Le moins que l’on puisse dire est que la dérive collective en cours nous précipitant vers le totalitarisme ne se ralentit pas. Le propre de celui-ci est de ne tolérer aucune alternative à ses croyances et convictions. Il écrit le réel d’une manière dont il est insupportable qu’elle puisse être contestée. On trouve donc un unanimisme (selon le mot fort pertinent du Dr Gourvénec) accompagné d’un dénigrement violent et de la stigmatisation de tous celles et ceux qui osent s’aventurer à contester le narratif imposé.
L’autre caractéristique majeure du totalitarisme est en effet d’écrire d’autorité une version du réel qui en vient à se substituer à celui-ci. L’idéologie de ce à quoi il faut croire (c’est-à-dire la réalité qu’elle affirme) prime la réalité elle-même. Avec ce renversement terrifiant : la réalité, si elle est contraire au dogme, doit être impitoyablement niée et ceux qui la nomment combattus ou ostracisés.
Ce que j’énonce ici est hélas banal, c’est le propre de tout système totalitaire. C’est un motif que je développe en partie dans le Grand Entretien diffusé à la suite du documentaire Hold-Up et c’est hélas bien ce dans quoi nous sommes.
Le traitement précoce de la Covid-19 (avec des macrolides, de l’ivermectine ou le protocole de Marseille) s’avère-t-il efficace ? Il est interdit de l’affirmer au risque d’être combattu, censuré ou même licencié.
L’expérimentation sur la population d’une thérapie génique nouvelle est-elle strictement prohibée par le droit de la santé et en particulier le Code de Nuremberg ? Celles et ceux qui se hasardent à le rappeler sont réduits au statut infamant d’ « antivaxx » et désignés bruyamment à l’opprobre générale.
La létalité et la mortalité réelles de la Covid-19 correspondent-elles à celles d’épidémies respiratoires virales courantes (comme l’influenza) moyennes à forte ? Il est interdit de le nommer sauf à être traité de « complotiste comparant cette terrible pandémie avec une grippette ».
Les mesures dites « sanitaires », basées sur une science médiocre, violent-elles les droits fondamentaux tout en étant nocives pour la santé de la population ? Malheur à qui osera l’énoncer !
Les principes essentiels et les bonnes pratiques en santé publique (notamment l’importance des balances décisionnelles coûts / bénéfices) sont-ils transgressés de manière systématique depuis le début de cette « crise » ? N’allez surtout pas le rappeler !
Si je devais avoir un vœu à formuler en cette pénible fin d’année, ce serait que nous puissions nous éveiller collectivement à cette constatation que la gestion lamentable du Covid-19 et de tout ce qu’il a mis en tension (et donc en lumière) de nos délabrements sociétaux relève pour l’essentiel du fanatisme religieux et non plus ni de la démocratie ni de la science.
RIP ?
Le propre de celles-ci (comme de toute pensée digne de ce nom) est de chercher à poser les bonnes questions, évidemment sans tabous, et à privilégier la recherche de réponses et solutions en respect de la diversité/complémentarité des points de vue et des compétences. Pas de codifier une version unique du réel, en instituant un « Ministère de la vérité » et une police de la pensée.
Or c’est bien -hélas-ce dans quoi nous sommes. Avec un pouvoir totalitaire qui se donne toutes licences, une presse aux ordres qui ne répercute à peu près que les messages prescrits, des réseaux sociaux qui vont jusqu’à censurer des articles scientifiques ou académiques et un public qui subit un lavage de cerveau insensé et à la longue irrésistible.
Un petit exemple parmi tant d’autres ? Ce matin, la Tribune de Genève publie le titre suivant :
C’est faux, c’est évidemment tendancieux pour ne pas dire malhonnête, c’est évidemment paniquant, c’est accessoirement sans doute passible de l’article 258 du code pénal, mais n’allez pas imaginer une seconde que quoi que ce soit de fâcheux en suivra. L’article distord une étude qui relève que la mortalité des patients hospitalisés est supérieure à ce que l’on connaît habituellement avec l’influenza. Ce qui recoupe ce que je dis (avec tant d’autres) depuis mars, à savoir qu’une des complexités rendant l’épidémie de Sars-CoV-2 difficile à penser est que le coronavirus est extraordinairement bénin pour la grande majorité des gens, que ses caractéristiques épidémiologiques en termes de contagiosté, létalité et mortalité sont comparables à l’influenza, avec toutefois cette singularité de provoquer un nombre inhabituel de cas graves, statistiquement limités mais cliniquement problématiques.
Dans le corps de l’article, le journaliste retrouve sa nécessaire rigueur puisqu’il précise en effet :
« Cette étude ne concerne que les patients hospitalisés pour cause de Covid ou de grippe, et ne permet donc pas de comparaison frontale entre les deux maladies », explique Lionel Piroth, l’un des auteurs de l’étude (…) « Plusieurs effets ont pu se conjuguer pour faire varier le taux de mortalité. D’une part, des hôpitaux ont été débordés lors de la première vague de coronavirus, ce qui signifie que certains patients n’ont pas pu être envoyés en réanimation. Ce manque de soins a sans doute eu pour effet de faire grimper les décès liés au Covid. »
Ces chiffres ne tiennent compte que des décès enregistrés à l’hôpital et non pas de ceux constatés en EHPAD ou à domicile. Les deux effets pourraient donc se compenser à peu près, selon le chercheur. »
Il va de soi que ces nuances, en termes d’impact sur le psychisme et la compréhension du lecteur, seront peu de choses au regard du titre dramatique en diable et fortement anxiogène. Et c’est comme cela que de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, on enfume et on terrifie la population en faisant d’une épidémie d’ampleur moyenne à forte une catastrophe sans précédents, tout en flinguant des pans entiers de l’économie et de la société et en brutalisant les gens avec des mesures sans balance bénéfices / risques probante.(Source : OFSP)
Si certains journalistes au sein de la presse française (c’est tout à leur honneur) ont su assurer un débat d’idées digne de ce nom, son étouffement en Suisse comme en Belgique aura été spectaculaire. En se cantonnant aux voix autorisées, les médias romands ont empêché un débat qui devait avoir lieu vraiment, c’est-à-dire avec des experts en santé publique sachant de quoi ils parlent et pas juste des patrons de PME venant se faire dire le catéchisme sanitaire par des médecins hospitaliers ou cantonaux les prenant de haut.
Et oui, la stigmatisation des experts et des penseurs critiques aura elle aussi été sans précédent. Je ne m’en suis jamais caché : n’étant pas spécialiste en épidémiologie des maladies infectieuses, je n’ai fait pour ma part que restituer les analyses des tous meilleurs dans leurs domaines, par exemple et entre autres les Pr Ioannidis, Gupta, Bhattacharya, Kulldorff, Giesecke, Raoult, Perronne, Toussaint et Toubiana. Or la presse romande a totalement ostracisé leur expertise, donnant la parole de manière obsessionnelle (une forme de TOC mental ?) à des seconds couteaux locaux comme Didier Pittet, Laurent Kaiser ou Samia Hurst, qui sont certes d’aimables lieutenants de campagne, mais dont les compétences restent à des gigamètres des meilleurs.
Santé mentale : attention les ballons !
La santé mentale étant mon propre domaine d’expertise épidémiologique, j‘ai cherché à attirer l’attention sur les indicateurs qui sont en train de nous exploser à la figure, tant les dégâts de la gestion calamiteuse de cette crise sont déjà et vont continuer durablement d’être rien moins que catastrophiques. 20% des Français entretiennent actuellement des idéations suicidaires. Une vague de troubles psychiques sans précédent déferle sur les hôpitaux. Les enfants comme les aînés sont touchés violemment- comment ne le seraient-ils pas après des mois de violence et d’abus psychiques graves ?
Avec toujours ces lancinantes questions : tout cela est-il judicieux pour une maladie dont plus de 90% des victimes avaient moins d’une année d’espérance de vie résiduelle ?! Une maladie pour laquelle on avait (bien sûr !) des traitements précoces efficaces. Une maladie pour laquelle des recommandations en santé intelligentes auraient pu aider (le facteur de risque principal des comorbidités de maladies chroniques est réversible en quelques jours ou semaines avec les bonnes interventions) ceci alors que les mesures imposées ont été elles-mêmes pathogènes ?
Ce sont des questions qui auraient dû être posées sachant que les « arbitrages » qui ont été faits (et continuent de l’être) dérogent à toutes les bonnes pratiques en la matière ! Mais bon, débat il n’y aura pas (à quoi bon, un « vaccin » génique expérimental étant disponible…) Ce sera donc le travail des historiens de s’y intéresser. Ça aurait pu (et dû !) être celui des journalistes.
Heureusement, des résistantes et des résistants (appelés ironiquement « rassuristes » par le narratif dominant) se sont partout levés pour tenter d’alerter sur les dérives monstrueuses qui se sont produites. Avec parmi eux les meilleurs tout simplement dans leurs domaines. Il n’y a pas deux centres en France (ni en Suisse ni en Belgique) qui aient le degré d’excellence de l’IHU de Marseille. Christian Perronne a présidé pendant dix ans la Commission des maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique. Les Dr Pascal Sacré et Louis Fouché sont médecins-réanimateurs. Le Pr Dominique Maraninchi est l’ancien directeur de l’agence du médicament (ANSM). Alexandra Henrion-Caude n’est pas médecin mais généticienne, une scientifique remarquable et à la carrière prestigieuse. Le Pr Luc Montagnier est prix Nobel de médecine, Michael Levitt de chimie. Votre modeste serviteur est (quoi qu’on en dise) un des tout bons connaisseurs actuels de la salutogenèse, des déterminants de la santé ainsi que des dispositifs en santé. Bref, des personnalités maîtrisant leurs domaines d’expertise.
Je ne vais pas faire ici de misérabilisme. Nous avons tous choisi cette posture d’opposition et de résistance aux délires en cours en toute connaissance de cause et avec la conscience du prix à payer. Les dynamiques de conformisme social et de violence mimétique à l’encontre des dissidents en cas de crise sont bien connus et documentés. Il n’en reste pas moins que la plupart des gens ne mesurent pas ou préfèrent peut-être ne pas considérer la violence du traitement qui nous a été réservé.
Indignité d’état
C’est dire si l’annonce que Chistian Perronne avait été « dégradé » de son statut de chef par le directeur de l’APHP, Martin Hirsrch, sonne comme une nouvelle ignominie. Comme Didier Raoult, le Pr Perronne avait d’emblée rappelé l’obligation morale du médecin de soigner ses patients, ce d’autant plus que des remèdes efficaces étaient disponibles. Je ne reviendrai pas ici sur la saga crapuleuse menée contre l’hydroxychloroquine, mais la fin des haricots sonne pour ses contempteurs : le Conseil d’État en Italie vient de lever toutes restrictions à sa libre prescription par les médecins de ville, la méta-analyse compilant maintenant 172 études montre que 100% de celles qui portent sur l’usage précoce du remède démontre une efficacité importante, et une étude à paraître prochainement établit à 85% la réduction du nombre d’hospitalisations pour les patients traités par le protocole de Marseille contre groupe-témoin.
Ce qui veut bel et bien dire que l’immense majorité des décès aurait pu être évités, comme le Pr Perronne l’a dit et comme j’en ai alerté mes lectrices et lecteurs dès la mi-mars. Et que nos autorités sanitaires et politiques auront à rendre compte de comment et pourquoi ils ont, de manière sans précédent dans l’histoire, attenté aux droits de soigner des médecins et au droit d’être soignés des patients, au risque d’être directement responsables par cette décision injustifiable de milliers de morts.
Parmi les griefs qui lui sont adressés, Christian Perronne a de surcroît souligné l’illégalité des décisions du Conseil scientifique, qui s’est assis allégrement sur les garde-fou éthiques imposant par exemple de déclarer ses liens d’intérêt et de se récuser en cas de conflit.
Ainsi que l’absurdité de tests PCR suramplifiés – même l’OMS est à son tour (enfin !) en train de signaler que le « nombre de cas » tel qu’on le calcule encore en Suisse sur la base de ces tests ne veut absolument rien dire !
Que le nombre de décès attribués au Covid avec des tests aboutissant à un taux forcément élevé de faux-positifs est faux.
Que les médecins et hôpitaux se sont vu attribuer des incitations financières à déclarer le plus de cas de Covid possibles.
Que la corruption règne en maître dans le domaine de la médecine comme de la recherche, ce que la Commission européenne et l’ONU reconnaissent pourtant elles-mêmes avec la plus grande clarté.
Que ce qui nous est présenté comme un vaccin (mais constitue en fait une thérapie génique expérimentale) est hasardeux, excessivement dangereux, et ne devrait en aucun cas être autorisé comme c’est actuellement le cas, des effets secondaires imprévisibles et potentiellement graves pouvant se propager sur plusieurs générations comme l’a rappelé le Pr Luc Montagnier.
Bref, trop de vérités pour un seul homme, rassemblée en une gerbe dans l’intitulé de son livre : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Covid-19 : l’union sacrée de l’incompétence et l’arrogance. » C’est pourtant aussi la conclusion des rapports d’enquête de l’Assemblée nationale et du Sénat français (moins du rapport Pittet, plutôt gentil malgré quelques critiques de surface, ce qui était de toute manière la commande). Sans parler des perspectives saignantes (pour celles et ceux qu’ils visent) des poursuites engagées notamment par Mes di Vizio et Brusa contre les acteurs étatiques de ce désastre.
On comprend donc que le Pr Perronne apparaisse « peu confraternel » aux yeux des irresponsables qui ont précipité leur pays dans le chaos et la ruine.
J’exprime pour ma part ici avec la plus grande gravité mon admiration et mon respect au Pr Perronne. Je connais pour le vivre à ma modeste mesure la brutalité, l’injustice et l’ignominie des attaques portées par les seconds couteaux, veules et vils, du système totalitaire qui a pris la main. Médiocratie d’état, mandarins corrompus de multiples manières, journalistes sans scrupules, diffamateurs employés par des officines de formatage de l’opinion (à ce sujet, l’article suivant montre comment les exécutants des basses œuvres s’y prennent pour salir les réputations sur Wikipédia), lâcheté de tous ceux qui préfèrent se voiler la face que se demander comment ou en quoi ils participent de gré ou de force : le paysage actuel n’est pas très beau. Stéphane Hessel rappelait en 2013 :
« Ne pensez pas que la France était résistante ! La résistance c’était une petite fraction de la France. La France était vichyste dans sa grande majorité. Donc si aujourd’hui s’il y a beaucoup de gens qui baissent les bras, il ne faut pas s’en étonner. »
Il n’en est que d’autant plus précieux que des hommes et des femmes courageux osent se lever contre le totalitarisme qui s’impose au pas de charge, nous conduisant dans une direction qu’il est important d’identifier pour ce qu’elle est : la destruction de nos repères et de nos valeurs. Il n’y aura pas de « retour en arrière » comme l’espèrent les naïfs. La panique générée par le Covid permet de noyer le poisson, mais le projet de Great Reset affiché ouvertement par certains est bel et bien ce qui avance au pas de charge et au bruit des bottes (« En Marche » ?!)
Nous avons pourtant comme toujours encore le choix : s’il s’agit de ce que nous voulons collectivement, alors consentons-y en toute connaissance de cause. S’il s’agit par contre d’un « projet de société » et d’un agenda imposés par d’autres (ceux qui détiennent en réalité à le pouvoir de transformer notre société à notre corps défendant), alors la seule option est en effet de résister et de nous battre pour les valeurs qui comptent à nos yeux.
J’adresse ici à nouveau toute ma reconnaissance et mon respect au Pr Christian Perronne ainsi qu’aux Justes qui, ici comme ailleurs, dans les bourrasques de l’histoire et la haine générée par les pouvoirs malsains, résistent pour que les valeurs qui rendent la vie vivable ne sombrent pas sous les coups de boutoirs d’industries qui -comme le Pr Gotzsche nous en avait avertis- fonctionnent désormais selon les principes et les usages du crime organisé.
Pour rappeler les repères éthiques et civilisationnels pour lesquels nous avons désormais à nous battre, je re-publie ci-dessous l’article de France Soir annonçant le soutien apporté il y a exactement une semaine au Pr Perronne par le Syndicat National des Médecins Hospitaliers FO.
Le communiqué commence par :
« L’exercice de la médecine à l’hôpital comme en ville nécessite le respect de règles inscrites dans le code de déontologie médicale et le statut de praticien hospitalier qui protègent notre indépendance professionnelle et autorisent les médecins à débattre entre eux. La place publique n’est pas le bon endroit pour ce débat et détourne de leur rôle les instances médicales. L’instrumentalisation de ces instances à des fins politiques est encore plus condamnable. »
Puis il continue par déplorer la campagne contre le Pr. Perronne
« La campagne dirigée contre notre collègue le Professeur Perronne constitue de ce point de vue une menace pour tous les médecins. La motion de la CME de l’AP-HP condamnant le Pr Perronne s’inscrit malheureusement dans cette campagne. Nous le déplorons. »
Le SNMH FO n’a pas vocation à se prononcer sur les débats scientifiques légitimes concernant les stratégies thérapeutiques. Le syndicat regroupe des médecins hospitaliers de toutes opinions sur la seule base de la défense de leurs intérêts matériels et moraux. C’est pourquoi il ne peut pas accepter qu’un collègue PU-PH ou PH soit attaqué parce que, publiquement, il n’adhère pas à la ligne officielle, au consensus.
Et il s’interroge sur le bienfondé de la demande de Martin Hirsch :
« Y aurait-il bientôt une médecine d’état, une vérité d’état ? La présidence de la CME de l’AP-HP est-elle fondée avec sa demande en direction de Martin Hirsch (directeur de l’AP-HP) de saisine du conseil de l’ordre des Hauts de Seine à l’encontre du Professeur Perronne ? »
Où est la confraternité ? Gare à celui qui n’adhère pas à la vérité officielle ?
Les attaques, menaces, cabales, contre Christian Perronne doivent s’arrêter. La procédure de retrait d’agrément pour l’enseignement en maladie infectieuses et tropicales doit cesser. La motion de la CME doit être abandonnée.
Le SNMH FO défendra tous les médecins dont l’indépendance professionnelle est attaquée et ceux qui, PH ou PU-PH et MCU-PH, sont attaqués dans leurs statuts de médecins hospitaliers ou d’universitaires-fonctionnaires d’Etat avec leurs devoirs et droits.
Pour finir le SNMH FO envisage une démarche commune :
« Le SNMH FO s’adresse à l’ensemble des organisations syndicales de médecins hospitaliers pour envisager une démarche commune contre cette chasse aux sorcières. »
Le communiqué est signé du Dr Cyrille Venet Secrétaire général SNMH FO