Je l’avoue : je me suis fait enguirlander suite à ma dernière publication.
Ce n’est évidemment pas la première fois, ni selon toute vraisemblance la dernière. Comme pour tout, la seule chose qui importe pour rendre l’expérience valable est que cela soit à juste titre.
Et ici, franchement, ça l’était.
Voici donc le message reçu d’une lectrice :
Bonjour,
juste une remarque.
Les réserves rituelles habituelles selon lesquelles, certes pour les plus de 70 ou 75 ans, les vax auraient leur utilité, m’agacent.
Je connais quelqu’un de 93 ans, considéré comme mort du Covid alors qu’il est mort d’avoir été isolé et n’a jamais été malade, bien qu’avec un PCR+.
Pour ma part j’ai quasi 79 ans, problèmes auto-immuns, j’ai eu le Covid, j’ai été soignée correctement dès la connaissance de la contamination et je n’ai eu aucun symptôme.
Je pense que quel que soit l’âge, la seule question qui vaille est qu’il faut soigner les gens, très vite. Les traitements existent. Point.
Je ne vois aucune utilité aux vax sauf d’aggraver l’état inflammatoire des malheureux déjà atteints des fameuses comorbidités.
Ceci dit merci beaucoup pour votre action.
Et ma foi oui, triple oui : cette dame a entièrement raison !
Ce qui m’a fait bien sûr réfléchir. Et voir combien, face aux bombardements d’artillerie lourde à coups d’inversions accusatoires et propos totalitaires auxquels nous faisons face, nous pouvons en effet glisser inconsciemment dans des postures problématiques de sur-adaptation.
La situation est ici bel et bien difficile : les procédés des médias achetés collant mécaniquement l’étiquette socialement infamante d’ « antivaxx » à tout esprit critique au sujet de l’expérimentation génique en cours peut nous conduire à nous sentir obligés de nous dédouaner préventivement de cette accusation. Ce qui fait le jeu bien sûr de l’abus.
Et oui, je dois reconnaître être tombé dans le piège. Pour ne pas apparaître comme ayant une posture dogmatique (ce dont je n’ai de toute manière aucune raison de chercher à me disculper), j’ai laissé ouverte la possibilité que l’injection génique expérimentale puisse se justifier pour les personnes souffrant de fortes comorbidités ou âgées.
Ce qui est à ce stade simplement faux. Outre celle très justement exprimée par ma correspondante, pour la raison suivante : peut-être l’injection génique peut-elle s’avérer in fine avoir un effet protecteur sur ces groupes à risque de la population. Mais en aucun cas sans les préalables requis que les risques aient été correctement évalués (ce qui n’est pas le cas à ce stade) et que l’expérimentation médicale ait été mené à son terme avec rigueur et honnêteté, ce qui n’est pas non plus le cas.
Le résultat de l’équation est le rappel incontournable que les injections géniques expérimentales n’auraient jamais dû être autorisées et ne devraient donc pas être proposées. A qui que ce soit.
Reste bien sûr la question de la liberté de chacun et donc du respect du libre-choix des inoculés.
Dans l’absolu, on doit en effet respecter ce choix et je m’abstiens à titre personnel rigoureusement d’en faire la critique à qui que ce soit -y compris à ceux parmi mes proches qui se sont fait injecter le produit génique.
Toutefois : la triste vérité est que nul en Occident n’a pu, n’a eu les moyens de donner un consentement libre et éclairé. Pour deux raisons :
Tout d’abord, l’information présentée par les autorités médicales et les médecins est fausse parce que faussée.
J’ai à l’esprit un ami qui avait posté sur un réseau social le témoignage suivant : « Après avoir hésité, j’ai demandé conseil à mon médecin et écouté attentivement ses arguments. A l’issue de cette conversation, j’ai accepté en toute connaissance de cause de recevoir le vaccin anti-Covid« .
C’est hélas une truanderie : aux bonnes questions qu’il posait sans doute, le malheureux aura forcément eu droit à une dose massive de propagande assénée par son interlocuteur en blouse blanche, le cas échéant bien sûr cordialement. Mais les médecins au fait de la réalité des risques et des doutes sur la sécurité de l’injection ne peuvent simplement pas en leur âme et conscience inciter leurs patients à devenir les sujets de cette expérimentation hasardeuse – sauf à n’en avoir rien à fiche de leur devenir. En l’espèce, cela prend qu’ils aient été suffisamment manipulés eux-mêmes pour s’autoriser à préconiser l’injection expérimentale de bonne foi – mais de manière inévitablement fallacieuse puisque la « science » mise en avant est falsifiée et qu’il n’y a pas de transparence même sur la composition des produits géniques !
La seconde raison est qu’il y a aujourd’hui une pression sociale et même des formes objectives de contrainte (chantage à la perte d’emploi ou à l’exclusion sociale) qui suppriment purement et simplement les conditions nécessaires au consentement libre et éclairé. Qui les anéantissent.
Ce que l’ancienne conseillère nationale et professeure de droit honoraire Suzette Sandoz a magistralement énoncé dans un article sur son blog du quotidien suisse Le Temps (un acteur majeur hélas du fanatisme « vaccinal ») :
« La campagne en faveur de la vaccination est absolument désastreuse. Tout est mis en œuvre pour contraindre à la vaccination (en particulier l’intimidation de certains médecins, les menaces concernant le personnel soignant, voire certains employés du secteur public, etc.), en traitant les citoyens comme des délinquants, en ostracisant les personnes non vaccinées, alors que les personnes vaccinées peuvent aussi être porteuses des virus et d’autant plus « dangereuses » qu’elles renoncent à toute mesure de sécurité suivant les cas. Disons-le clairement, la vaccination est en fait devenue obligatoire sous la contrainte et la menace. »
On aura beau retourner la question dans tous les sens, on ne peut esquiver ce fatal récif de corail éventrant la coque des pseudo-justifications pseudo-vaccinales.
A l’heure où ces narratifs malhonnêtes et souvent obscènes prennent l’eau de toutes parts, où des adolescents et des jeunes adultes en pleine santé sont sacrifiés en pure perte sur l’autel de l’immoralité et du profit, je présente mes sincères excuses à mes lectrices et lecteurs pour m’être pris les pieds dans le tapis de cette difficile question.
Et en ce qui concerne la réalité des doutes et craintes planant sur cette expérimentation contraire à toutes les règles éthiques et bonnes pratiques en matière de campagnes vaccinales, je renvoie à l’article que nous avons publié hier sur Covidhub.ch.
Doutes et craintes sur les vaccins géniques : cliquer ici.