Le vendredi 23 avril s’est déroulée à Berne une conférence de presse du collectif Printemps2020, qui avait déposé la veille au parlement fédéral une pétition munie de 55’557 signatures réclamant la constitution d’une commission d’enquête indépendante pour faire toute la lumière sur les mesures Covid.
Aimablement sollicité à cette fin, j’en avais été un des tous premiers signataires, au mois de juin de l’an dernier, tant était (et est encore plus aujourd’hui !) évidente la nécessité de mener une investigation rigoureuse sur la somme d’anomalies et d’incohérences observées (tant sur le plan sanitaire que sociétal) dans la gestion de cette épidémie.
Car le grand-public, diligemment désinformé par les autorités et la presse unanimes, ignore à peu près tout de la réalité de cette épidémie (références complémentaires dans le communiqué infra).
Il ignore que la gravité réelle de la « pandémie » est celle d’une grippe habituelle.
Il ignore que les « cas » présentés comme tels après un test PCR positif (à 45CT) ne le sont pas d’un point de vue médical !
Il ignore qu’il n’y a eu dans nos pays en 2020 aucune surmortalité par rapport aux autres années en-dessous de 70 ans pour les hommes et 75 pour les femmes, avec une surmortalité devenant réellement significative uniquement à partir de 85 ans !
Il ignore donc n’avoir encouru (sauf comorbidité associée ou grand âge) aucun danger particulier à cause du Sars-CoV-2 : le risque était équivalent à celui de prendre sa voiture tous les jours pour aller travailler !!!
Il ignore que les chiffres donnés des hospitalisations et des décès dus au Covid sont faux !
Il ignore que les mesures de contrainte n’ont servi à rien.
Il ignore que le port du masque, comme le suggèrent fortement les statistiques de santé infantiles en France, ne protège pas du Covid tout en endommageant la santé (on ne voit de réduction ni du Covid ni des gastro-entérites ni de l’asthme après l’imposition du port du masque mais une forte augmentation des pneumopathies bactériennes – ce qui était prévisible !)
Il ignore que la promotion au forceps d’un vaccin génique douteux est une aberration de santé publique, transgressant différentes recommandations et bonnes pratiques en la matière :
1/ On ne vaccine pas la population entière pour une maladie dont la létalité (Infection Fatality Rate) est de 0,3% en nos contrées ; et pour laquelle de surcroît une prise en soins précoce offre une protection réelle.
2/ On ne vaccine jamais des groupes de la population qui ne courent aucun danger : vacciner des jeunes ou des enfants est profondément contraire à l’éthique puisqu’ils ne sont pas concernés par des Covid graves alors que les « vaccins » géniques contre le Covid (ayant beaucoup plus d’effets indésirables graves que les autre vaccins) peuvent dans un petit nombre de cas (mais que nous sommes incapables aujourd’hui de quantifier honnêtement) provoquer jusqu’à des atteintes irréversibles ou la mort.
3/ Aucune virose respiratoire n’a jamais été jugulée ou éradiquée avec un vaccin ! L’intention évident des pharmas est de créer un abonnement vaccinal (comme pour les services en ligne sur votre ordinateur) où tous les six mois, vous avez besoin de renouveler votre abonnement.
Le nombre d’incohérences dans les décisions prises, toutes orientées dans la même direction au détriment de la santé, du bien-être et de la sécurité de la population, laisse avec un soupçon grave : le Conseil fédéral a-t-il oui ou non privilégié des intérêts privés en les faisant passer avant celui du peuple et des malades ?!
Comme je l’ai énoncé lors de mon intervention (figurant infra), je n’ai pas à ce stade de réponse définitive à cette question. Mais nous devons absolument tirer cette affaire au clair, et immédiatement !
Un motif frappant n’aura échappé qu’aux naïfs et aux azimutés : notre gouvernement comme les « experts » qui le « conseillent » et les médias qu’il paie ont empêché tout débat libre et ouvert. Ils ont à l’inverse cultivé l’opacité, verrouillé la communication d’état dans un registre carrément totalitaire et systématiquement attaqué les voix qui osaient rappeler l’exigence -scientifique et démocratique- d’un vrai débat ou professer une opinion différente de la doxa imposée.
Le British Medical Journal a, comme je l’ai rappelé, récemment tiré (une fois de plus) la sonnette d’alarme en nommant clairement :
La science est actuellement réprimée pour des raisons politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle, et elle est nuisible à la santé publique. Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. Les scientifiques et les experts de la santé le sont également. La pandémie a révélé comment le complexe politico-médical peut être manipulé en cas d’urgence,
ajoutant :
Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent.
Ce passage, que j’ai cité lors de mon intervention, est aujourd’hui l’hypothèse forte en ce qui concerne l’action du Conseil fédéral et celle de la « Task Force scientifique », en réalité un lobby à la solde de l’industrie pharmaco-vaccinale.
Même si ce constat reste hors de la zone de confort de bien des Suisses, les autorités ont gravement dysfonctionné, les contre-pouvoir ont gravement dysfonctionné et c’est désormais au peuple (par le biais du referendum contre la loi Covid-19) qu’il reviendra de se prononcer.
Espérons comme le rappelait Michel Maffesoli dans une analyse pénétrante de ce qu’il appelle la « psycho-pandémie » (replacée avec le génie qui est le sien dans la perspective de la transformation de fond de notre société) que la sagesse populaire saura, saturée de manipulations et de mensonges, prendre la main sur des pseudo-élites qui se sont montrées fortement défaillantes sinon pire…
Vous trouverez infra et dans l’ordre l’allocution que j’ai prononcée lors de cette conférence de presse, la conférence en entier avec quatre autres interventions en allemand et des intermèdes de cabaret absolument hilarants (pour qui comprend la langue de Goethe), le texte du communiqué que j’ai rédigé à l’intention de la presse ainsi que celui bien sûr de la pétition.
Autre chose ? Ah oui, ni la RTS ni Tamédia n’ont jugé que le dépôt d’une pétition signée par plus de 55’000 citoyens méritât ne serait-ce qu’un entreligne. C’est pourtant un nombre significatif, supérieur à celui requis pour faire aboutir un référendum ! Étant donnée la compromission évidente de ces deux entités (comme d’ailleurs l’entier des médias subventionnés) dans la dérive en cours, on n’y verra guère hélas qu’une nième manifestation d’un parti-pris qui les fait de plus en plus apparaître comme les idéologues ou les régies publicitaires du tout-vaccinal.
Dans quelle position se retrouveront-ils si le « vaccin » génique s’avérait avoir des effets indésirables graves à moyen et long-terme ? C’est le genre de temporalité qui n’habite plus aucun esprit dans ces castes, mais ils feraient mieux (dès lors que rien ne permet d’exclure ce scénario, qu’on avait par exemple observé lors de la mise sur le marché précipitée d’un vaccin contre le H1N1) d’y réfléchir.
Le vaccin -si tout va bien- sera peut-être un des éléments du dispositif pour protéger la population, en particulier s’il est réservé comme cela devrait être le cas aux plus de 75 ans, catégorie où le ratio coûts / bénéfices devient à considérer, sachant que les effets indésirables semblent moins violents chez les personnes âgées. En faire LA solution miracle avec une sorte de fétichisme décérébré est forcément problématique.
Voici la liste des personnes participant à la conférence de presse :
- – Dr. iur. Brei Gerald, avocat et membre du comité
- – Dr. med. Heisler Andreas, médecin généraliste, fondateur d’ALETHEIA et membre du comité
- – Michel Jean-Dominique, anthropologue de la santé et premier signataire de Printemps2020
- – Marion Russek, vice-présidente des Amis de la Constitution et membre du comité
- – Ursula Spring, initiatrice de Printemps2020 et membre du comitéEn 2020, Sibylle & Michael Birkenmeier ont dû mettre prématurément un terme à leurs 40 ans de carrière sur les planches. Printemps2020 a tenu à les inviter. Pendant de nombreuses années, tous deux ont posé un regard critique sur l’évolution de notre société. Pour nous, il est évident que ce cabaret est d’actualité.
Covid : une commission d’enquête indépendante est absolument nécessaire !
Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, Genève
L’épisode épidémique en cours depuis une année ne cesse de poser des questions. Alors que tous nos pays se sont préparés de longue date à pouvoir faire face à une pandémie cent à mille fois pire que le Covid-19, nous avons dû constater avec stupéfaction que les plans prévus, efficaces, n’ont pratiquement pas été appliqués[1].
A la place, nos autorités ont imposé de manière autoritaire des mesures qui n’avaient jamais été sérieusement envisagées car on les savait déjà inutiles et nocives.
Comme par exemple le confinement, une mesure moyenâgeuse dont nous savions qu’elle fait beaucoup plus de mal que de bien[2]. Une mesure imposée pourtant par la plupart des états en 2020, sur recommandation de l’OMS influencée par le Parti communiste chinois, comme cela a été révélé depuis[3].
Les trois conditions requises pour que des mesures limitant temporairement les droits fondamentaux soient acceptables sont qu’elles soient :
– absolument nécessaires,
– assurément efficaces et
– cadrées par une loi et limitées dans le temps.
Ni le port du masque en population générale, ni les confinements et fermetures, ni la mise en quarantaine de personnes saines[4], ni la multiplication à large échelle de tests PCR dévoyés[5] (donnant des résultats lourdement erronés) ni l’interdiction de traitements précoces employés avec succès dans d’autres pays[6], ni la fuite en avant vers une expérimentation génique (« vaccin ») à haut risque[7] ne répondent à ces conditions.
Les mesures prises ont précipité vers la précarité et/ou la faillite des centaines de milliers de restaurateurs, commerçants, indépendant et entrepreneurs, spoliés de leur droit de gagner honnêtement leur vie par des décisions arbitraires et absurdes. Elles ont impacté de manière dramatique la santé physique et psychique mais aussi la sécurité et les conditions de vie de la population. En pure perte.
Elles auront traumatisé la population de notre pays, qui a cru être exposée à un danger terrible alors que la mortalité 2020 aura été équivalente à celle de 2015 et que les personnes de moins de 70 ans n’auront couru aucun risque différent de n’importe quelle autre année[8] !
On a appris que la « Task Force scientifique » (en réalité un lobby) s’était auto-constituée et imposée au Conseil fédéral[9]. Ses prédictions et recommandations auront été une longue suite de faussetés et de communications alarmantes, normalement interdites par le code pénal (art. 258).
Toutes les données importantes (comme le nombre de « cas », le nombre d’hospitalisations et de décès dus au Covid[10] ou la surmortalité 2020) ont été biaisées ou manipulées d’une manière contraire aux bonnes pratiques dans une unique direction : entretenir la peur à tout prix.
La santé est, selon les organisations internationales[11], les centres d’éthique des universités[12] et les revues scientifiques[13], un des domaines les plus touchés par la corruption, y compris dans notre pays. Le British Medical Journal l’a exprimé aussi clairement que possible en novembre 2020 dans un retentissant éditorial intitulé « Lorsque la bonne science est réprimée par le complexe médico-politique, des gens meurent[14]. » :
La science est actuellement réprimée pour des raisons politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle, et elle est nuisible à la santé publique. Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. Les scientifiques et les experts de la santé le sont également. La pandémie a révélé comment le complexe politico-médical peut être manipulé en cas d’urgence,
ajoutant :
Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent.
Dans notre pays également, le Conseil fédéral semble avoir systématiquement pris le parti d’intérêts privés au détriment de la santé et de la sécurité de la population. La succession de mauvaises décisions appuyées sur de mauvaises recommandations réclame que soit réalisé un bilan sans concessions.
Laisser aux responsables de cette situation le soin d’évaluer leur action est incompatible avec le besoin de transparence, de rigueur et de probité nécessaire – toutes valeurs fondamentales qui ont été bien trop absentes jusqu’à aujourd’hui de la gestion de cette crise.
[1] Douste-Blazy Philippe, Maladie française – Pandémie : et pourtant tout avait été préparé ! L’Archipel, octobre 2020
[2] Ropert Pierre, Depuis 600 ans, « la quarantaine n’est absolument pas une solution », entretien avec Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), France Culture, 4 mars 2020
Hel Guedj Johan-Frédérik, Nous avons eu recours à une mesure médiévale pour lutter contre une pandémie du XXIe siècle, entretien avec J Olivier Faure, historien de la santé, professeur d’Histoire à l’université de Lyon-III, L’Echo, 23 mai 2020
[3] Senger Michael P et al., The Chinese Communist Party’s Global Lockdown Fraud, Request for expedited federal investigation into scientific fraud in COVID‑19 public health policies, https://ccpgloballockdownfraud.medium.com/the-chinese-communist-partys-global-lockdown-fraud-88e1a7286c2b#_ftnref254
[4] Bendavid, E, Oh, C, Bhattacharya, J, Ioannidis, JPA. Assessing mandatory stay‐at‐home and business closure effects on the spread of COVID‐19. Eur J Clin Invest. 2021; 51:e13484
Prof Heneghan Carl & JeffersonTom, The ten worst Covid decision-making failures, The Spectator, 1 november 2020
[5] Stand for Health Freedom, The Problems with PCR Testing – Why Public Officials Shouldn’t Base Restrictions on PCR Tests, February 3, 2021. https://standforhealthfreedom.com/wp-content/uploads/2021/01/The-Problems-With-PCR-Testing.pdf
[6] Italie : les traitements précoces marchent et sont approuvés par le Sénat italien, Dr Stramezz, Les Débriefings, France Soir, 11 avril 2021
Dr Maudrux Gérard, Pourquoi l’Ivermectine est probablement le meilleur traitement de la Covid, Le Blog de Laurent Mucchielli, Mediapart, 25 févr. 2021
[7] Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, Covid-19 : Rapport d’expertise sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM, 25 décembre 2020, https://criigen.org/rapport-dexpertise-sur-les-vaccins-genetiquement-modifie/
[8] Balli-Frantz Fabien, Coronavirus / Covid-19: bilan préliminaire de la mortalité en 2020, Bon pour la tête, 11 janvier 2021
Pavan Vincent, Mortalité : on ne meurt pas plus en 2020 qu’en 2015, Conseil scientifique indépendant (vidéo) 19 avril 2021, https://www.youtube.com/watch?v=8y6jwsbs7DQ
Fernique Thomas, It’s the demography, stupid !, Université Sorbonne Paris-Nord, https://lipn.univ-paris13.fr/~fernique/temp/covid_demographie.pdf
[9] Riva Catherine et Tinari Serena, Science en mode pandémique : l’étrange cas de la Swiss National COVID-19 Science Task Force, Re-check.ch, 19 février 2021
[10] Held-Khawam Liliane, COVID, Les statistiques suisses tournent à la farce ! Les preuves de la falsification s’accumulent, 21 février, https://lilianeheldkhawam.com/2021/02/21/covid-les-statistiques-suisses-tournent-a-la-farce-les-preuves-de-la-falsification-saccumulent/
[11] Rapport de la commission au conseil et au parlement européen, Rapport anticorruption de l’UE, 3 février 2014, https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/default/files/e-library/documents/policies/organized-crime-and-human-trafficking/corruption/docs/acr_2014_fr.pdf
[12] Rodwin, Marc A., Institutional Corruption and the Pharmaceutical Policy (December 6, 2013). Journal of Law, Medicine and Ethics, Vol. 41, p, 544, 2013, Suffolk University Law School Research Paper No. 13-25, Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=2298140
[13] Horton Richard, Offline: What is medicine’s 5 sigma?, The Lancet, Volume 385, ISSUE 9976, P1380, April 11, 2015 https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(15)60696-1/fulltext#articleInformation
[14] Abbasi K. Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science, BMJ 2020; 371 :m4425 doi:10.1136/bmj.m4425
Texte de la pétition Printemps2020 en format pdf : cliquer ici.