Élections : sombre sombre blues en France…

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Comment décrire autrement que par le terme « désolation » le sentiment qui nous étreint devant le simulacre qui vient de se dérouler dans un pays qui fut, en d’autres temps, celui des Lumières, puis des droits de l’homme et du citoyen tout en portant à travers le monde une certaine idée de la démocratie ?

Pourtant, comme l’écrivirent nombre de plumes illustres dont celle de Jean de la Croix, c’est à son point le plus sombre que la nuit s’apprête à céder.

Partout où l’on se tourne, le paysage apparaît à cette heure en effet et ô combien désolant.

L’édifice du totalitarisme déferlant est cependant très fragile. Il suffirait d’un sursaut de conscience des populations et d’un brin de savoir-faire pour mettre l’agenda fasciste et ceux qui le portent à genoux.

L’outrance est aujourd’hui à ce point généralisé que -même si le sang coulera inévitablement comme l’a rappelé un de mes maîtres à penser, le génial (et fort émérite) sociologue Michel Maffesoli- il se pourrait que nous soyons plus proches que nous le percevons de l’effondrement qui signera la fin de cette époque moderne.

 

Laquelle, comme un monstre agonisant, lance ses dernières forces dans une bataille perdue d’avance en une sorte de bouffée délirante où se dévoilent tous ses cynismes les plus abjects, qu’Emmanuel Macron incarne et illustre à la fois si bien et sans même s’en cacher. En vrai sociopathe qu’il est sans le moindre doute hélas selon l’évaluation répétée d’un psychiatre italien qu’il ne serait pas même besoin de consulter tant la symptomatologie du « président » est manifeste pour quiconque connaît moindrement la question…

  • Pour lire « Emmanuel Macron est un psychopathe amoral », selon le psychiatre italien Adriano Segatori sur France Soir : cliquer ici.

Blues et gueule de bois en France donc, comme l’a si bien verbalisé Xavier Azalbert dans un édito intitulé :

  • « Le Monde est fou ». Pour lire : cliquer ici.

 

Pourtant, pourtant, je ne cacherai pas qu’en dépit de ma nature (légèrement) pessimiste, je commence à sentir intuitivement une puissante forme de confiance. Certes, il n’y a là rien d’infaillible… Mais il se pourrait (qui sait ?…) qu’un retournement de situation se fasse avec une rapidité qui pourrait même nous stupéfier.

Cela proviendra-t-il de la révélation d’une fraude électorale qui semble à tout le moins plausible ? D’une prise de guerre en Ukraine, l’Occident y étant lourdement compromis malgré la propagande éhontée ? De la confirmation de l’inutilité totale des pseudo-vaccins ? De l’indiscutable révélation (de plus en plus difficile à occulter) des effets destructeurs de l’expérimentation génique ? Des enquêtes en cours aux États-Unis montrant comment les autorités ont manipulé et truqué la « science » ? Des gesticulations honteuses de l’Union européenne face à la terrifiante perspective d’une liberté d’expression retrouvée sur certains réseaux sociaux ? De la « prise de position » (!) des associations de journalistes (peut-on encore les appeler ainsi ?) s’opposant à  cette même liberté d’expression, définie selon eux comme « dangereuse » -l’exemple Assange ayant manifestement rendu la profession uniformément collabo ?!

Peut-être de nulle part ou d’encore ailleurs, nous verrons.

Pour l’instant, donc, c’est le blues, le dark blues même en France.

Pays qui, je le rappelle souvent fut il n’y a pas si longtemps celui de l’insouciance, de la déconnade, de la légèreté. Et n’est plus qu’un champ de ruines grises et pesantes.

Quand on est dans la m…, rien n’est plus salutaire en effet que de chanter le blues. Chant de la déportation, du déracinement, de l’effondrement, de la ruine et de la déshérence.

Deux très belle plumes au bout des mains de deux très belles femmes ont ciselé des mots expressifs et délicats pour en parler.

L’une est médecin, l’autre entrepreneure.

Avec leur accord dont je les remercie, je reproduis en ces temps de noirceur et de deuil leurs textes qui m’ont si fort parlé. Toute la musique que j’aime

 

APRÈS HIER… (Lendemain d’élection)

Je peux tordre les chiffres dans tous les sens et me les expliquer dix fois différemment, j’ai toujours ce goût amer comme beaucoup ce matin.
Un jour pluvieux. Un jour de deuil lorsqu’on connaît la suite.
Et puis je pense à cela en buvant mon café. Tout défile dans ma tête.
Je pense à ces personnalités complexes et avides de pouvoir qui attribueront toujours aux autres leurs propres démons.
Qui les sauveront de ceux dont ils doivent prétendument se méfier.
Qui les persécuteront encore et encore, pour qu’ils soient victimes afin de pouvoir à chaque fois les sauver.
Une catastrophe par ci, une catastrophe par là. Cela en fait des bouées …
Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à prendre.
Ils rendent coupables ceux qui n’adhèrent pas à leurs manœuvres. En mentant, en inventant avec la plus grande des crédibilités.
Trouvant le piège parfait pour vous réduire à rien si vous vous opposez. Vous êtes com — plo — tistes ou ra — cistes par exemple. Qui veut de cette étiquette? Personne?
Alors ne vous opposez pas. Car en face ils mettront et dépeigneront le pire.
Ce sera donc eux, ou bien vous êtes condamnés.
Ils démontreront par tous les moyens que ce qu’ils ont dit, ils ne l’ont pas dit.
Que le mal qu’ils ont fait était pour faire le bien. Tout est inversé et manipulé pour un autre sauvetage. Une autre glorification.
Pourtant, tout autour est éteint et épuisé.
Pourtant, tant d’autres choses étaient urgemment à régler avant que l’on détourne davantage et que l’on rende malade la société.
Mais ils arriveront même à trouver d’autres responsables minutieusement choisis au fur et à mesure pour payer au cas où ils seraient accusés.
On marche avec eux ou bien on ne marche pas. C’est un choix presque identitaire face au total control.
Vous vous battez depuis des années concrètement contre toute forme de discrimination qu’eux-mêmes ont généré et développé, mais c’est vous au final qui êtes accusé de cela et de ne pas accepter de porter leur chapeau.
J’ai fait un petit retour dans mes origines pour donner ma voix.
Je voulais me confronter à l’exercice insupportable que cette élection a été, car des femmes (et des hommes) se sont battues pour avoir ce droit.
Même s’il n’y a de droit que le nom.
Depuis hier, la majorité est endeuillée et a perdu tout espoir.
La majorité, la vraie.
Ne désespérez pas parce qu’il faut visiblement aller encore plus loin…
Il n’y aura que le temps pour dire les choses et les prouver. Il est déjà en marche. Alors courage… et souriez.
Soyez fier(e)s d’être restés vous-mêmes.
De loin j’ai donné ma voix.
Maintenant je reprends ma vie,
Bonne semaine à tous,

M.F.

 

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« J’ai vu trop de drames », texte du Dr O.M.

Je pense que le danger n’est pas là où il est très apparemment et fallacieusement présenté

Je comprends les craintes

Je comprends les peurs

Je comprends les appréhensions

Je lis et j’écoute ceux qui ont traversé des situations terribles

 

Mais je suis au front, sur le terrain, depuis plus de deux ans

Et ce que j’ai vu, traversé en tant que médecin est insupportable

Et ce qui nous attend dans ce domaine qui est le mien et donc le vôtre comme être humain, sera bien pire demain

J’ai sauvé de l’Interdiction d’être soignés des centaines de personnes qui parce qu’elles avaient atteint un certain âge ne semblait plus mériter de l’être ( soignées) et allaient mourir

Sur quel autel ? Je vous laisse deviner

J’ai vu trop de drames

J’ai tenté de consoler trop de personnes privés d ‘accompagner leurs conjoints, leurs parents, leurs enfants dans leur dernier moment de vie d’ici sans que personne ne puisse leur donner un dernier baiser, une dernière caresse , un simple habit et même une toilette mortuaire

Ces personnes ne feront jamais leur deuil

Et les soignants obligés à ces non-actes ne s’en remettront pas

Et tout cela, au nom d’une science qui n’en a plus le nom

Privant les plus grands soignants ou chercheurs qui hier étaient considérés comme les meilleurs, de seulement exprimer leur position

Même si certains privilégiés ont eu recours à leurs soins ou à leurs conseils !

Un livre sortira bientôt sur le sujet

J’ai côtoyé tellement de témoins traînés dans la boue pour avoir osé présenter leurs points de vue différents

Ils sont toujours à ce jour fiers de leur engagement pour le Vivant, pour la Vie sans retenue, ayant vissé à l’âme , non le sens du sacrifice ou du martyr , mais celui du Service ….de la Vie

S’ils meurent, ils partiront debout

Les extrêmes ne sont pas toujours où l’on croit

Demain je serai probablement virée de mon travail auquel j’ai consacré ma vie

Où est la dictature ?

Mais je peux me regarder sans honte dans un miroir parce que j ‘ai fait comme mes maîtres m’ont appris et parce que je serai fidèle jusqu’au bout à mon serment non d’hypocrite mais d‘ Hippocrate : soigner, accompagner, aimer. Parfois juste tenir une main ….