Je suis heureux de partager aujourd’hui la lettre envoyée par un citoyen helvétique à notre ministre de l’Intérieur (incluant en Suisse la santé) au sujet de la politique pour le moins étonnante de la Confédération en matière de médicamentation anti-Covid.
Je me suis suffisamment épanché ici sur le scandale de la diffamation d’une certaine molécule pour renoncer à y revenir une fois de plus. L’autre « bras » du scandale réside bien dans l’homologation précipitée et injustifiée d’une autre molécule, lucrative à souhait (US$ 2’000- 3’500 pour 5 jours de traitement, à comparer avec un prix de revient de $10 !). Dont les études ont fini par conclure à la parfaite inutilité (doublée d’une toxicité rénale semble-t-il élevée) à la fin du mois d’octobre, alors que cette fin était plus que probable dès le mois de mars !
Swissmedics (toujours préoccupé exclusivement de la santé de la population, voyons !) s’étant empressé de l’autoriser, il est légitime de relever que cela pose tout de même moindrement question.
Encore plus chez nos infortunés voisins (qui n’en auront pas raté une dans la construction du désastre) puisque l’Union européenne (toujours préoccupée exclusivement de la santé de la population, voyons !) aura commandé pour 1 milliard d’euros de ce poison alors que son inutilité était semble-t-il d’ores et déjà confirmée. Le gouvernement français (je retiens ici tout qualificatif) ne trouvant rien de mieux que d’inciter les médecins et hôpitaux à le prescrire quand même et le leur mettant à disposition au passage gratuitement pendant qu’il continuait à poursuivre de sa haine le Pr Raoult, l’IHU de Marseille et l’autre remède (dont on ne doit pas prononcer le nom si on ne veut pas être censuré par les « organes de presse » payés et instruits à cette fin par MM. Zuckerberg et Gates.)
Vraiment rien de louche dans tout cela ? Mais non voyons… la science est faite de glorieuses incertitudes comme nombre de correspondants me l’ont martelé pour botter en touche d’une vraie saga criminologique !
Un monsieur m’a donc fait parvenir le courrier qu’il vient d’envoyer à notre Conseiller fédéral pour lui demander quelque éclairage sur ce qui ressemble bien au volet helvétique de cette magouille, forcément moins tonitruante et flamboyante que chez nos voisins français, mais guère moins questionnable !
J’ai trouvé cette lettre suffisamment intéressante et bien tournée pour solliciter de son auteur l’autorisation de la re-publier ici – dont je le remercie chaleureusement.
J’ai en effet une tendresse particulière pour cette démarche civique par laquelle un « simple citoyen » (l’auteur est certes ingénieur en microtechnique et titulaire d’un master en sciences sociales portant sur la santé et la science) interpelle ses autorités en leur demandant, avec civilité mais sans complaisance, de s’expliquer sur certaines décisions qui demandent en effet à l’être.
Bien des personnes se sentent aujourd’hui démunies et même sacrément déprimées devant l’inexorable marche en avant de ce qui ressemble trait pour trait à une grosse magouille – sanitaire sur le dessus mais financière et sociétale en-dessous. La population est brutalisée de multiples manières, qui ont comme caractéristique commune de s’éloigner autant que faire se peut des pratiques reconnues et validées en santé publique et gestion d’une épidémie respiratoire.
Devant les progrès au pas de charge des mesures liberticides, autoritaires et nocives pour la santé imposées par les autorités de nos pays, beaucoup se demandent comment agir pour protéger les droits fondamentaux individuels et publics.
Je dois dire que j’aime beaucoup l’idée d’une révolution épistolaire et pacifique. Nous pouvons certes braver en masse les couvre-feus (j’y suis favorable), manifester au risque des abus de pouvoir désormais encouragés de la soldatesque, mais imaginons : que se passerait-il si l’Elysée recevait un million de lettres de protestation chaque jour que Dieu fait ?!
Si l’on imagine (confortablement) qu’une dizaine au moins de millions de Françaises et de Français sont indignés par les mesures absurdes et abusives prises par Emmanuel Macron et ses sbires, il suffirait que chacun(e) envoie une lettre de protestation tous les dix jours à l’autocrate en culotte courte pour noyer le Palais sous un puissant flot de protestations.
C’est une idée -il faudra en trouver de nombreuses pour mettre en échec cette sombre histoire et déborder les verrous de la presse aux ordres et de l’hyper-contrôle de l’information.
Dernier point : l’auteur a préféré accepter ma proposition de ne pas dévoiler son identité. Votre serviteur est suffisamment bien placé pour savoir ce qu’il en coûte aujourd’hui d’oser énoncer un point de vue autre. Les attaques sont soit génériques (comme dans un édito de la Julie de ce matin, bien inquiétant dans son contenu…) soit évidemment -c’est de loin le plus courant désormais- ad hominem.
Ceci dit : bonne lecture ! Et à vos plumes si le cœur vous en dit.
À xxx, le 25 novembre 2020
Monsieur le Conseiller fédéral Alain BERSET,
Chef du Département fédéral de l’intérieur,
Secrétariat général SG-DFI
Inselgasse 1
CH-3003 Berne
Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset,
Vous recevez cette lettre d’un citoyen soucieux de la confiance qu’il porte aux institutions de son pays et de leurs représentants.
J’ai noté ce 20 novembre 2020 que l’OMS mettait en garde contre les effets secondaires, et ne recommandait pas le Remdesivir vendu par le laboratoire Gilead sous le nom commercial de Veklury pour le traitement des malades de la Covid-19. Selon ce qui ressort de l’étude Solidarity, il n’a « que peu ou pas d’effet sur la mortalité globale, la mise en route de la ventilation et la durée du séjour à l’hôpital chez les malades hospitalisés ». Cela m’a choqué pour différentes raisons que vous devriez comprendre :
Il y avait au 27 mars 2020 un espoir « fondé sur des bases rationnelles » que le Remdesivir devienne un traitement efficace pour les malades de la Covid-19. Ces bases rationnelles consistaient en une efficacité contre « divers coronaviridae en culture de cellules, ainsi que SARS-CoV et MERS-CoV in vivo dans des modèles animaux (…) »[1]. C’est-à-dire qu’à cette date là, il n’y avait rien concernant des essais sur les humains infectés par coronavirus avec ce médicament. Celui-ci est connu pour avoir été développé pour Ebola et contre laquelle, d’ailleurs, il n’a pas été efficace.
Mais, selon le site officiel de Swissmedic, « le 29 juin 2020, Swissmedic a reçu une demande d’autorisation du remdésivir (…). Le lendemain, après une analyse du rapport bénéfice/risque, Swissmedic a décidé d’autoriser (…) la mise sur le marché du remdesivir en vertu de l’ordonnance (…) adoptée en urgence par le Conseil fédéral. »[2]
Je m’interroge sur ce qu’il pouvait y avoir à mettre du côté des bénéfices de ce rapport bénéfice/risque, à peine 3 mois plus tard ! Je lis que fin avril, alors qu’une étude chinoise a constaté l’inefficacité de ce médicament, la FDA autorise le remdesivir sur la base d’un essai[3] « décevant »[4] stoppé avant sa conclusion, sans effet sur la mortalité (!) et, pour certains, seul le hasard expliquait le maigre bénéfice observé : une réduction de l’hospitalisation de 15 à 11 jours[5] ! Or, les experts de Swissmedic ont fondé leur décision sur : « Une vaste étude clinique menée avec le principe actif remdesivir aux États-Unis a mis en évidence un rapport bénéfice/risque positif chez les patients atteints de COVID-19 (…) »[6]. Les experts de Swissmedic se sont-ils basés sur cette même étude qui a convaincu la FDA ? On pourrait ne pas le croire, mais il semble que ce soit bien le cas.
Au-delà d’une présentation enthousiasmante de la part des journaux[7] c’était déjà des résultats en réalité médiocres voir inexistants. Aussi permettez-moi de soumettre ceci à votre rélexion :
Cet article du New England Journal of Medecine comptait 9 auteurs, dont 7 en conflit d’intérêts avec Gilead (grants, fees, travel support). Un parmi ceux-ci était employé par Gilead au moment de la publication (voyez mon annexe). Partant du principe que l’OFSP dont vous êtes le chef n’a aucun mandat scientifique mais politique – en effet, une théorie politique des plus simples appréhenderait la politique comme espace de rapports de forces entre différents intérêts, encadrés par des règles institutionnelles et une éthique tout à fait variables des acteurs engagés – je demande la chose suivante : en quels termes ces conflits d’intérêts ont-ils été considérés par vos services ?
Dans ce contexte et à titre personnel, je ne revendique presque aucune compétence scientifique mais s’il y avait quelque chose d’autre de probant du côté des « bénéfices » de ce médicament, cela apparaîtrait à quelque part, au moins sur votre site ou celui de Swissmedic. Or, il n’y a rien.
Concernant les risques du médicament, l’insuffisance rénale est connue depuis les premiers essais du Remdesivir sur Ebola. Un médecin (réputé complotiste, mais malgré tout un des meilleurs selon le site « xpertscape »), un certain Didier R., (je ne mentionne pas son nom pour le respect de l’intégrité intellectuelle des personnes non-complotistes et donc, bien sûr, la vôtre) pointe le doigt là-dessus depuis le début de l’utilisation de ce médicament, et l’OMS le confirme aujourd’hui.
Donc, « vous » avez autorisé un médicament ultra cher en 1 jour, sur des bases scientifiques absolument médiocres, en conflit d’intérêt direct, dont on conclura 4 mois plus tard, après avoir sans doute dépensé des millions, qu’il n’est pas efficace. N’y a-t-il rien de fâcheux ?
Ainsi je vous le demande, comment cette analyse bénéfice/risque a-t-elle été réalisée ? Je suis sûr que ce genre de décision ne se prend pas de manière informelle et il doit rester une trace écrite. Je pense qu’il est très urgent que vous la dévoiliez. Moi, je vous la demande et une commission d’enquête devrait être mise sur pied.
Avant ce 20 novembre 2020, jamais je ne vous aurais parlé de ce médecin réputé complotiste et aujourd’hui poursuivi par cette noble institution vichiste qu’est l’Ordre des médecins en France[8]. Mais Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, considérez plutôt le scénario incroyable – quasiment hollywoodien – auquel cette annonce de l’OMS nous conduit :
Fin février 2020, ce médecin dont je tais le nom par respect pour votre intégrité, proposait dans une petite étude un traitement. Il le faisait sur la base d’articles venus de Chine qui proposaient et validaient l’emploi d’une molécule connue de longue date. Certes, l’étude du terrible médecin était critiquable comme tout ce qui est d’une vraie nature scientifique. Cependant la proposition de cette substance ne reposait pas sur quelques modèles animaux, mais sur son efficacité sur la Covid-19 et tirée de l’expérience des Chinois durant la crise à Wuhan.
Or, dans le contexte de la bagarre méthodologique et surtout médiatique qui a immédiatement fait suite, un article était publié le 22 mai dans le Lancet contre le traitement proposé par cet illustre médecin mais… dit complotiste. Dès les lendemains de cette publication si ce n’est le jour même, le traitement du charlatan présumé était condamné par l’OMS et même dans les discussions de bistrots tellement le risque d’être pris à parti était grand… Place dès lors au Remdesivir alors même que l’article du Lancet s’est immédiatement (!) avéré être une vraie escroquerie scientifique (mais en aucun cas un complot, étonnant non ?). Il sera définitivement retiré le 4 juin.
La vente du Remdesivir s’est quant à elle très bien passée. Début octobre l’Union Europénne commande 500’000 doses à Gilead pour plus de 1 milliard d’euros[9]. Dans un appel téléphonique avec des investisseurs ce 28 octobre, Daniel O’Day, « chief executive » de Gilead affirmait : “We’re proud to be at the front end of this with a very potent antiviral.”
On le comprend : « Gilead Sciences, said that remdesivir, which has been authorized for emergency use since the spring, had brought in $873 million in revenues so far this year (…) »[10]. Dans cette affaire, tout a été fait pour entraver le traitement du Professeur dit complotiste, TOUT. Si bien qu’à ce jour aucune étude appliquant le protocole précis du médecin n’a été conduite, ou alors, elles ont été stoppées au moment où elles devenaient gênantes, selon le Professeur dit complotiste. Je prends le risque de le citer ici car il me semble ne pas avoir totalement perdu la « tête » malgré le fait qu’il appartienne désormais à la génération « pré-impérialime scientifique » de l’industrie de la santé.
Et la Suisse ? Pour combien avons-nous acheté de doses depuis le mois de juin ? Des milions ? Combien ?
Pour finir cette chronologie, le 20 novembre 2020 l’étude Solidarity de l’OMS déconseille[11] le Remdesivir !
Le scandale ! Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, la Suisse « soigne » ses concitoyens avec un médicament qui n’a aucun effet avéré. Bien sûr, on se consolera du fait qu’il était au moins issu d’un essai randomisé ! (avec placebo en intravéneuse, qu’en pensent les éthiciens ?) contre les études observationnels du Monsieur-le-Professeur de l’ancienne génération. Donc, en attendant que les grandes études crachent la vérité, le Remdesivir se vendait bien, mais s’utilisait sans efficacité aucune. Quelqu’un va-t-il endosser cette responsabilité ? Vous ?
Que je vous le dise, Monsieur le Conseiller fédéral, je me fiche du traitement du prof un peu fou. Oui, un peu fou de proposer un traitement qui semble être efficace (et de nombreuses études – évidemment pas directement soutenues par Gilead – vont aujourd’hui dans ce sens) à seulement 10 CHF, alors que le gens sérieux parlent d’autre chose : 2340 $ par patient pour les 5 jours. Je me fiche de ces traitements car je n’ai pas eu besoin du premier (qui ne m’aurait pas été délivré du fait de la bienveillante limitation à son accès que nos institutions ont mis en place)[12] et j’aurais refusé le Remdesivir. Non, là n’est pas la question que je veux aborder dans cette lettre.
La question est, comme je vous le mentionnais plus haut, que je suis soucieux de la confiance que je porte aux institutions de mon pays et de leurs représentants. Monsieur le Conseiller fédéral, je vous propose de faire dès aujourd’hui toute la lumière sur les rouages de cette affaire et notamment sur de potentiels conflits d’intérêt des personnes privées et des institutions que sont Swissmedic et l’OFSP.
D’ailleurs, j’ai lu que la responsable de l’Office fédéral de la santé publique, Anne Lévy, aurait affirmé :
« Concernant la vaccination contre le Covid-19, elle n’exclut pas de la rendre obligatoire dans certains cas. La loi sur les épidémies prévoit que certaines fonctions ne peuvent être exercées que par des personnes vaccinées, souligne-t-elle. »[13]
La question est simple, est-elle votre cheffe ? A vous par la suite de faire la communication ?
Je dois avouer que je regarde ce que vous vous évertuez à décrire comme une crise terrible avec calme et lucidité. Mais la distance semble toujours plus grande entre « un véritable discours officiel, politique » et la réalité des données scientifiques publiées et cette affaire de Remdesivir révèle des aspects véritablement louches ! Par ailleurs, j’ai toujours trouvé insupportable toutes les désinformations qui ont accompagné ces derniers mois. Mais, Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, vous êtes en train de nous forcer à choisir notre camps entre les non-complotistes et les terribles complotistes. Personnellement, je me demande si certains de ceux que vous appelez « complotistes » n’auraient tout pas simplement des questions tout à fait légitimes sur le fonctionnement de l’institution à laquelle vous appartenez. Qu’en pensez-vous ?
En première conclusion : jackpot de Big Pharma pour un médicament qui ne marche pas, jackpot annoncé pour des vaccins dont sur lesquels nous n’avons aucun recul et dont on ne sait même pas s’ils protègeront véritablement, et annonce ces jours au G20 de la part de la Chine qu’il serait bien de généraliser les certificats de santé par code QR pour répondre à :
“(…) un besoin de standardiser nos politiques et d’établir des voies rapides pour faciliter un flux ordonné des personnes”.[14]
La Suisse va-t-elle appuyer cette impérieuse nécessité ? Tout cela sans même que l’on entende nos autorités se prononcer avec un minimum de recule et de sens critique ?
J’ai été si fier auparavant de voir notre canton de Fribourg offrir une personne si brillante à nos Institutions. Cependant, sans une transparence totale sur ces affaires, ma confiance s’arrête là – au point final de cette lettre. Je n’ai plus aucune confiance, je vous prie de le noter, ni envers l’OFSP et ses annonces et autres communications, ni en Swissmedic et en aucun propos placés dans votre bouche et celle de vos successeurs.
Je crains aujourd’hui ce qu’il restera dans l’histoire de votre passage au Conseil fédéral sans que vous n’ayez rien dit !
- accompagnement en soin palliatif de la démocratie,
- passage vers une science laissée au plus offrant et égémonique,
- dégradation de la notion de société civile à troupeau d’individus masqués à gérer au moyen de quelques technologies et contrôlés par la peur de la maladie. Pardonnez-moi la métaphore !
Pour me donner l’espoir de retrouver un jour confiance envers nos institutions, veuillez s’il vous plaît :
1. Présentez au public comment l’analyse bénéfice/risque du Remdesivir a été faite en vue de son autorisation en Suisse par les « experts de Swissmedic ». D’ailleurs, qui sont-ils au sens du point 2 ?
2. Faire au plus vite toute la lumière sur les conflits d’intérêt des personnes privées et des institutions que sont swissmedic et l’OFSP.
- Quelles industries financent quelles structures (par exemple, montants alloués à des programmes universitaires, hôpitaux, recherches, de manière directe ou indirecte etc.) ?
- Structure des revenus des professionnels de ces agences (qui paye les salaires, ont-ils des actions boursières, revenus annexes versés par l’industrie, défraiment pour des conférences etc.)
- Mettre sur pied une commission d’enquête véritablement indépendante.
3. Pour combien la Suisse a-t-elle acheté de doses de Remdesivir depuis le mois de juin ?
4. Quelqu’un va-t-il endosser la responsabilité d’avoir utilisé un médicament qui ne soigne pas dans le cardre d’une médecine qui revendique la rationnalité scientifique ? Va-t-on faire une estimation du nombre de décès liés à cette erreur d’apréciation ? Quel dédommagement ?
5. Qui commande à l’OFSP ? (Comment fonctionne la prise de décision?)
6. La Suisse va-t-elle entrer dans une ère de la surveillance généralisée par le biais du contrôle de l’état de santé ?
En attendant de pouvoir me faire une idée précise de l’intégrité intellectuelle et morale des gens qui ne cessent d’en faire appel au rationnel, non-étrangers à un phénomène de stigmatisation d’une population « complotiste » qui se laisserait abuser par n’importe quoi, je vous fais part, Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, de l’assurance de ma considération et d’estime.
Comme mentionné, je garde l’espoir d’une confiance renouvelée envers nos Institutions dans les plus brefs délais.
M. X. Y.
Citoyen suisse
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Annexe :
Conflits d’intérêt des auteurs de l’article qui a permis au Remdesivir d’obtenir l’aval de la FDA et – très probablement – de Swissmedic.
Dr. Chu reports receiving consulting fees from Merck and GlaxoSmithKline, grant support from Sanofi Pasteur, and research supplies from Cepheid, Ellume, and Genentech;
Dr. Luetkemeyer, receiving grant support, paid to the University of California, San Francisco, from Gilead;
Dr. Paredes, receiving grant support and advisory fees from Gilead Sciences, Merck Sharp and Dohme, and ViiV Healthcare;
Dr. Touloumi, receiving grant support from Gilead Sciences Europe;
Dr. Benfield, receiving grant support from Pfizer, Novo Nordisk Foundation, Simonsen Foundation, and Lundbeck Foundation, grant support and advisory board fees from GlaxoSmithKline, grant support and lecture fees from Pfizer, teaching fees from Boehringer Ingelheim, grant support and teaching fees from Gilead, and teaching fees and advisory board fees from Merck Sharp and Dohme;
Dr. Fätkenheuer, receiving grant support, advisory board fees, and travel support from Gilead Sciences and Janssen and grant support and advisory board fees from Merck Sharp and Dohme and ViiV Healthcare;
Dr. Kortepeter, receiving consulting fees and serving on a board for Integrum Scientific;
Dr. Pett, receiving grant support from Gilead Sciences and ViiV Healthcare;
Dr. Osinusi, being employed by Gilead Sciences. No other potential conflict of interest relevant to this article was reported. (On note qu’il n’avait pas d’autre conflit d’intérêt que d’être employé par Gilead, cela n’est pas une plaisanterie de la part de l’auteur de cette lettre).
[1] Race to find COVID-19 treatments accelerates, Kupferschmidt K, Cohen J. Science. 2020 Mar 27;367(6485):1412-1413. Consulté sur le site de la Revue médicale suisse : https://www.revmed.ch/covid-19/Remdesivir-un-espoir-fonde-sur-des-bases-rationnelles, consulté le 21 nomvembre 2020.
[2] Selon le site officiel de Swissmedic : https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/erweitert_einsatz_remdesivir.html, consulté le 21 nomvembre 2020.
[3] John H. Beigel, Kay M. Tomashek, Lori E. Dodd et Aneesh K. Mehta, « Remdesivir for the Treatment of Covid-19 — Preliminary Report », New England Journal of Medicine, 0, o 0, , null (consulté le 23 mai 2020).
[4] Selon le journal le Monde du 30 avril 2020, https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/30/covid-19-resultats-contradictoires-pour-l-antiviral-remdesivir_6038304_1650684.html, consulté le 21 nomvembre 2020.
[5] Selon Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Remd%C3%A9sivir#cite_note-27, consulté le 21 nomvembre 2020.
[6] Selon le site de Swissmedic : https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/erweitert_einsatz_remdesivir.html, consulté le 21 nomvembre 2020.
[7] Des résultats encourageants pour le remdesivir, l’antiviral de Gilead, https://www.letemps.ch/sciences/resultats-encourageants-remdesivir-lantiviral-gilead, le 24 nomvembre 2020.
[8] Didier Raoult poursuivi pour « charlatanisme » par l’Ordre des médecins : https://www.lci.fr/sante/didier-raoult-accuse-de-charlatanisme-par-l-ordre-des-medecins-il-n-en-ressortira-rien-assure-son-avocat-2169664.html, consulté le 21 nomvembre 2020.
[9] Selon zone bourse : https://www.zonebourse.com/cours/action/GILEAD-SCIENCES-INC-4876/actualite/GILEAD-contrat-europeen-pour-500-000-doses-de-Remdesivir-31505252/, consulté le 21 nomvembre 2020.
[10] Selon le site healworld.com. https://health.economictimes.indiatimes.com/news/pharma/gileads-covid-drug-is-mediocre-it-will-be-a-blockbuster-anyway-/78962210, consulté le 21 nomvembre 2020.
[11] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-recommends-against-the-use-of-remdesivir-in-covid-19-patients, consulté le 21 nomvembre 2020.
[12] https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/hydroxychloroquine-m-c3-a9decins-menac-c3-a9s-de-sanctions-en-valais/ar-BB1bgE3T, consulté le 21 nomvembre 2020.
[13] Selon 20 minutes, https://www.20min.ch/fr/story/cela-ressemble-a-un-retournement-de-tendance-surtout-en-suisse-romande-161577669211?fbclid=IwAR0sdw4vi7a9KgxGpZP8ez255QINnsnS3miJNmYf78CFnE1BaTUq3IE9bcw, consulté le 21 nomvembre 2020.
[14] Selon le courrier internationnal, https://www.courrierinternational.com/article/deplacements-au-g20-pekin-propose-de-generaliser-les-certificats-de-sante-par-code-qr?utm_source=batch-notif&utm_medium=push-notification&utm_campaign=batch-notif#xtor=CS5-32-[siteweb]-[pushweb], consulté le 21 nomvembre 2020.