Réponse de Réinfocovid suisse au journal Le Temps

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Le Temps ne cesse de décevoir.

Ce média, qui fut un quotidien de référence once upon a time (soit il y a fort fort longtemps), s’est singularisé au cours de l’année écoulée comme n’étant plus qu’une caisse de résonnance de la bien-pensance et de la pensée unique, évitant tout questionnement en valant la peine hors du minuscule périmètre autorisé.

On aurait pu espérer que ce positionnement, assumé de manière quand même un peu stupéfiante par son ancien rédacteur en chef (parti depuis sévir ailleurs), soit dépassé à l’occasion du rachat du titre par une fondation ad hoc.

Il aura vite fallu déchanter.

Un semblant de consultation en ligne ouvert par la nouvelle équipe rédactionnelle avait déjà donné le ton : Le Temps s’étant caractérisé par une détermination infaillible à ne pas aborder certains sujets (comme ceux, primordiaux, des conflits d’intérêts et de la corruption systémique en santé), j’avais saisi cette opportunité pour demander à la nouvelle rédactrice en chef si cela faisait partie de ses intentions d’oser aborder ces questions essentielles pour bien comprendre les tenants et aboutissants de la situation actuelle.

La réponse, en pur style langue de bois digne des services de comm’ d’une grande banque, avait été que le Temps avait toujours eu à cœur de faire un travail journalistique de qualité et continuerait sur cette voie…

Peut-être la proximité avec Heidi News, trop acoquiné avec la Revue médicale suisse, son dogmatisme et ses conflits d’intérêts, s’avère-t-elle rédhibitoire. Ou alors la médiocrité journalistique qui s’est instaurée sous la gouverne de Stéphane Benoît-Godet et Gaël Hürlimann, les co-rédacteurs en chef sortants, est-elle telle qu’elle n’est plus rattrapable.

Quoi qu’il en soit, c’est une sacrée désillusion. La présence de l’ex-président du Conseil d’état genevois, François Longchamp, à la tête de la fondation Aventinus, avait laissé espérer. L’homme est certes un fin connaisseur des réseaux de pouvoir (avec les accointances sinon les compromissions que cela peut impliquer) mais son sens de l’état et du bien public comme une évidente intégrité personnelle laissait augurer qu’on se dirigerait vers du mieux.

Las ! Le Temps et Heidi persévèrent dans la voie improbe qui est désormais devenue la marque de fabrique univoque des médias subventionnés par l’état.

C’est donc sans surprise mais avec déception que l’on avait lu récemment dans cette feuille de chou un article malveillant et mal fichu s’en prenant au collectif Reinfocovid, avec ce pli contemporain de police de la pensée au service d’intérêts douteux : parti-pris systématique, amalgames et autres raccourcis de pensée, assertions gratuites, bref une entreprise de dénigrement sans la moindre plus-value journalistique : la seule info à retirer de cet article était la confirmation que Le Temps n’aime pas ce qui s’oppose à la doxa officielle, ce qu’on savait accessoirement déjà.

C’est par contre avec joie que j’ai pris connaissance de la réponse préparée par les membres du collectif Réinfocovid, que je me fais un plaisir de reproduire ici. Le propos est pertinent, bien charpenté et solidement argumenté, énoncé avec mesure mais vigueur. Un contre-exemple évident à l’indigence de l’article auquel il répond.

Les auteurs disent être en attente d’un retour de la rédaction quant à la publication de ce droit de réponse. Ayant tâté à deux reprises (pour moi-même et en lien avec le Samadhi project, programme culturel que le Temps s’était bien stupidement mis en tête de critiquer), je peux les informer de l’hypothèse la plus probable : la rédaction paye un important cabinet d’avocats lausannois pour répondre que le droit de réponse proposé « pour des raisons techniques » ne correspond pas aux critères en la matière (mais bien sûr sans préciser comment et en quoi…) et ne sera donc pas publié.

Après tout, la perte d’honnêteté et de probité touche tous les volets d’une entreprise et cela ne sera donc guère surprenant. Reste heureusement la possibilité de faire connaître ce droit de réponse autrement et c’est évidemment avec conviction que je re-publie ici cette contradiction d’un article dont la finalité n’était autre que de dénigrer à bon compte une entreprise valeureuse.

Et comme le chantait de manière prémonitoire l’immense Léo :  « avec le temps… »

 

Droit de réponse envoyé au journal le Temps

Voici notre droit de réponse envoyé au journal le Temps, suite à leur article du 20 mars 2021 intitulé: « Un site sème le doute sur la vaccination ». Nous sommes en attente d’un retour de leur part.

Voir le texte de droit de réponse envoyé. (Télécharger: https://www.reinfosante.ch/wp-content/uploads/2021/04/Droit-de-reponse-LE-TEMPS-2-avril-2021.pdf)

Voir notre positionnement AVEC SOURCES. ( Télécharger: https://www.reinfosante.ch/wp-content/uploads/2021/04/LE-TEMPS_Droit-de-reponse_VersionLongue.pdf)


Notre positionnement avec sources:

1- Tout d’abord nous tenons à préciser, que nous n’avons rien à voir avec l’organisation de la manifestation du 20 mars à Berne, ou autre manifestation en Suisse, contrairement à ce qui est affirmé dans le Temps, il s’agit donc de propos graves, mensongers et infondés. Ni le Collectif Santé-Réinfocovid Suisse, ni Réinfocovid.fr ne sont en lien avec celles-ci.

2- En ce qui concerne la diffamation des personnes citées, à savoir Mesdames Delphine HERITIER DE BARROS et Astrid STUCKELBERGER, nous tenons là aussi à rétablir la vérité. La première n’a jamais fait, ni participé à des vidéos, ou interviews, ou articles, ni émissions TV… et est étonnée d’être bien connue « de la sphère sceptique face à la pandémie ». Elle n’a à aucun moment tenu des propos laissant à penser qu’elle nierait l’existence de la covid. Ceci n’est donc que pure spéculation.

En ce qui concerne Astrid STUCKELBERGER, qui est constamment attaquée et dénigrée par ce groupe media (le Temps et Heidinews), nous tenons ici à vous informer de son parcours, au vue du peu de travail d’investigation effectué du côté du Temps:

Tout son parcours professionnel a eu lieu en médecine. En effet, en sus du doctorat, elle a obtenu un Privat-Docent de la Faculté de médecine comme chercheure/enseignante depuis 25 ans a la Faculté de médecine de l’Université de Genève + 10 ans de Chargée de cours à la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne, a travaillé sur les pandémies pendant plus de 3 ans avec l’OMS et avec l’OMS Europe, ainsi que sur le comité d’éthique de l’OMS durant 4 ans. Elle a par ailleurs contribué à L’enseignement international sur les pandémies avec l’OMS et par la suite. Ses lettres de référence de l’OMS entre autres sont objectivement postées sur son site depuis plusieurs mois pour qui veut bien le voir (www.astridstuckelberger.com).

3- Concernant ces mêmes personnes, la journaliste dit : « Malgré plusieurs messages adressés sur l’e-mail de leur site, ni l’une ni l’autre n’ont souhaité répondre à nos questions ». Le message de cette journaliste via notre site date du 18 mars et l’article a été publié le 20 mars, elle ne nous a donc pas laissé le temps d’y répondre. Tous les journalistes qui nous contactent nous ont toujours trouvé et nous leur avons répondu dans les 7 jours.

4- Nous rappelons ici qu’il s’agit d’une récidive de diffamation de la part de ce journal à l’encontre de notre collectif, nous en avions déjà fait les frais et, à l’époque, le droit de réponse du Dr Philippe Saegesser au sujet de l’article au titre mensonger « En Suisse, les soignants anti-vaccins montent au créneau » avait été rejeté. Nous ne sommes pas anti-vaccins, nous appelons à la prudence vis-à-vis de ces vaccins Covid, tenant compte des études scientifiques établies et en cours.

5- Le journal affirme : « Un site sème le doute sur la vaccination ». La  science est l’art du doute. N’est ce pas ? Au contraire d’asséner des vérités ou de dénoncer qui dirait des contre vérités (pour reprendre leurs propos) comme le feraient les inquisiteurs du XV° siècle, nous cherchons à éclairer nos lecteurs avec des informations scientifiques et sourcées ; ce qui n’est manifestement pas le cas de cet article publié sans aucune références scientifique.

Nous  informons de manière claire loyale et honnête nos concitoyens afin qu’ils puissent choisir lors d’un consentement éclairé et libre avec leur médecin de se faire vacciner ou non. C’est le devoir d’un médecin et d’un soignant. Cela devrait être aussi celui du journaliste.

D’ailleurs, sur nos fiches de synthèse vous retrouverez la mention : « Ces informations scientifiques ne sont pas des recommandations médicales. Elles sont destinées à éclairer les patients et à ouvrir un dialogue avec leur médecin lors de la consultation médicale, voire à apporter à ce dernier des informations dont il n’aurait peut-être pas connaissance »

Nous précisons à cette occasion que les vaccins Pfizer, Moderna, Astra zeneca n’ont recu qu’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle signifiant que les études permettant de définir leur efficacité et leur sécurité ne sont pas finie. Dans ce cadre, l’ansm (l’agence nationale de sécurité du médicament en France recommande que : « “La publicité en faveur d’un médicament disposant d’une AMM «conditionnelle» ou octroyée «sous circonstances exceptionnelles», dès lors qu’elle présente des données chiffrées d’efficacité/sécurité, doit préciser le caractère «conditionnel» ou «sous circonstances exceptionnelles», ainsi que les limites exprimées par les autorités de santé quant à la démonstration de l’efficacité et/ou de la sécurité du médicament, » .

Nous sommes très étonnés de constater que de très nombreux documents et articles, parfois même émanents de hautes autorités de santé ne fassent pas figurer cette mention d’AMM conditionnelle ni les limites de sécurité et d’efficacité se trouvant dans le dossier d’AMM conditionnelle.

Conséquemment, nous nous sentons le devoir de donner ces informations à nos concitoyens.

6- « Sous son allure scientifique, la plateforme «Réinfocovid.fr» énonce des contre-vérités sur les manières de lutter contre le coronavirus »

Nous précisons que « allure scientifique » est un jugement de valeur, un mot étiquette sans fondement. Nous serions très heureux qu’ils énoncent de manière précise ce qu’ils appellent « contre-vérités » afin que nous puissions leur répondre de manière scientifique.

7- « Pourtant, la plateforme n’est ni officielle, ni scientifique »

Réinfo Covid n’est pas une plate forme. C’est un collectif de citoyens, de chercheurs, de soignants, de médecins, de hauts fonctionnaires, d’artisans, d’artistes, d’enseignants, de directeurs d’école. Ce n’est pas une émanation des autorités publiques, C’est bien la société en miniature dans ce qu’elle est de plus variée et plurielle. Reinfo covid fournit plus de données scientifiques que de très nombreux journaux avec des articles scientifiques écrits par des chercheurs, des médecins et des scientifiques de haut niveau qui sont toujours sourcés scientifiquement.

8- « il s’agit d’un outil lancé par un collectif de personnes gravitant dans le secteur de la santé, en opposition avec la politique de lutte contre le Covid-19, et qui diffusent une pensée alternative sur le sujet. »

Nous ne gravitons pas dans le secteur de la santé. Une grande partie des membres des collectifs dédiés à l’écriture des articles scientifiques sont des médecins et des universitaires (maitres de conférence et professeurs des universités françaises) qui ne gravitent pas. Ils sont au cœur même de la Santé.

9- « Intox »

Une fois de plus vous le journal se permet de qualifier notre travail d’intox : nous leur redemandons donc de spécifier quelles sont les informations qu’ils tiennent comme telles. Nous nous ferons un plaisir d’y apporter notre réponse scientifique. Faute de quoi ils tombent sous le coup de la diffamation. Les journalistes doivent prendre garde à ce qu’ils écrivent et pensent pouvoir signifier impunément.

10- « Ce qui pose problème, ce sont les documents dits «scientifiques», qui brouillent les pistes et peuvent s’avérer dangereux. Au début de l’année, Réinfocovid.fr publiait ainsi un protocole pour soigner les malades du covid, à base notamment de zinc et de vitamine D. Le document n’est plus en ligne, et pour cause: l’Ordre des médecins a saisi les autorités sanitaires qui ont ouvert une enquête, rapportait en février dernier Le Monde. »

Aucun de nos documents ne brouillent les pistes mais cherchent à donner aux concitoyens des informations que personne ne leur donne. Jugent-ils donc que donner des informations est dangereux ? Attention, ceci porte un nom dans l’histoire.

Concernant ce qu’ils appellent « protocole », nous répondons qu’il s’agit d’une proposition de traitement afin d’ouvrir un dialogue avec nos autorités et nos professionnels de santé.

Ce document n’a jamais été enlevé du site : ils sont manifestement très mal renseignés, en voici le lien : https://reinfocovid.fr/coordination-covid-19/ qui s’intitule : « Coordination Santé Libre: proposition thérapeutique pour soigner la Covid-19 en phase précoce » et en Suisse, sur le site du Collectif Santé: https://www.reinfosante.ch/wp-content/uploads/2021/02/2-Groupe_de_travail_PREVENTION___THERAPEUTIQUE-1-1.pdf

Lors de la diffusion de la fiche « vaccin pfizer » du 01/02/ 2021, il n’y avait aucun arguments scientifiques en faveur dune protection contre les formes graves avec hospitalisation. Ceci a déjà été signalé une première fois dans notre réponse aux critiques du CHU de Liège que voici:

    • Malgré plus de 18.000 personnes dans chacun des groupes (vaccinés et placébo), la puissance pour tester l’efficacité sur les formes sévères et/ou la mortalité n’est pas atteinte en raison de la faible fréquence des formes graves et des décès ….
    • Ainsi, d’après le tableau de résultats n°12 du dossier d’AMM conditionnelle sur le site de l’agence européenne du médicament fourni par Pfizer concernant l’efficacité sur les formes sévères de COVID-19, nous constatons que l’intervalle de confiance va de -124.8 à 96.3%. Cet intervalle de confiance englobant le zéro, il n’est donc pas prouvé que le vaccin protège des formes sévères de la COVID-19.
    • D’ailleurs, quelques pages plus loin de ce même document (p93), il est noté que la rareté relative des cas sévères nécessiterait soit une plus grande population d’étude et/ou une durée plus longue de l’étude pour avoir un pouvoir statistique suffisant.

1- « Cette efficacité semble se maintenir à travers divers sous-groupes évalués selon leur âge, sexe, origine ethnique et certaines comorbidités. Par contre, les résultats présentés ne peuvent pas confirmer l’efficacité de ce vaccin contre les formes graves de COVID-19, ni contre les formes asymptomatiques, ni chez les personnes de plus de 75 ans. »

2- « Une efficacité contre les formes sévères seulement suggérée : L’évaluation de l’efficacité du vaccin BNT162b contre les formes graves de COVID-19 est rendue délicate par le faible nombre de formes sévères observées : 1 dans le groupe vacciné (sans nécessité d’hospitalisation) et 3 dans le groupe placebo (dont 2 hospitalisations), au moins 7 jours après la seconde injection. Le taux de protection contre ces formes est de 66,4 %, mais avec un intervalle de confiance à 95 % allant de – 124,8 % à 96,3 %, donc ininterprétable. Selon le document de la FDA, « les résultats ne remplissent pas les critères de succès prédéfinis (pour les formes sévères) ». Cela est probablement dû, en partie, à la relative sous-représentation des personnes à risque élevé de forme grave parmi les participants de l’étude de phase 2/3 ».

3- « Les questions relatives à l’efficacité qui demeurent en suspens:

Si les résultats rendus publics par Pfizer/BioNTech et la FDA sont rassurants sur l’efficacité globale du vaccin BNT162b au cours des 2 mois suivant la 2e injection, de nombreuses questions sur cette efficacité demeurent sans réponse :

      • la persistance de la protection obtenue dans le temps ;

      • l’efficacité parmi les populations vulnérables aux formes graves (en particulier les insuffisants rénaux et les personnes immunodéprimées) ;

      • l’efficacité chez les personnes ayant des antécédents de COVID-19 (même si l’analyse post hoc semble suggérer une efficacité dans ce groupe, celui-ci est trop petit pour conclure) ;

      • l’efficacité chez les enfants et les moins de 16 ans ;

      • l’efficacité contre les formes asymptomatiques de la COVID-19 ;

      • l’efficacité contre les formes graves et l’effet sur la mortalité ;

      • l’efficacité contre les effets à long terme des infections acquises malgré le vaccin ;

      • l’efficacité sur la transmission du virus en cas de contamination d’une personne malgré le vaccin ;

      • le futur de cette efficacité si la pandémie venait à évoluer (mutations de SARS-CoV-2 par exemple). »

 

11- Nous remercions Alessandro DIANA, porte-parole clé dans les médias pour la défense des vaccins en général et surtout pour promotion de vaccins contre le SRAS-CoV-2, d’avoir pu répondre en un jour à la sollicitation de la journaliste, et nous n’oserons imaginer qu’il ait pu bénéficier de sa part de plus de temps que nous n’en avons eu pour le faire.

Nous rappelons aussi que M. Diana est membre d’Infovac, de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV), Président du comité scientifique de VacUpdate * (soutenu par les sponsors GlaxoSmithKline SA, Pfizer SA, Baxter et Sanofi) et que les prestations reçues des institutions, en lien avec Dr Diana, de l’industrie pharmaceutique se montent à : pour le HUG : plus de 1,2 million CHF par an (Reçu de la pharma :https://www.pharmagelder.ch/recipient/8915-HUG—H%C3%B4pitaux-Universitaires-de-Gen%C3%A8ve.html) et pour la Clinique des Grangettes : entre 2015 et 2019 : 27 600 CHF (A. Menarini AG  -GlaxoSmithKline – MSD  – Norgine – Pfizer AG  – Vifor Pharma  – Galderma  – Janssen Pharmaceutica  – Zambon / reçu de la pharma : https://www.pharmagelder.ch/recipient/9090-Fondation-des-Grangettes.html )

12- D’autre part si Alessandro Diana fait référence à la nouvelle étude du vaccin en population israelienne parue en févier 2021 dans le New England Journal of Medicine intitulé « BNT162b2 mRNA Covid-19 Vaccine in a Nationwide Mass Vaccination Setting » pour affirmer que le vaccin Pfizer protège des formes graves et des hospitalisations, nous nous permettons d’émettre plusieurs critiques sur cet article.

  • Tout d’abord, nous tenons à souligner les importants conflits d’intérêts des auteurs avec Pfizer notamment : RanBalicer, Noam Barda, Noa Dagan, Mark Katz, EldadKepten, Oren Miron, ShayPerchik déclarent avoir reçu un grant de pfizer n’ayant pas de rapport avec la présente étude. Le Dr Lipsitch fait état de subventions du Morris-Singer Fund, pendant la réalisation de l’étude, de subventions de Pfizer, d’honoraires personnels de Merck,  de Bristol-Meyers Squibb,  de Sanofi Pasteur, de subventions du NIH (États-Unis), subventions du National Institute for HealthResearch (Royaume-Uni), subventions du CDC (États-Unis), subventions de Open Philanthropy. Il a également fourni des conseils non rémunérés sur les vaccins COVID ou les études vaccinales à One Day Sooner (association à but non lucratif),
  • De plus nous soulignons un contrat particulier entre l’état Israélien et Pfizer : en échange d’une sécurisation d’un stock de doses, l’état Israélien donnera accès à Pfizer à un certain nombre de données de santé selon certains articles de presse. En tant que journaliste, c’est leur travail de relever et investiguer ce type d’information.
  • Pour tous ceux qui ne jurent que par les études étude randomisée, nous soulignons que cette étude n’en est pas une. Alors même que ils se permet de dire qu’il n’y a aucune preuve de l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine au motif qu’il n’y aurait aucune étude randomisée (ce qui n’est d’ailleurs pas le cas).
  • Cette étude ne prend pas en compte la population générale : ont été exclus de l’étude les personnes ayant déjà eu un test PCR positif, les personnels soignants et les enfants de moins de 16 ans, les personnes qui ont eu des interactions avec le système de santé au cours des 3 jours précédents pouvant indiquer le début d’une maladie symptomatique et pouvant empêcher la vaccination, les résidents de maisons de retraite, les personnes médicalement confinées à domicile.
  • Dans les annexes de l’étude, les auteurs notent eux même que “l’efficacité globale du vaccin dans notre étude est surestimée car elle n’inclut pas la période de suivi précoce pendant laquelle le vaccin n’a pas d’effet détectable”
  • Les auteurs disent ne pas pouvoir conclure quant à l’efficacité chez les patients avec des facteurs de risque. 

 

13- «Au secours! s’écrie Alessandro Diana. Oui pour une bonne hygiène de vie, oui pour des vitamines, mais cela n’empêche en rien les complications. Quant à l’azithromycine et hydrochloroquine dont ils vantent les bienfaits, les études avec étalon ont clairement démontré leur non-efficacité.»

Nous aussi nous crions « au secours » face à toutes les personnes refusant de considérer les études scientifiques montrant que des traitements sont possibles.

Les personnes à risques de faire des Covid sévères sont très bien connues.  Selon un rapport de la HSCT (source  https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=942 ), parmi les 369 patients admis dans un service de réanimation participant à la surveillance sentinelle du 5 au 20 octobre 2020 en France,

-66% avaient 65 ans ou plus

-90% avaient au moins une comorbidité

-93.7% des hospitalisées en réanimation présentaient des comorbidités (pour 346/369 patients): obésité avec IMC ≥ 30 : 46% ; HTA : 42% ; diabète : 33% ; pathologie cardiaque : 24% ; pathologie pulmonaire : 23% ; immunodépression : 9% ; pathologie rénale : 5% ; cancer : 2% ; pathologie neuromusculaire : 1% ; pathologie hépatique : 1% ; autres : 3%

Nous maintenons qu’une bonne hygiène de vie associant nutrition saine, activité sportive régulière, lutte contre les addictions (alcoolo-tabagique et autres drogues) permettent d’éviter l’obésité, le diabète de type 2, de nombreuses pathologies cardiaques et pulmonaires. Ce qui permettrait donc de diminuer la population à risque de pathologie sévère liées au Covid.

Quant aux autres molécules existantes comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine, l’ivermectine, le zinc, les vitamines, de très nombreuses études existent montrant un effet bénéfique, dont certaines sont des « études avec étalon » comme le dit la journaliste, ce qui doit signifier dans un jargon journalistique pseudoscientifique « randomisées et contrôlées contre placébo » ?

14- « Quant à l’azithromycine et hydrochloroquine dont ils vantent les bienfaits, les études avec étalon ont clairement démontré leur non-efficacité. »

De quelles études parle-t-il concernant l’hydroxychloroquine, celle du « Lancet gate » ayant justifiée l’interdiction de prescrire ce médicament en ville en France à cause d’une étude frauduleuse que le Lancet a depuis retirée ?

Il convient de rappeler que l’hydroxychloroquine a vu sa prescription restreinte aux cas de covid graves hospitaliers et les essais cliniques internationaux stoppés après la publication de deux articles frauduleux de bigdata publiés dans les deux plus grands journaux médicaux au monde :

RETRACTED: Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis. Prof Mandeep R Mehra, MD; Sapan S Desai, MD; Prof Frank Ruschitzka, MD ;Amit N Patel, MD; Published:May 22, 2020DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)31180-6

RETRACTED :Mehra MR, Desai SS, Kuy S, Henry TD, Patel AN. Cardiovascular disease, drug therapy, and mortality in Covid-19. N Engl J Med 2020;382:e102-e102.

Le Professeur Matthieu Million a d’ailleurs démontré une corrélation statistiquement significative entre les conflits d’intérêts et le fait de publier une étude en défaveur de l’hydroxychloroquine. Les études à haut risque de conflits d’intérêts sont les études de Big Data.

Dans cette grande méta analyse regroupant 20 études publiées sur 105040 patients, sur les 4 essais randomisés contrôlés inclus, 3 d’entre eux rapportaient des effets bénéfiques de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge de la Covid-19. (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2052297520300615?via%3Dihub)

Concernant l‘Ivermectine: ELLE DIMINUE MEME LA TRANSMISSION DU VIRUS (ce qui fait de l’ombre au vaccins). De très nombreuses études montrent l’intérêt de l’ivermectine :

  • 68 études scientifiques évaluant l’effet de l’ivermectine sur le SARS-CoV-2 (dont 33 ont été revues par des pairs) avec 50 essais cliniques dont 24 randomisés, puisque vous ne jurez que par les études randomisées, ont montré son efficacité en prophylaxie, en traitement précoce et en traitement tardif. Nous vous invitons à consulter notre article complet sur l’ivermectine à ce lien : https://reinfocovid.fr/science/livermectine-dans-le-traitement-de-la-covid/

Nous ne développerons pas ici toutes les preuves existantes de l’efficacité des traitements évoqués plus haut et renvoyons le lecteur sur le site : https://c19study.com/  sur lequel il trouvera toutes les études sur ces différents traitements.

15- «En ce qui concerne les risques de choc anaphylactique, continue-t-il, c’est juste aussi, mais cela date un peu – avec désormais 400 millions de vaccinés dans le monde, nous avons plus de recul sur les réactions allergiques, qui sont rares, de 2 à 3 sur 1 million.»

Notre document est daté du 1/02/2021, les informations qu’il contient sont donc antérieurs à  cette date. Nous savons comme tout bon scientifique que les données scientifiques évoluent. C’est pour quoi nous datons nos documents.

16- « Bien sûr qu’il y a un certain nombre de contre-vérités sur ce site Réinfocovid.fr, mais en même temps il y a une vraie tentative d’organiser une contre-expertise, qui a été trop longtemps écartée par l’exécutif.»

Dire qu’il y a des contre-vérités sans citer lesquelles est une attitude malhonnête et diffamatoire. Soit ils listent ces « contre-vérités », » infox », « intox » afin que nous puissions y répondre, soit ils n’en parlent pas.

«Mais à part les médias, ou le site de l’Office fédéral de la santé publique, difficile d’en trouver…»

Nous nous posons de plus en plus la question de savoir si les médias, ou les agences publiques, sont vraiment des sources d’informations fiables au vue de toutes les approximations des articles médiatiques et des brochures d’information aux patients parcellaires.

Texte de Louis Fouché, Astrid Stuckelberger et Delphine Héritier De Barros.

 


Voici notre droit de réponse envoyé: Réponse à l’article du Temps du 20 mars 2021

Réponse à l’article du Temps du 20 mars 2021

Les allégations du journal « le Temps » considérées comme erronées sont citées entre guillemets et la rectification factuelle y relative est apportée à la suite.

1. « Un site sème le doute sur la vaccination. »

Nous cherchons à informer nos lecteurs avec des informations scientifiques et sourcées, destinées à éclairer les patients et à leur permettre d’ouvrir un dialogue lors de la consultation avec leur médecin dans une démarche de consentement libre et éclairé.

2. « Réinfo covid énonce des contre- vérités. »

Une contre-vérité est une affirmation contraire à la vérité. Réinfocovid présente des opinions médicales et scientifiques dûment sourcées qui diffèrent de certaines opinions exposées publiquement. Dès lors il ne s’agit pas de contre-vérités mais simplement de divergences d’opinions.

3. « On pourrait prendre le site internet Réinfocovid.fr pour une émanation des autorités sanitaires. »

Cette affirmation est inexacte puisqu’aucun logo relevant de l’autorité publique ne figure sur le site.

Réinfo covid indique de façon claire et transparente qu’il est un collectif regroupant les partenaires sociaux de tous horizons et notamment des médecins. Rien ne laisse à présumer qu’il pourrait s’agir d’une autorité publique.

4. « Il s’agit d’un outil lancé par un collectif de personnes gravitant dans le secteur de la santé. »

Le terme de « personnes gravitant » semble laisser à penser que ces personnes ne sont pas dignes de confiance. Une grande partie des membres des collectifs dédiés à l’écriture des articles scientifiques sont des médecins et des universitaires. Ils ne gravitent pas donc pas dans le secteur la santé, ils sont au cœur même de la santé.

5. « Intox . »

Le terme « intox » semble signifier ici « mauvaises informations, désinformation, fake news »

Il conviendrait déjà de préciser quels propos relèveraient de l’intox ce que le journal ne mentionne pas.

Il est erroné de dire que Réinfocovid propage des intox, les informations figurant  sur le site étant notamment scientifiques mais également dûment sourcées.

6. « Ce qui pose problème ce sont les documents dits « scientifiques », qui brouillent les pistes et peuvent s’avérer dangereux. »

Cette allégation est erronée dans son ensemble, les documents auxquels il est fait référence ne sont pas « dits scientifiques », Ils sont purement et simplement scientifiques.

Ils ne brouillent pas les pistes mais donnent des informations sur des opinions scientifiques et médicales différentes. Par conséquent affirmer que ces documents sont dangereux et erronés constitue une dérive inquiétante vers la suppression du débat médical et scientifique pourtant nécessaire au progrès de la médecine et de la science.

7. « Au début de l’année, Réinfocovid.fr publiait ainsi un protocole pour soigner les malades du covid, à base notamment de zinc et de vitamine D. Le document n’est plus en ligne, et pour cause: l’Ordre des médecins a saisi les autorités sanitaires qui ont ouvert une enquête, rapportait en février dernier Le Monde. »

Il est encore erroné de qualifier ce document de « protocole » puisqu’il s’agit d’une proposition thérapeutiqueafin d’optimiser la capacité de l’organisme à faire face à une infection. Par ailleurs ce document n’a jamais été enlevé du site. Voici le lien https://réinfocovid.fr/coordination-covid-19/ qui s’intitule : « coordination Santé Libre : proposition thérapeutique pour soigner la covid 19 en phase précoce.

8. « Il s’agit là de «note de synthèse» sur les vaccins. L’impression générale, en la lisant, est que les risques encourus en se faisant vacciner semblent élevés. Ce résumé mélange cependant des informations justes et des intox, relève Alessandro Diana, pédiatre infectiologue à la Clinique des Grangettes, à Genève. Celle sur le vaccin Pfizer note par exemple qu’il n’y a «pas d’efficacité montrée pour la prévention des formes graves avec hospitalisation». «Faux, relève Alessandro Diana. »

Il est à nouveau erroné de parler d’intox puisqu’il ne s’agit pas d’informations fausses. En effet l’efficacité du vaccin n’avait pas été démontré le 01/02/2021 lors de la diffusion dudit document. Alessandro Diana n’évoque aucune étude à ce sujet d’ailleurs hormis le fait de prétendre que cela est faux.

Au demeurant le conflit d’intérêt étant la première chose à vérifier lorsqu’un médecin s’exprime, il semble inévitable par soucis de transparence vis à vis du public de rappeler que M. Diana est membre d’Infovac, de la commission fédérale pour la vaccination, Président du comité scientifique de VacUpdate (soutenus par GlaxoSmithKline SA, Pfizer SA, Baxter et Sanofi) et que les prestations reçues de ces institutions de l’industrie pharmaceutique (en lien avec le Dr Diana) se montent à : pour les HUG , 1,2 Mio Chfs; pour la clinique des Grangettes ( lieu de travail du Dr Diana )  entre 2015 et 2019 à 27 600 Chfs .

9. « On y retrouve Astrid Stuckelberger et Delphine Héritier de Barros, bien connue des sphères sceptiques face à la pandémie. La première, titulaire d’un doctorat à l’Université de Genève, a longtemps travaillé sur le vieillissement, et s’est autoproclamée experte du covid depuis plusieurs mois. » 

« bien connue des sphères sceptiques face à la pandémie » :

Madame Héritier De Barros n’a à aucun moment tenu des propos laissant à penser qu’elle nierait l’existence de la covid. Ceci n’est donc que pure spéculation.

Quant à Madame Stuckelberger, elle ne s’est pas « autoproclamée experte du covid ». Les propos de l’article insinuent un doute quant à ses compétences professionnelles. Nous rappelons à toutes fins utiles que le long parcours professionnel de Madame Stuckelberger a toujours eu lieu en médecine. Et outre son doctorat elle a obtenu un Privat-Docent de la Faculté de Genève. Elle a par ailleurs contribué à l’enseignement international sur les pandémies avec l’OMS. (www.astridstuckelberger.com).

Son CV vous permettra de constater par vous-même l’étendue et la qualité des compétences de Madame Stuckelberger.

10. « Malgré plusieurs messages adressés sur l’e-mail de leur site, ni l’une ni l’autre n’ont souhaité répondre à nos questions. »

Cette affirmation est fausse. Un unique e-mail a été envoyé de votre part le 18 mars sur le site du Collectif Santé. Le Temps n’a pas cherché à contacter personnellement, ni Madame Héritier De Barros ni Madame Stuckelberger. L‘article ainsi publié tout juste deux jours plus tard, elles n’ont même pas eu le temps de répondre à l’e-mail du journal. C’est donc une contre vérité d’affirmer qu’elles n’ont pas souhaité s’exprimer puisqu’elles n’en n’ont pas même eu le temps.

11. « Au secours! s’écrie Alessandro Diana. Oui pour une bonne hygiène de vie, oui pour des vitamines, mais cela n’empêche en rien les complications. Quant à l’azithromycine et hydrochloroquine dont ils vantent les bienfaits, les études avec étalon ont clairement démontré leur non-efficacité»

Il ne figure nulle part sur le site de Réinfocovid que les conseils pour améliorer son immunité (vitamines et zinc) seraient la panacée pour lutter contre les formes graves de la Covid. Il s’agit d’une affirmation erronée de M.Diana que le Temps n’a pas pris le soin de vérifier avant la publication.

Quant aux études sur la non-efficacité des traitements azythromicine et HCL, M.Diana n’en cite aucune tout en affirmant l’inefficacité de ceux-ci.

Réinfocovid ne « vante » pas quoi que ce soit puisqu’il présente des opinions scientifiques sourcées. L’efficacité des traitements susmentionnés fait l’objet de diverses études se trouvant sur le site suivant https://c19study.com/.

12 « Samedi 20 mars, le collectif Réinfo Covid organise plusieurs manifestations contre la politique sanitaire en France, à Nice et à Paris, mais aussi en Suisse, à Berne. »

Cette affirmation est totalement fausse concernant la manifestation de Berne. Les représentantes de Réinfo covid Suisse, Mesdames Héritier de Barros et Stuckelberger n’ont pas organisé celle-ci.

Le Temps n’a pas vérifié cette information avant la publication.

13. « Bien sûr qu’il y a un certain nombre de contre-vérités sur ce site Réinfocovid.fr » 

Encore une fois il est erroné de parler de contre-vérités, ce d’autant plus que ces prétendues contre-vérités ne sont pas énumérées par un sociologue qui, de surcroît n’a pas les compétences scientifiques pour évaluer la pertinence des articles scientifiques proposés sur le site.

Nous le répétons, les membres des collectifs dédiés à l’écriture des articles scientifiques sont des médecins, chercheurs et des universitaires.

14 « Face à des plateformes comme Réinfocovid.fr, les spécialistes voudraient donc promouvoir d’autres sources d’information, plus fiables. Mais à part les médias, ou le site de l’Office fédéral de la santé publique, difficile d’en trouver… »

Les informations se trouvant sur le site de Réinfocovid sont scientifiques et dûment sourcées, il est donc faux de prétendre qu’elles ne sont pas fiables.

Concernant la question de la fiabilité des sources, il serait convenable que les médias présentent les leurs et qu’ils procèdent à leur devoir de vérification avant de publier.