la science à ce degré d’absurde relève plutôt de l’art du cirque…) et vous n’entendrez rien d’autre que ce désolant sophisme obsessionnel.
(Au passage, on me demande souvent : ah oui et que donc aurait-il fallu faire ? Ce à quoi la réponse est fort simple : suivre les plans pandémie et faire ce nous savions très bien devoir faire pour gérer efficacement une épidémie de gravité moyenne. Au lieu de sortir du chapeau des mesures totalitaires et délirantes comme celle d’empêcher les médecins de soigner les malades ou imposer le port d’un masque qui ne sert à rien contre les virus respiratoires… J’ai suffisamment publié à ce sujet les analyses des meilleurs épidémiologistes au monde -et non les lamentables représentants de commerce en blouse blanche des plateaux télé- pour ne pas y revenir une fois de plus.)
Pour lire « Martin Kulldorff, professeur d’épidémiologie à Harvard, parle du « fiasco de santé publique » du Covid« : cliquer ici.
Pour visionner « Mesures de contrainte : origines et conséquences« , Conseil scientifique indépendant séance du 29 avril 2021 : cliquer ici.
Pour lire « Les erreurs du Monsieur Covid américain impactent le monde occidental, Suisse comprise« : cliquer ici.
En ce qui concerne le port du masque donc, c’est une mesure superstitieuse sans la moindre utilité, comme cela était su de longue date et a été confirmé abondamment depuis.
Utilité zéro : une superstition nocive
A voir le succès qu’elle a eu dans la population, on voit bien comment des sociétés (même soi-disant civilisées) sont à risque de basculer dans des délires collectifs : il aura suffi ici de faire croire aux gens qu’ils étaient en danger de mort jour après jour, puis que quelques figures d’autorité ignorantes ou malhonnêtes avancent des absurdités en affirmant que leur sécurité en dépendait pour que ceux-ci se soumettent docilement. Comme le relevait récemment avec un humour grinçant l’épidémiologiste Martin Blachier, « on dirait aux gens de marcher avec un pneu sur la tête, ils le feraient. »
C’est évidemment un brin cocasse, mais ça ne fait pas rire longtemps : quand des « responsables » politiques ou de santé mentent à la population en la faisant paniquer comme c’est le cas depuis deux ans avec des dégâts majeurs sur tous les groupes (hormis les privilégiés) et a fortiori les plus vulnérables, nous sommes face à une ignominie et un crime. Les parlementaires et les journalistes ayant laissé leur cerveau (ou leur éthique ou les deux) au vestiaire depuis le début de cette crise, l’inertie est redoutable comme cela se laisse observer.
Or donc, malgré la science et la somme de données disponibles, malgré l’admission tout récemment encore par le gouvernement anglais que le port du masque en classe ne fait aucune différence ( « l’utilisation de masques dans les écoles pour réduire la propagation du Covid n’est « pas concluante« ), les maltraitants au pouvoir se sont permis de l’imposer à nouveau à l’école primaire. Non contents de mentir au sujet de l’inefficacité de cette mesure, ils osent en plus nier la réalité de la maltraitance psychique et physique que constitue le fait de ne pouvoir respirer librement pendant six à huit heures par jour et de la torture psychologique que représente cette déprivation imposée avec brutalité. On notera au passage, avec un sentiment de nausée, qu’aucun des « responsables » qui infligent cela aux tout-petits ne portent eux-même le masque pour cette durée jour après jour…
Le texte que je partage ici aujourd’hui est la traduction d’un article paru sur le site du Brownstone Institute (que je recommande vivement à toute personne comprenant l’anglais ou sachant utiliser une application de traduction automatique). On y trouve des informations de qualité, fiables et honnêtes, ce qui est devenu hélas rarissime dans la « presse » subventionnée par l’état et les grandes industries mafieuses.
L’auteur y liste avec une grande finesse psychologique la réalité des traumatismes ainsi infligés à des enfants sans défense par des institutions et les adultes qui y travaillent.
Rappelons encore une fois l’expérience suédoise : lors de la vraie vague épidémique de mars-avril 2020, ce pays n’a jamais fermé les écoles ni imposé le port du masque nulle part (ni d’ailleurs de confinement). Des 1’800’000 Suédois âgés entre 1 et 18 ans fréquentant les crèches et les écoles, pas un seul n’est décédé du Covid. Et les enseignants et professionnels de la petite enfance n’ont pas été plus exposés au Sars-CoV-2 que le reste de la population ou les autres professions. Avec, rappelons-le encore, un risque de mortalité générale qui n’a été aucunement augmenté par rapport aux autres années en-dessous de 65 ans.
Ces faits et données que je viens de rappeler une fois de plus devaient sonner la fin de la psychose et entraîner le retour à la logique et au bon sens. Eh bien non : nos « autorités » sont elles-mêmes dans un état psychotique. La réalité ne les concerne plus. Et tant pis si les enfants trinquent et subissent une maltraitance gravissime.
Des dégâts violents
J’ai aussi souvent rappelé la tragique réalité de l’augmentation sidérante des idéations (et passages à l’acte) suicidaires et des effondrements dépressifs chez les enfants et les jeunes. Les spécialistes rapportent des cas de suicides d’enfants âgés de six à huit ans que l’on ne connaissait pas avant. D’une manière générale, le mal-être et la souffrance psychique sont devenues lancinants chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Les journaux s’en font l’écho mais sans en tirer honnêtement les conséquences.
On s’attendrait à ce que les adultes en charge de cette population prennent leur défense ou au moins alertent sur les dégâts violents qu’elle subit. Eh bien non ! Les Conseillères et Conseillers d’État (ministres des cantons en Suisse) en charge de l’instruction publique osent justifier les mesures destructrice parfaitement absurdes qu’ils infligent. Les « médecins cantonaux » ont basculé dans une brutalité et un déni de science qui fait penser à la médecine d’état sous les régimes dictatoriaux ou totalitaires. Alors que les corporations d’enseignants réclament à cor et à cris que l’on inflige aux enfants ces mesures inutiles et brutales.
Cette violence et cette insensibilité devront faire l’objet d’une analyse approfondie quand le délire collectif aura pris fin. Il faudra aussi exiger la démission des acteurs de cette torture psychologique infligée aux enfants, qui ont ainsi démontré qu’ils ne sont simplement pas dignes d’assumer de telles responsabilités.
Heureusement, nous avons eu ici aussi quelques rares phares dans la nuit. La psychologue Marie-Estelle Dupont en particulier a multiplié au long des mois les interventions sur différents médias en nommant la gravité de la maltraitance en cours et en réclamant la levée des mesures destructrices dans les écoles.
Pour lire «Il faut urgemment mettre fin au port du masque pour les enfants» dans Le Figaro : cliquer ici.
L’épidémiologiste Martin Blachier, agglutiné au narratif des autorités en début de crise, a lui aussi fait un chemin méritant et tient aujourd’hui des propos courageux pour dénoncer l’inutilité des mesures infligées aux enfants et aux jeunes et réclamer leur fin.
Dans le chapitre des peines, que penser par contre de l’intervention récente de Philip Jaffé dans la Tribune de Genève ? Interviewé à titre « d’expert » dans un papier titré « Quel est l’impact psychologique du masque pour les enfants ?« , le psychologue et juriste directeur du Centre interfacultaire en droits de l’enfant de l’Université de Genève, membre du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, s’est fendu de propos sidérants, franchement dignes du café du commerce, pour justifier l’injustifiable : puisque les enfants peuvent contaminer des adultes, a-t-il osé avancer, il est légitime de leur imposer le port du masque à journée longue. Ajoutant tant qu’à faire que dans nombre de pays, les enfants sont contraints de porter des masques contre la pollution et donc que cela ne pose aucun problème. Curieusement, il a omis de mentionner que dans nombre de pays également des enfants travaillent dans des mines et paraissent très heureux de leur sort… suggérant en toute bonne logique que l’on pourrait légaliser le travail des enfants dans nos pays également.
A Genève, à l’époque où la population estudiantine était soumise aux diktats d’une imposition vaccinale déguisée contraires à la Constitution puisqu’entravant le droit à l’éducation, le directeur des Hautes écoles spécialisées du canton osait pérorer que les étudiants qui ne se soumettaient pas n’avaient qu’à s’en prendre à eux-mêmes s’ils ne pouvaient pas poursuivre leurs études…
La collaboration active des apparatchiks et des petits chefs à la violence totalitaire ainsi que leur manque de sensibilité et de compassion font froid dans le dos. Rappelant bien sûr hélas les dérives tragiques du passé dans l’affligeante « banalité du mal » mise en lumière par la philosophe Hanna Arendt. Ces gens sont simplement indignes d’occuper les fonctions et responsabilités qui sont les leurs.
Pour lire l’entretien « Nommer le mal » avec Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie, spécialiste des dérives totalitaires : cliquer ici.
Je ne le cacherai pas : la brutalité gratuite et hideuse des mesures infligées aux enfants me bouleverse. Face à une telle ignominie, il faut en appeler à la désobéissance civile et à la dénonciation inlassable de l’indignité de ceux qui osent perpétrer ces abus.
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Une liste partielle des multiples maltraitances que les masques faciaux infligent à nos enfants
Par Aaron Hertzberg le 19 janvier 2022
À l’origine, je n’avais pas l’intention d’écrire un article de suivi pour détailler les méfaits des masques sur les enfants d’une manière similaire à mon article précédent intitulé « Les masques ne sont pas un « inconvénient », les masques ne sont pas triviaux », parce que je pensais que le sujet avait été abordé par beaucoup d’autres personnes, dont beaucoup sont des psychologues ou des psychiatres accrédités (avec une réelle expertise). Cependant, j’ai reçu une tonne de commentaires de diverses personnes demandant un article sur les méfaits du masquage pour les enfants dans le même style, alors voilà.
Je ne vais pas faire d’introduction, car presque tout le monde connaît bien la morale fondamentale selon laquelle les enfants sont particulièrement vulnérables et dépendants des adultes, notamment de leurs parents, et que nous avons donc une responsabilité morale unique envers eux. La répugnance intuitive (autrefois ?) massivement partagée de la maltraitance des enfants en témoigne.
Quelques bases de la psychologie de l’enfant
Voici donc quelques points fondamentaux sur les enfants, dont certains peuvent sembler un peu contre-intuitifs ou du moins pas le genre de choses que vous voyez ou entendez fréquemment :
- Les enfants, en particulier les plus jeunes qui ne sont pas touchés par le désordre de la vie, sont comme de petits détecteurs de mensonges humains, et même s’ils n’ont généralement pas la compréhension ou la sophistication nécessaire pour l’exprimer, même à eux-mêmes, ils détectent parfaitement ce qui se passe.
- Lorsqu’ils sont confrontés à une contradiction ou à une dissonance inévitable, les enfants la résolvent généralement en intériorisant le fait qu’ils sont à blâmer d’une manière ou d’une autre.
- Les enfants partent du principe que la façon dont ils vivent la vie (surtout au cours de leurs premières années de formation, lorsqu’ils commencent à constituer un répertoire de souvenirs détaillés) est représentative de la façon dont la vie est « censée être ».
- Les enfants ne sont pas résilients au sens où ils ne peuvent pas se débarrasser d’un traumatisme émotionnel ou d’un abus considérable.
- Les enfants sont par contre très résistants dans le sens où ils peuvent intérioriser la détresse émotionnelle et les traumatismes comme étant « normaux », et supprimer leurs instincts et sentiments naturels qui les empêchent de fonctionner « normalement » dans cet état émotionnel contre nature.
- Une bonne éducation parentale est essentielle et peut atténuer considérablement les effets négatifs. À l’inverse, une mauvaise éducation parentale peut être tout aussi impactante qu’une force de nuisance extérieure.
Quelques avertissements d’abord :
- Il s’agit d’énumérer des choses qui ont généralement tendance à être vraies chez les enfants, en particulier dans le contexte des obligations de port du masque à l’école, à des degrés divers, et non des réalités qui sont vraies à 100% pour 100% des enfants dans 100% des situations. En d’autres termes, vous pouvez ressentir quelque chose un peu ou beaucoup, ou pas du tout – il y a un large éventail, et cela varie. N’interprétez pas le langage affirmatif comme étant nécessairement définitif.
- Cette liste n’est pas exhaustive.
- La plupart des éléments de cette liste sont interconnectés et peuvent se causer ou s’amplifier mutuellement (la catégorisation est donc définitivement « flexible »).
- Les courtes descriptions ont été rédigées pour donner une idée générale de l’impact négatif de l’élément spécifique mis en avant. Chaque personne vit les mêmes choses différemment. Le but est surtout de fournir une plateforme ou un point de départ pour comprendre le reste, comme un petit coup de pouce pour donner un élan dans la bonne direction.
- J’ai certainement manqué beaucoup de matériel pertinent.
Voici donc, sans plus attendre, une liste partielle de certains préjudices émotionnels très importants infligés aux enfants par les masques faciaux.
Phénomènes déjà abordés dans mes précédents articles et touchant les adultes comme les enfants
Un sentiment d’impuissance
Être à la merci des décisions arbitraires et capricieuses des autres vous donne un sentiment d’impuissance, ce qui est extrêmement stressant et éreintant, et peut finir par briser une personne mentalement et émotionnellement.
La privation / ruine des interactions humaines
La qualité et la nature des interactions sociales sont considérablement réduites. Chaque interaction derrière des masques est fondamentalement différente. Interagir de cette manière peut donner un sentiment de tristesse, de découragement, d’isolement, de froideur et/ou de cruauté, entre autres. Cette situation est particulièrement dévastatrice pour les enfants qui, en plus de la détresse émotionnelle intrinsèque, voient leur développement social/intellectuel/mental compromis.
Le stress lié aux difficultés de communication
La frustration qui découle des difficultés de communication est sous-estimée et a tendance à provoquer un sentiment d’agacement, de frustration et de stress. Les enfants, qui, en raison de leur manque de connaissances et de sophistication, ont généralement un besoin beaucoup plus grand de communication fonctionnelle et efficace, sont une fois de plus lésés par cette situation, car il est particulièrement frustrant pour eux de sentir qu’ils ne peuvent pas apprendre et qu’ils sont « bloqués ». Ils peuvent facilement inférer qu’ils n’ont que peu ou pas d’espoir d’apprendre et renoncer à essayer plus ou moins.
Le temps change votre personnalité
Les masques faciaux constituent une entrave radicale et non naturelle au fonctionnement physique, mental et émotionnel normal. Au fil du temps, cela peut modifier votre personnalité, par exemple en vous rendant moins sociable, moins extraverti, plus méfiant, en diminuant votre tendance ou votre désir d’être gentil, etc.
Transforme les autres personnes en tyrans abusifs
Il s’agit de rendre compte du phénomène d’un sous-ensemble de personnes qui sont devenues des individus cruels et vicieux, et qui abusent des personnes sur lesquelles elles ont du pouvoir. Exemple A : Les enseignants (certains d’entre eux) et les M. et Mme Tout-le-monde qui poussent des cris incohérents à la vue d’un enfant non masqué à l’horizon.
Sentiment que les autres personnes comptent et pas moi
Il s’agit d’une détresse distincte qui s’ajoute au manque d’équité – le sentiment que « je ne compte pas » ; ce sentiment est considérablement amplifié lorsque « d’autres personnes comptent ». C’est ce que les personnes qui sont systématiquement méprisées ont tendance à ressentir, et c’est très douloureux. Ce n’est certainement pas le genre de leçon que vous voulez donner à vos enfants.
La détresse d’un harcèlement constant
Les obligation de port du masque sont une intrusion constante dans la vie personnelle des gens, qui les laisse exaspérés – « laissez-moi tranquille » / « laissez-moi vivre en paix ». C’est un besoin humain fondamental de ne pas être constamment harcelé par les autres. C’est vrai pour les enfants aussi, bien que ce soit d’une manière un peu différente, puisque les adultes, par définition, doivent être plus impliqués dans la vie des enfants. Mais l’idée de base reste la même : les enfants seront très stressés par le « professeur chargé de faire respecter les masques » qui les harangue constamment pour qu’ils gardent leur masque jusqu’au bout.
Enlève la joie d’une variété d’activités
Pas besoin d’en dire plus.
Vivre dans le stress perpétuel des contrôleurs sociaux
Inévitablement, les personnes opposées au port du masque ne seront pas particulièrement zélées pour le suivre à la lettre, qu’il s’agisse de laisser glisser le masque sur le visage, de l’enlever pour quelques minutes ici et là, ou de grignoter un sac de cacahuètes pendant 3 heures. Il y a toujours un stress de base de devoir être constamment en alerte pour la « police des masques », qu’il s’agisse de la police réelle ou de M. et Mme Tout-le-monde vraiment ennuyeux, ou pour les enseignants et les responsables des enfants (et malheureusement parfois les parents) en plus des vils M. et Mme Tout-le-monde qui crient sur les enfants comme des maniaques déséquilibrés.
Humiliation publique
La « police des masques » de l’école – c’est-à-dire les enseignants et les directeurs – est souvent extrêmement zélée – voire déséquilibrée – et il n’est pas rare qu’un enfant qui ne peut tout simplement pas respecter les exigences inhumaines en matière de masques se retrouve habillé en public. L’humiliation publique peut être une expérience traumatisante, surtout pour les petits enfants qui peuvent ainsi intérioriser des idées très négatives sur eux-mêmes.
Abus émotionnel
Les obligations de masquage donnent à de nombreuses personnes le sentiment d’être victimes d’abus émotionnels. Cela est dû à la fois au fait que le masquage est imposé aux gens malgré toute la détresse mentale et émotionnelle qu’il provoque – en d’autres termes, il s’agit d’un abus – et à la manipulation et à la cruauté constantes qui caractérisent les abuseurs et qui font partie intégrante de la mise en œuvre et de l’application de l’obligation de port du masque, une caractéristique particulièrement prononcée lorsqu’il s’agit d’enfants.
Gêne physique
La première chose à établir est que les masques sont extrêmement inconfortables pour de nombreuses personnes, surtout lorsqu’il faut les porter pendant 7-8 heures ou plus chaque jour. Cela est particulièrement vrai pour les enfants, dont l’anatomie physique est encore en pleine croissance et plus susceptible d’être déformée par les masques (en particulier le cartilage de l’oreille). En outre, les enfants sont beaucoup plus susceptibles de souffrir d’irritations ou d’infections dues aux masques, en raison de leur propension à être des aimants à saletés. Tout ce qui est exposé ensuite tient compte de la gêne ou de la détresse physique de base comme une donnée.
Il existe également une gêne physique substantielle due à la difficulté ou à l’effort supplémentaire que représente la respiration habituelle à travers les masques, un autre préjudice particulièrement prononcé chez les enfants, dont la masse musculaire et la capacité pulmonaire sont moindres et qui doivent donc fournir un effort supérieur à leur effort naturel de base pour respirer à travers des masques souvent obstrués par des morceaux de détritus solides et d’autres substances nauséabondes aléatoires qui finissent par s’accumuler sur les masques des enfants, ce qui entrave encore davantage la libre circulation de l’air.
La façon dont l’enfant se perçoit/se perçoit lui-même
Sentiment que « mes sentiments ne comptent pas »
Un enfant contraint de manière répétée à faire quelque chose qui lui cause une grande détresse finit par intérioriser le fait que « mes sentiments ou ma souffrance ne comptent pas ». On ne saurait trop insister sur les dégâts psychologiques que cela entraîne.
De plus, l’inévitable suppression forcée de toute une série de leurs propres sentiments et l’inconfort significatif de tout ce qui figure sur cette liste conduisent l’enfant à conclure que ses sentiments n’ont pas d’importance (ou pire, qu’ils sont intrinsèquement mauvais), parce que le type de chose qui est caché ou supprimé au mieux n’a pas assez d’importance et au pire est une « mauvaise » chose active qui doit être supprimée.
Sentiment que « je suis intrinsèquement quelqu’un/quelque chose de dangereux/ »mauvais »
Pour un enfant, la nécessité de porter un masque tient au fait que, sinon, il serait un danger pour les autres « simplement en étant là ». Les enfants – qui sont plus simplistes – feront l’association entre les choses dangereuses et les mauvaises choses, surtout s’ils sont aidés par des enseignants abusifs ou déséquilibrés qui disent (crient ?) explicitement aux enfants qu’ils sont mauvais. Je ne veux pas dire « mauvais » dans le sens d’agir de manière malveillante ou immorale, c’est là le prochain point ; « mauvais » ici est entendu dans le sens de quelque chose d’indésirable et/ou ayant un impact négatif.
Intérioriser le sentiment que « je suis une menace intrinsèque pour tous les autres » conduit au sentiment que « je suis indigne (c’est-à-dire indigne de la gentillesse des gens), un danger pour le monde, quelque chose de tout simplement mauvais ».
Sentiment que « je suis mauvais »
Un enfant normal ressentira probablement des envies très fortes de faire des choses qui atténuent la gêne occasionnée par le masque, comme l’enlever ou le tirer sous le nez ou la bouche, le replier partiellement vers le haut ou vers le bas, etc. Un enseignant ou un autre adulte leur dira alors qu’ils agissent de manière très égoïste, ou une autre critique de ce genre, l’essentiel étant que l’enfant fait quelque chose de vraiment « mal »/ »mauvais » sur le plan moral. Ils voient également d’autres enfants recevoir la même critique. Ils finiront donc par intérioriser le fait que leur instinct naturel et leur besoin légitime d’enlever leur masque sont une manifestation de méchanceté et/ou d’égoïsme.
Les enfants sont également accablés par la culpabilité s’ils baissent leur masque et contractent ensuite la covidémie et associent les deux en se demandant si leur « faute morale » a rendu un ami ou un professeur malade de la « peste la plus mortelle qui soit », ce qui est en quelque sorte l’acte de mal absolu que l’on puisse faire dans la société actuelle.
Cela s’ajoute à toutes les détresses émotionnelles qui poussent également les enfants à limiter le port du masque autant qu’ils le peuvent.
Un enfant est susceptible de ressentir une dissonance interne en se demandant pourquoi il se sent si opposé à quelque chose qui est si important pour ne pas blesser tout le monde, et d’intérioriser la conclusion « évidente » que la raison pour laquelle il est intrinsèquement « incompatible » avec la réalisation des bonnes choses vraiment importantes est que son « moi » ou son essence est intrinsèquement incompatible, ce qui dans ce cas signifie « le mal ».
Sentiment que « je suis défectueux »
Pour les mêmes raisons que celles exposées dans le paragraphe précédent, un enfant est également susceptible d’intérioriser que la raison de la dissonance entre ce qu’il ressent, agit et pense des masques et la « grande et claire nécessité morale et pratique » des masques est qu’ils sont « défectueux », dans un sens similaire à un défaut de fabrication d’un produit. Un enfant peut « identifier » ce « défaut » dans de multiples domaines (et peut aussi être très créatif à ce sujet). Et oui, un enfant peut penser qu’il est simultanément une mauvaise chose, mauvais et défectueux.
Considérer les expériences comme quelque chose qui, intrinsèquement, n’est pas du type « partagé »
C’est un peu difficile à formuler correctement. Une personne en bonne santé partage naturellement ses expériences ou sa vie (à des degrés divers, évidemment) avec les autres. Les masques (surtout lorsqu’ils s’accompagnent d’autres mesures d’isolement) entravent gravement le développement d’un enfant qui apprend la camaraderie fondamentale qui consiste à « partager son monde »/faire partie de celui de quelqu’un d’autre, sans laquelle il n’évoluera jamais de son univers personnel.
Perdre (ou ne jamais développer) le sentiment authentique d’être un être humain et non un animal
Cela pourrait offenser les athées (désolé), mais une personne a naturellement un sens inné de sa nature transcendante. La mise en œuvre de politiques de masques dans les écoles implique nécessairement la déshumanisation des enfants dans une certaine mesure (et est généralement aggravée par des enseignants ou des administrateurs zélés qui ont été conditionnés à considérer les enfants comme des vecteurs de maladie d’abord et des êtres humains ensuite, ce qui se répercute absolument sur les enfants). Règle générale : les personnes traitées comme des animaux finiront par se considérer comme des animaux (avec toutefois quelques avantages intellectuels).
Traumatisme général
La vie est par nature une existence déprimante, morose et sombre
Les enfants finiront par intérioriser le sentiment général d’une morosité ou d’une obscurité omniprésente qui assombrit tout ce qu’ils vivent et ressentent (cela peut être à différents degrés d’intensité, d’englobement, et ainsi de suite). Ce phénomène se manifeste très subtilement (et est pratiquement impossible à discerner pour quelqu’un qui n’a jamais fait l’expérience d’une obscurité et d’une luminosité omniprésentes dans la vie et qui a donc le contraste nécessaire pour les différencier), mais il exerce également des effets néfastes très puissants. Dans des situations extrêmes, cela peut conduire à la perte totale de la volonté de vivre.
Piégé dans un état constant de peur et d’anxiété
L’alarmisme constant basé sur les masques, les menaces et l’opprobre moral ont infligé une mesure insondable de peur et d’anxiété aux enfants. Les masques sont le talisman de la peur et de l’anxiété (et de tout ce qui est négatif) de la « psycho-pandémie ». Les troubles de l’anxiété sont quelque chose que les gens peuvent comprendre. Mais infligés aux enfants, ils sont beaucoup plus pernicieux et débilitants, parce qu’ils les intériorisent comme « comment c’est censé être/se sentir » et ne réalisent pas qu’il s’agit d’une façon désordonnée de se sentir tout le temps, alors qu’un adulte est (généralement) capable de réaliser et de comprendre qu’être angoissé n’est pas normal, et qu’un adulte a également l’avantage d’un contraste avec une époque où il ne souffrait pas d’anxiété perpétuelle.
Confusion générale due à l’incapacité d’interpréter les messages contradictoires de la vie
D’un côté, ils sont à l’école pour apprendre. D’autre part, ils doivent porter des masques qui rendent l’apprentissage très difficile, voire impossible. D’un côté, on les encourage à se faire des amis et à se socialiser. D’un autre côté, on leur interdit fortement et avec force de se socialiser. D’un côté, s’ils sont testés positifs, ce n’est pas leur faute. D’autre part, s’ils sont contaminés, c’est parce qu’ils étaient de mauvais enfants qui ne portaient pas leur masque de la bonne manière.
Ce type de messages contradictoires perpétuels donne aux enfants un profond sentiment de confusion et les amène à douter de leur propre capacité à comprendre les choses en général, comme leur environnement, les autres, eux-mêmes et tout ce qui se trouve entre les deux.
Humiliation publique/grondement
Les histoires innombrables et omniprésentes d’enfants humiliés en public à cause de problèmes de conformité de masques sont franchement une abomination pour une société civilisée.
Violation de l’équité la plus élémentaire
Les enfants sont extrêmement sensibles à un manque d’équité (c’est parfois la raison pour laquelle les enfants (surtout les petits) font des crises de colère qui sont énormément disproportionnées par rapport au grief factuel pour lequel ils piquent une colère – ils ont l’impression que quelque chose n’était pas juste, et c’est ce qui motive vraiment leur colère). Les masques pour les enfants sont intrinsèquement absurdes, mais les masques pour les enfants alors que les enseignants et les adultes ne sont pas obligés de les porter ?
Les masques sont un traumatisme émotionnel particulièrement puissant en raison de l’association des politiques de masquage à la souffrance infligée par les masques, et plus généralement du « covidisme »
Le masque lui-même est inextricablement lié émotionnellement pour les enfants à tous les abus, au stress, à la détresse, à la souffrance et à tout ce qui est négatif dans leur vie à cause du covid. Par conséquent, le simple fait de côtoyer des masques sans avoir à les porter personnellement va leur infliger un traumatisme émotionnel ennuyeux, simplement parce qu’ils évoquent toute l’énorme souffrance et les émotions négatives liées au covid. Le fait de les porter rend la situation cent fois pire.
Les traumatismes émotionnels qui brisent les enfants laissent des cicatrices émotionnelles permanentes qui ne guériront jamais complètement
Ce point n’a pas vraiment besoin d’être développé, mais il vaut la peine d’être explicité car il est puissant en mots :
Les enfants qui ont été si profondément maltraités et brisés seront toujours privés d’une partie d’eux-mêmes qui apporte un sens de la vibration, de la vie et de l’énergie à leur personnalité et à leurs expériences, qui s’est échappée des blessures émotionnelles de la souffrance et de la détresse horribles et constantes qu’ils ont subies.
Sens de la réalité déformé
Les gens sont une entité et une force intrinsèquement négative dans le monde
Le fait de jouer et de souligner constamment, à un degré absurde, la capacité de chacun à devenir un tueur silencieux dès que le masque tombe, finit par cimenter, par l’association répétée de caractéristiques aussi négatives, le sentiment que les gens sont tout simplement une mauvaise chose qui arrive à l’univers.
Entraîné à voir les choses à travers un paradigme de « peur de tout »
L’inculcation constante de la peur et de l’alarmisme est un conditionnement puissant qui nous pousse à toujours voir tout comme une source de peur. Plus succinctement, il faut tout craindre, et pas seulement en raison de sa prétendue utilité pratique, mais aussi comme une sorte de doctrine religieuse, que vous faites « juste parce que ». C’est si profondément malsain que cela défie les mots.
La condition humaine par défaut est froide, sans amour, sans compassion et cruelle
Les enfants partent du principe que la façon dont ils vivent leurs années de formation reflète la façon dont « c’est censé être ». Si leurs souvenirs formatifs sont ceux d’une cruauté sans fin, froide, distante, insensible et sans amour – comme étant au moins une partie très importante et constante de leur vie – alors ils supposeront que c’est ainsi que la vie est censée être. (Et on se demande alors pourquoi les enfants ont des idées suicidaires…)
La socialisation naturelle et sans entrave est contre nature
Pour la même logique que la précédente. Si l’environnement de formation des enfants est tel que la socialisation instinctive naturelle sans entrave est complètement interdite – et qu’on les empêche d’en faire l’expérience ou de s’y engager – ils intégreront cela aussi comme « c’est comme ça que c’est censé être ».
Vous ne serez pas en mesure d’apprécier [ce que nous considérons comme acquis comme] l' »humanité » d’une personne
Privés de visages et d’interactions sociales normales, deux éléments absolument essentiels pour transmettre le sentiment d’humanité d’autrui, les enfants seront privés dans la même mesure qu’ils sont privés des indices et des interactions sociales normales par lesquels ils associent leur sentiment d’être un être humain à l’humanité d’autrui.
Une notion tordue de ce qu’est l’amour
Si les parents infligent à leurs enfants une souffrance et une violence émotionnelle constantes, ils associeront leur connaissance/expérience instinctive de l’amour de leurs parents pour eux à la violence, et ils intérioriseront le fait qu’aimer quelqu’un inclut la partie violente comme une caractéristique standard de l’amour (futurs époux, attention…). Littéralement, ils intérioriseront quelque chose du genre « l’amour est censé faire mal (parfois ?) ». Je suis tout à fait sérieux. Les enfants peuvent définitivement avoir une idée très confuse de la façon dont l’amour fonctionne et se sent.
Un profond cynisme à l’égard de la société et de la vie
Cela se manifestera probablement, au moins en partie, par la supposition que « l’on me ment ou que l’on me manipule tout le temps » et que « personne ne prend jamais mes intérêts à cœur ». Ces deux idées sont très dommageables sur le plan émotionnel et psychologique.
Relations avec les autres
Tous les éléments suivants, lorsqu’une personne en manque, elle est également blessée sur le plan émotionnel, bien que ce ne soit pas le genre de détresse qui se manifeste sous la forme d’une présence consciente aiguë, mais plutôt d’une perte de vitalité et d’être en arrière-plan.
Déshumanisation des autres
Tout le monde semble être au courant de cette question, je vais donc la laisser sans commentaire.
Désensibilisation aux sentiments des autres
Cette évolution est encouragée par deux voies :
La première est le mépris de leurs propres sentiments et souffrances ; le moyen le plus sûr d’inculquer à quelqu’un que la souffrance des autres est sans importance est de lui démontrer que ses propres souffrances/sentiments sont sans valeur, ce qui lui permettra de généraliser à tous les autres également.
La seconde est que les enfants sont témoins du tourment systématique de leurs pairs et d’autres enfants dans tout le pays (merci les médias sociaux), ce qui est une leçon directe à intérioriser que « ouais, pas un gros problème ».
Ce à quoi je fais spécifiquement référence ici, c’est la sensibilité de base à l’égard des sentiments d’autrui – et non des sentiments stupides, transitoires ou délirants – qui permet le sens de l’empathie.
Les gens ne sont pas dignes d’être traités avec dignité et empathie
Voir comment la société les traite collectivement, personnellement, leurs pairs – cela apprendra certainement aux enfants que les gens ne méritent pas d’être traités avec la décence élémentaire. « Ne pas mériter », c’est aussi intérioriser chez les enfants un sentiment pervers de considérer les gens comme dépourvus de valeur morale (au-delà de la déshumanisation de base).
Développement de la personnalité et du caractère
Désensibilisation à la souffrance humaine
Oui, c’est important. Un enfant contraint de souffrir intériorisera, entre autres merveilleuses leçons de vie, que la souffrance n’est pas une chose si terrible. Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’il voit ses camarades souffrir également, car cela lui indique également que faire souffrir les autres directement est acceptable (les enfants sont beaucoup plus susceptibles de s’attribuer des défauts pour expliquer pourquoi on les fait souffrir que de les attribuer aux autres).
Intériorisez le fait qu’il est normal d’imposer aux autres sans se soucier de leur bien-être pour vous sentir mieux
Les enfants réalisent qu’à la fin de la journée, aucun de leurs camarades n’a été gravement malade ou n’est mort du covid. Ils peuvent également voir que les enseignants et les adultes veulent que les enfants soient masqués parce qu’ils se sentent plus en sécurité. Ce qui signifie qu’il est acceptable de tourmenter les enfants pour se sentir plus en sécurité et moins stressé – une leçon qui est très généralisable au-delà du seul Covid.
Brise l’instinct naturel de gentillesse
Les enfants ont absolument besoin que leurs instincts fondamentaux soient nourris pour s’épanouir. Les masques imposent un certain degré d’isolement et un manque de relations interpersonnelles qui privent l’enfant du principal moyen d’agir sur son instinct de bonté envers les autres (cela ne veut pas dire que les enfants sont de parfaits petits anges qui ne se mordent pas, ne donnent pas de coups de poing ou de coups de pied, ne s’insultent pas, ne se moquent pas, ne se jettent pas des objets et ne s’attaquent pas les uns aux autres de toutes sortes de manières créatives). Mais sans exutoire, l’instinct naturel se fane et meurt dans une certaine mesure (ou surtout…)
Le manque d’occasions d’être gentil signifie également que les enfants n’ont pas l’occasion de faire l’expérience des émotions positives qui découlent des relations – construites sur la base du donnant-donnant entre deux personnes – ainsi que d’un véritable sentiment d’accomplissement qui découle de l’accomplissement de « bonnes actions », quelque chose d’essentiel pour développer une personnalité qui aura tendance à être civilisée et bonne plutôt que délinquante.
Détruit l’intuition morale naturelle selon laquelle la souffrance est quelque chose qu’il faut toujours essayer d’éliminer
Pensez à un enfant (ou à n’importe qui d’autre) qui, en marchant dans la rue, voit un chien coincé sous un morceau de bois et réagit instinctivement à la vue de ce chien en détresse pour le libérer afin de mettre fin à sa détresse. C’est l’instinct de soulager la souffrance, porté par l’intuition innée que la souffrance est une mauvaise chose qui existe.
Eh bien, le fait d’obliger les enfants à souffrir atrocement à cause des masques – surtout de manière interminable – finira par briser (ou détruire complètement) cette intuition instinctive, car les enfants concluront de leur propre expérience (et de celle de leurs camarades) qu’il est en fait tout à fait tolérable d’être témoin d’une souffrance intense et non seulement de ne rien faire, mais de la provoquer inutilement et injustement. (Oui, les enfants – à l’heure qu’il est, c’est sûr – sont pour la plupart probablement conscients que dans une grande partie du pays, les masques ne sont pas obligatoires dans les écoles [désormais]).
Conditionnés pour être des suiveurs obéissants et irréfléchis
Quels que soient les mérites théoriques des masques, leur mise en œuvre se fait toujours d’une manière qui défie clairement le bon sens. Les enfants, même s’ils ne peuvent pas l’exprimer, discernent que les adultes n’agissent pas de manière logique ou rationnelle, mais simplement « agissent ». Finalement, le rituel répété finira par dépouiller complètement l’instinct inné de curiosité – l’une des caractéristiques les plus importantes (et souvent les plus ennuyeuses) des enfants – et par le réduire à une soumission sectaire.
Normalisation du mensonge/manipulation
Dans le même ordre d’idées, les enfants sont dotés d’une intelligence intuitive qui leur permet de remarquer que les masques sont basés sur la tromperie, le mensonge et la manipulation. Et ce, même s’ils ne sont pas capables de reconnaître consciemment qu’ils perçoivent cette tension entre l’honnêteté et le fait que les politiques de masques sont une perversion fondamentale de l’honnêteté. (Bien qu’à un niveau local, beaucoup, sinon la plupart des mises en œuvre ont été faites de manière si désordonnée et stupide que le manque d’honnêteté transparente était facilement apparent de ce seul fait).
Jamais dans l’histoire de l’humanité une société organisée sur la base des droits et du bien-être de ses citoyens n’a infligé une telle dévastation à son propre peuple. La tache du masquage forcé des enfants restera à jamais une abomination morale inégalée et sans équivoque. Une société qui intègre la maltraitance institutionnalisée des enfants est une société qui ne mérite pas d’exister.
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