Préface du Pr Raoult au livre « Autopsie d’un désastre – mensonges et corruption autour du Covid »

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J’ai modestement mais activement apporté mon soutien tout au long de la crise au Pr Didier Raoult et à ses équipes de l’IHU Méditerranée-Infection.

La raison en est simple : ils ont préservé l’essentiel contre vents et marées, en pratiquant simplement la médecine  là où sous l’injonction délirante de son gouvernement, la France, comme tant d’autres pays hélas, y renonçait !

Les deux principes de base en matière de gestion des épidémies respiratoires, consacrés par la science et les bonnes pratiques, sont en effet de:

a) Laisser les médecins-généralistes soigner leurs patients avec les moyens du bord en tant que premier rideau de soins.

b) Modifier le moins possible le fonctionnement normal de la société.

Ces deux principes cardinaux qui se trouvent dans TOUS les plans pandémie (y compris celui de l’OMS datant de 2019)  ont été jeté aux orties et remplacés dès le mois de mars 2020 par des trains de mesures inutiles et destructrices que l’on savait parfaitement devoir éviter !

Le Pr Raoult et quelques autres n’ont rien cédé face à cette hérésie sanitaire qui a causé de lourds dommages dans la population en frappant en particulier ses groupes les plus vulnérables.

Tout ce qui j’indique ici est aujourd’hui pleinement confirmé.

Avec de surcroît, donc, cette terrible pointe : ces mesures absurdes et dommageables, nous savions de longue date devoir les éviter. Leur imposition a évidemment généré les dégâts qu’elles produisent. Et le bilan final est sans discussion : les deux pays d’Europe qui ont obtenu les meilleurs résultats face au Covid-19 sont ceux qui se sont abstenus de toute mesure de contrainte,  à savoir la Norvège et la Suède.

Confinements, fermetures, masques, couvre-feu, distanciation sociale, systèmes de traçage, passes, tout ce fatras aurait dû être intégralement évité. Seuls l’aération régulière des lieux clos et le lavage des mains ont une utilité avérée. Tout le reste est superstition et pseudo-science mais aussi abus de pouvoir. Et tout cela était parfaitement connu !

C’est ce bilan que je réalise dans mon dernier livre.

Avec cette évidence : si la gestion du Covid-19 en France avait été confiée aux meilleurs des vrais spécialistes, soit au Pr Didier Raoult pour la prise en charge médicale, au Pr Christian Perronne pour la politique de santé publique et le Pr Laurent Toubiana pour l’épidémiologie, la France aurait obtenu les meilleurs résultats de tous les pays occidentaux, encore meilleurs que la Suède et la Norvège (puisque ces deux pays ont eux aussi renoncé contre toute science et tout bon sens aux traitements précoces contre le Covid !)

Et le Covid n’aurait au final qu’été une épidémie bénigne au regard même de la grippe annuelle !

Dans la préface qu’il a bien voulu rédiger en introduction à mon livre, Didier Raoult revient sur l’évolution en cours de la médecine. Avec cette aptitude à penser le réel de manière large et complexe qui est la marque des très grands scientifiques.

A l’encontre de la tendance des soi-disant spécialistes (« faiseurs », « méthodologistes » ou autres « médecins de plateau ») à la pensée étriquée et à l’inculture frappante, les scientifiques de grande classe se distinguent par leur ouverture d’esprit à tous les ordres du savoir. Ils savent convoquer, conjointement à leur expertise disciplinaire de très haut niveau, les lumières de la philosophie, de l’épistémologie, de la sociologie et de l’anthropologie, de l’éthique, de la géographie et de l’histoire, de la psychiatrie, de la littérature et des arts, etc.

Comme l’avait relevé le Pr Christophe de Brouwer, ancien recteur de l’École de santé publique de l’Université libre de Bruxelles, les rendez-vous hebdomadaires de Didier Raoult sur la chaîne YouTube de l’IHU tout au long de cette crise auront été à chaque fois de magistrales leçons de science.

Il est urgent aujourd’hui de cesser de confondre science et scientisme, expertise et promotion médiatique, médecine et politique.

Je remercie le Pr Raoult pour sa préface, en saluant le rôle rien moins qu’historique que lui-même et ses collègues de l’IHU Méditerranée-Infection ont joué au cours de cette crise…

 

Préface au livre « Autopsie d’un désastre – mensonges et corruption autour du Covid » par le Pr Didier Raoult

Il est utile qu’un anthropologue se penche sur l’évolution de nos sociétés et y jette un regard scientifique. Pour ma part, cette crise est l’aboutissement d’une longue évolution sociale qui tend vers l’abandon de la pratique médicale.

L’idée que la médecine est devenue une science exacte gérable sans médecins est en genèse depuis longtemps. Cette médecine scientifique vit dans le déni de la thérapeutique, hormis celle mise au point, évaluée et validée par l’industrie pharmaceutique et ses commensaux (Cochrane Library, journaux scientifiques) l’idée étant de mettre fin à « l’artisanat médical ». Ceci entre dans une évolution plus large de notre société.

Dans les sociétés occidentales, la proportion des métiers du tertiaire est devenue de plus en plus importante passant de 30% à 80% en France en l’espace d’un siècle. La part de ceux qui font, qui agissent au sens définit par Hannah Arendt dans « le destin de l’homme moderne » diminue sans cesse. Ceci s’est traduit par une restriction dramatique du nombre de médecins en France et dans le courant de l’épidémie par des interdictions d’utilisation de médicaments connus depuis des décennies par une diffusion massive de mensonges sur leur toxicité éventuelle (la chloroquine a été dans le courant des années 2000, une année prescrite 1 milliard de fois sans jamais être associée à des atteintes cardiaques pour des traitements d’infections aigues). Par ailleurs, comme la très bien clarifié Ayn Rand dans « la vertu d’égoïsme », la plupart des gens qui vous réduisent en esclavage ou vous contraignent à faire des choses que vous ne voulez pas faire, le font pour votre bien ou pour le bien de la société. Ceci a été vu dans les totalitarismes du 20eme siècle.

Nous avons vécu le premier totalitarisme du 21eme siècle, autour des contraintes thérapeutiques et vaccinales. Non seulement, dans un certain nombre de circonstances, le vaccin été obligatoire. Dire qu’il y avait des doutes sur l’efficacité vaccinale ou sur le rapport couts/bénéfices devenait l’objet de procès médiatiques dignes des procès de Moscou qui rappellent singulièrement « le zéro et l’infini » d’Arthur Koestler ou « la ferme aux animaux » de George Orwell. Le totalitarisme a cette spécificité de ne pas avoir que des contraintes physiques (obéir à la loi) mais également une contrainte morale (vous devez en plus être d’accord). Si vous n’avez pas été d’accord, vous devez publiquement exprimer que vous vous étiez trompé.

Comme dans tous les totalitarismes, on voit exactement la même chose que ce qui a été vu dans l’expérience de ma famille pendant l’occupation et la collaboration : l’obéissance, la délation, les dénonciations et les calomnies qui se rependent à une vitesse stupéfiante.

Enfin personne de raisonnable ne peut vraiment croire que Bill Gates est devenu le meilleur épidémiologiste du monde, le meilleur thérapeute et il est difficile de croire que c’est par hasard qu’il préconise cette vaccination généralisée, associé à un investissement personnel dans l’industrie pharmaceutique et dans celle du vaccin.

L’analyse ne pourra être complète qu’avec un peu de recul, en comprenant que l’industrie de la santé n’est jamais qu’une forme de commerce comme les autres. Son objectif n’est pas le soin et le bien-être mais le gain financier et que comme telle, elle est nécessaire mais doit être contrôlée d’une manière infiniment plus efficace, compte tenu que sa bienfaisance n’est pas nécessairement évidente.

Parmi les rôles de l’industrie pharmaceutique, qui éclaire singulièrement la crise, si l’on accepte de la remettre dans son contexte le problème est celui de l’obsolescence. Des molécules chimiques ne sont jamais obsolètes et ainsi toutes les découvertes chimiques dans le domaine du traitement, réalisées depuis plus de 100 ans, ont généré un capital considérable qui empêche le développement de molécules nouvelles inutiles sauf à éliminer les plus anciennes. C’est ce qui a été fait pour de nombreuses molécules, dont l’Hydroxychloroquine qui n’est qu’un exemple. En ce sens c’est une assez bonne nouvelle, les anciennes molécules qui fonctionnent parfaitement bien, sont fabriquées maintenant par la Chine et l’Inde qui ne paieront pas des sommes extravagantes pour des médicaments qui ne marchent pas mieux que les anciennes molécules.

Ce modèle de l’obsolescence est le destin de notre société basée sur le brevet dont la durée de vie est limitée. Et si nous avons accepté depuis longtemps que les voitures, les instruments électroniques et les ordinateurs et les téléphones portables avaient une obsolescence dont on ne peut plus douter qu’elle soit programmée, il faut bien comprendre que ce modèle s’applique aussi aux molécules médicamenteuses.

Par ailleurs, la vitesse d’information, la manipulation massive de l’information digitale permet à ceux qui en ont les moyens, d’influencer d’une manière spectaculaire toute l’information qu’il s’agisse de Wikipédia, des réseaux sociaux, de la télévision. Cela empêche, sauf à trouver sans arrêt des alternatives à l’information, d’avoir une vision claire de la situation au cours de ce type d’événement.

Jean Baudrillard avait décrit cela dans « simulacre et simulation » avec ce sens de l’anticipation extraordinaire qu’on lui connaît. Il faut dire que dans l’ère digitale, l’hyperréalité c’est-à-dire la réalité purement digitale déconnectée totalement de la réalité finirait par prendre le dessus. L’exemple le plus spectaculaire était celui d’énormes manipulations qui ont permis le Lancet-gate sur l’arrêt de l’Hydroxychloroquine qui n’a plus jamais pu être considéré comme un médicament banal prescrit des milliards de fois car l’information digitale, l’hyperréalité avait pris le dessus sur la réalité.

Pour finir, la source des informations ne se fait pas d’une manière suffisamment approfondie sur les réseaux sociaux et elle passera par les livres dont celui-ci qui est le bienvenu.

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