La fabrication du désastre – Qui ? Pourquoi ? Comment ?

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Après des mois de labeur, je suis heureux de présenter mon nouveau livre.

Après « Autopsie d’un désastre, mensonges et corruption autour du Covid », qui réalisait un bilan complet de la gestion catastrophique de l’épidémie de Covid-19, ce second tome aborde les questions sur lesquelles débouche le constat que tout, dans la gestion de l’épidémie, s’est fait à l’encontre de la vraie science et des bonnes pratiques en la matière.

 

Pourquoi et comment en est-on venu à mettre en échec une science solide et tous les plans pandémie qui en étaient issus pour imposer des mesures connues pour être inutiles et dommageables (comme les confinements, les fermetures des écoles, commerces et restaurants, les systèmes de traçage, le port du masque, etc.) ?! Tout en mettant en échec les traitements précoces disponibles et le droit de soigner des médecins, pour contraindre les populations à se soumettre à une expérimentation génique en réalité – à l’inverse de tout ce qui a été dit- inefficace et dangereuse…

Pourquoi et comment des campagnes de destruction de réputation visant les vrais experts ont-elles été systématiquement déployées et a-t-on réservé l’espace médiatique à des pseudo-experts véreux qui ont désinformé de manière forcenée la population ?!

Pourquoi et comment a-t-on menti sur absolument tout, de l’origine du virus et du « vaccin » (dont nous avons désormais la preuve qu’ils ont été créés en parallèle dans des laboratoires bio-militaires états-uniens) jusqu’à la manipulation générale des données, pour faire passer un épisode épidémique banal pour une effroyable pandémie ?!

J’aborde dans ce nouvel ouvrage les différents facettes de cette manipulation intentionnelle et délibérée, soigneusement préparée et répétée au long de deux décennies, en décrivant la machine de propagande qui a été déployée.

Cet travail d’investigation et d’analyse montre qu’il s’est agi d’une opération de grande envergure, un véritable « crime d’État contre les populations« , combinée à une tentative de coup d’État planétaire perpétré par une oligarchie mondialisée… qui ne s’en cache même pas !

Le tout rendu possible par une corruption systémique généralisée des milieux politiques, médicaux et médiatiques ainsi que de la technostructure de nos états.

Ce nouvel ouvrage avance une abondance de références documentaires permettant à chacun de vérifier par lui-même la réalité de ce que je décris ici en allant à l’essentiel.

La doxa du Covid aura été une manipulation tellement énorme que réaliser à quoi nous avons eu à faire aura été hors d’atteinte pour la plupart des gens. Le célèbre linguiste Noam Chomsky nous avait pourtant prévenu…

« La population en général ne sait pas ce qui est en train de se passer. Et elle ne sait même pas qu’elle ne le sait pas. »

Un constat repris par le lanceur d’alerte Edward Snowden…

Vous ne réalisez pas à quel point il est difficile d’exposer la vérité dans un monde rempli de gens qui ne sont pas conscients de vivre dans le mensonge.

Avec « La fabrication du désastre – les années Covid 19 : crimes contre la démocratie et déferlement totalitaire« , (à peu près) tout est exposé au grand jour !

Désormais disponible en librairie ou directement chez l’éditeur.

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Table des matières :

Préface du Pr Christian Perronne

Introduction

1. Une opération, mais laquelle ?

2. Un basculement « made in China »

3. Une préparation de longue date

4. Tony, Bill, Tedros, Ursula, Klaus et les autres…

5. Un contexte à haut risque

6. Médias : l’arme fatale ?!

7. Ingénierie sociale et propagande

8. La militarisation de l’information

9. Le déferlement totalitaire

10. Un coup d’État planétaire

Conclusion

Postface de Mme Hélène Strohl et du Pr Michel Maffesoli

  • Pour télécharger la table des matières détaillée : cliquer ici.

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Introduction

Le monde se divise désormais en deux catégories :

Ceux qui croient encore au récit sur le Covid et ceux qui se disent « Quoi, des gens y croient encore ! »

Alexis Haupt, philosophe [1]

 

Nos ancêtres les Gaulois, nous dit-on, avaient pour unique peur que le ciel leur tombe sur la tête. En regardant en arrière, nous sommes nombreux à avoir l’impression que c’est ce qui nous est arrivé un certain jour de mars 2020, lorsqu’un président de la République est venu nous raconter, sur un ton épique, que nous étions en guerre, et que nous faisions face à un redoutable ennemi, invisible, prêt à venir, jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes… « Justifiant » l’imposition d’un état d’urgence suspendant les droits et les libertés fondamentales…

Si le ciel nous est tombé sur la tête, s’il s’est bien produit un événement d’une gravité extrême, ce ne fut toutefois pas à cause d’un malheureux virus, mais du fait de la folie qui s’est emparée de notre société à partir de ce jour-là.

Le non-sens sanitaire

J’ai traité la question du non-sens intégral qu’aura constitué la réponse prétendument sanitaire à l’épidémie de Covid-19 de manière exhaustive dans mon précédent ouvrage, Autopsie d’un désastre[2], qui constitue en sorte le premier tome de ce livre.

La doxa du Covid, comme l’a appelée Laurent Mucchielli, est ce récit constitué de quatre blocs, cohérents et crédibles en apparence (si l’on ne dispose pas des bonnes informations et des bonne références), qui s’articule comme suit :

  • Un virus extrêmement dangereux, tel que nous n’en avons pas connu depuis la grippe espagnole, déferle sur nos pays ;
  • Nous ne disposons d’aucun moyen prophylactique ou curatif pour nous en protéger ;
  • Nous devons en conséquence nous plier à des mesures de contrainte comme les confinements, les fermetures d’écoles, des commerces et des restaurants, le port du masque, des systèmes de traçage, etc. ;
  • Ceci dans l’attente de la seule planche de salut possible : un vaccin produit à toute vitesse grâce aux prodiges de la science.[3]

Avec la panique de circonstance, dont on a les preuves qu’elle fut délibérément provoquée[4], cela pouvait paraître convaincant. Seulement voilà : tout, absolument tout dans ce récit était faux.

Faux de A à Z, du début à la fin. Les affirmations sur l’origine du SRAS-CoV-2 étaient fausses : le virus circulait déjà sur différents continents depuis au moins l’été 2019[5]. En outre, il est aujourd’hui établi qu’il a bel et bien été fabriqué en laboratoire, fruit d’un travail s’étalant sur deux bonnes décennies.[6]

Son apparition en décembre 2019 dans la ville de Wuhan avec toutes les images dont nous avons alors été bombardés, avec ces intervenants en scaphandre de protection, ces passants tombant raides morts sur place dans la rue à cause du Covid, la construction en urgence d’un hôpital pour accueillir les malades, tout cela n’était qu’un simulacre, une pure mise en scène – comme nous le montrerons plus loin.

On a su très vite que la morbidité et la létalité du SRAS-CoV-2 étaient en réalité équivalentes à celle d’une grippe banale[7]. Les indicateurs ont été systématiquement truqués pour faire croire à une mortalité et une dangerosité inhabituelles, que tout un chacun était à risque de développer une forme grave de la maladie ou même d’en mourir, que les hôpitaux risquaient l’engorgement, que des rebonds épidémiques se succédaient, que les injections géniques offraient une protection…

Toutes affirmations elles aussi parfaitement fausses mais martelées obsessionnellement et dans un psittacisme assourdissant par les responsables politiques, les experts de plateaux et les médias.

Une cabale invraisemblable a été montée pour disqualifier les traitements précoces disponibles, au prix de campagnes de presse et de la production d’articles « scientifiques » frauduleux. Pourtant, nous disposons littéralement de milliers d’études démontrant qu’une bonne dizaine de médicaments couramment prescrits par les médecins, avec un excellent profil de sécurité, ont une efficacité probante pour le traitement du Covid.[8] Leur prescription aurait permis de protéger de manière décisive les personnes à risque. On a préféré les interdire et poursuivre les malheureux médecins qui osaient les prescrire avec succès et à la satisfaction de leurs patients…

On nous a d’emblée affirmé que le vaccin serait la seule et unique solution. Pourtant, le ministre britannique de la Santé avait été informé dès le mois de février 2020 que « la létalité réelle du Covid (était) trop faible pour envisager une procédure de mise sur le marché accélérée d’un vaccin »[9]. La technologie dite à ARN messager ne s’était jamais montrée ni sûre ni efficacedans aucun essai clinique antérieur au Covid[10]. On sait par ailleurs que produire un vaccin contre des coronavirus, qui mutent en permanence, était une idée tenue pour déraisonnable et même extravagante jusque-là[11] !

Pour faire bonne mesure, il est apparu que, contrairement aux balivernes qui nous ont été racontées, la création des injections géniques à ARN messager contre le SRAS-CoV-2 s’est faite dans les mêmes laboratoires militaires que ceux qui ont produit le virus, en parallèle à la création de celui-ci.[12] Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, a ainsi expliqué publiquement, à Davos, en janvier 2023, qu’il avait informé ses équipes dans le courant de l’année 2019 qu’il faudrait produire des milliards de doses d’injections à ARNm l’année suivante, provoquant leur stupéfaction[13] !

Cette technologie est certes hautement prometteuse, mais les spécialistes estiment qu’il faudra au moins une vingtaine d’années pour la développer d’une manière qui soit suffisamment sûre. Elle a été mise sur le marché précipitamment, alors que les essais cliniques présentés à l’appui des demandes d’autorisation étaient bourrés de transgressions des bonnes pratiques et même de falsifications[14], que des paramètres essentiels comme la génotoxicité et l’oncogénicité n’ont pas été évalués, et avec des campagnes de propagande et d’endoctrinement aussi massives que malhonnêtes[15].

Jamais les signaux d’alerte de la pharmacovigilance vaccinale n’ont été aussi forts,[16] mais il aura suffi de quelques modélisations de derrière les fagots pour prétendre que les injections avaient sauvé des dizaines de millions de vies, là où les estimations les plus fiables, hélas, estiment qu’elles ont causé au moins 17 millions de morts à l’échelle mondiale[17]… Avec l’apparition très préoccupante d’une surmortalité générale dans toutes les classes d’âge, corrélée temporellement avec les campagnes d’injection et largement supérieure à celle attribuée au Covid en 2020, sans que cela ne suscite le moindre intérêt de la part des autorités de nos pays…

 

La génération des dommages

Les mesures de contrainte qui ont été présentées comme nécessaires étaient connues de longue date pour être inutiles et pour produire de lourds dégâts, et donc à éviter. Leurs conséquences dommageables sur les plans sanitaire, psychologique, économique, social, culturel, juridique, politique, spirituel et même civilisationnel se seront en effet avérées dramatiques, hélas.

Verrouillée par la doxa et la pression au conformisme, la politique sanitaire sera rapidement devenue tautologique et autoréférentielle. Les vraies données étant occultées, la lourdeur des mesures de contrainte tenait lieu de justification implicite. Le fait que des mesures aussi extrêmes soient imposées prouvait en soi – en quelque sorte – à quel point le virus était dangereux !

Les mesures elles-mêmes ont constitué la seule cause de dommages sur la santé et la vie des personnes[18]. En leur absence, l’épidémie aurait été gérée avec succès, les médecins de ville soignant les malades, comme cela s’est fait spontanément entre l’été 2019 et le mois de mars 2020, d’une manière qui l’aurait même rendue invisible !

Selon un phénomène parfaitement connu auparavant, c’est bien le confinement généralisé de la population associé à la privation de soins qui a fait exploser le nombre de cas graves[19].

Et c’est bien là toute la perversité de l’affaire : en court-circuitant les bonnes réponses, celles prévues dans les plans pandémie, et en leur substituant des mesures absurdes et dommageables, on a généré des dégâts qui ne se seraient pas produits sans cela.

On a alors laissé les personnes à risque, privées de soins, se décompenser à domicile pour finalement les hospitaliser tardivement, les intubant souvent d’emblée (alors que cette procédure est à éviter à tout prix comme nous le verrons plus loin), en concentrant les malheureux sur un nombre restreints d’hôpitaux, soit une centaine d’établissements, sur les 1 300 existants en France métropolitaine. On pouvait dès lors faire croire que les hôpitaux étaient dramatiquement engorgés et montrer des images des malheureux intubés, plongés en coma artificiel, comme preuve de la dangerosité du nouveau coronavirus.

 

Confirmations par et dans le réel

De rares pays comme la Suède et la Norvège ont résisté, en décidant de n’appliquer que les quelques mesures dont l’utilité a réellement été démontrée scientifiquement, à savoir se laver fréquemment les mains et aérer régulièrement les locaux.

De tous les pays d’Europe, ces deux ont obtenu, et de loin, les meilleurs résultats en termes de surmortalité due au Covid-19[20]. Rien n’y aura fait. Aujourd’hui encore, cette confirmation par la réalité reste tenue à distance de l’opinion publique par l’inlassable propagande politico-médiatique.

Au lieu de suivre les plans pandémie et des bonnes pratiques, on s’est appuyé sur des modélisations informatiques dont la caractéristique est d’être virtuelles, et donc découplées de la réalité. Ne tenant aucun compte de l’observation des faits, elles constituent des élucubrations, par ailleurs mathématiquement absurdes, qui permettent de produire des résultats prédictifs allant toujours dans le même sens, celui d’exagérer les risques de manière insensée.

On a donc substitué à la science et aux bonnes pratiques une nouvelle religion scientiste, avec sa doctrine et ses dogmes, auxquels il est devenu obligatoire de croire, même si les données et observations tirées de la réalité les contredisaient intégralement. Les modélisateurs fous des universités sont devenus les nouveaux oracles, et malgré la fausseté systématique de leurs prédictions au long des vingt dernières années, c’est à nouveau vers eux que l’on s’est tourné pour justifier des décisions en réalité injustifiables puisque contraires à toutes nos connaissances et à l’expérience accumulée en la matière.

La soumission exigée aux croyances et superstitions prescrites[21] permettait de distinguer aisément les déviants, et de leur réserver le processus de stigmatisation bien connu en socio-anthropologie, avec ses étapes de désignation, de dénigrement public, de discrimination et de ségrégation, puis de harcèlement, de destruction de réputation et de persécution.

Pour la petite histoire, j’ai participé à un unique « Dies Academicus » à l’université de Genève en 2019. La ministre locale de l’instruction publique y avait tenu un discours sur l’importance de l’université et du système éducatif pour inculquer l’esprit critique et la capacité de résister à la soumission, invoquant au passage l’incontournable expérience de Milgram. Ce n’est pas une mince ironie qu’une année plus tard, la responsable en question comme l’université dans son ensemble participèrent activement à la plus saisissante expérience de Milgram à grande échelle que nous ayons vécu depuis la Seconde Guerre mondiale… en censurant toute opinion contraire à la doxa et en interdisant tout débat !

 

Conformisme et confort moral

Ce fut un grand choc pour moi que de voir tant de collègues dans le domaine de la santé basculer dans cette nouvelle forme de fanatisme sanitaire.

L’honnêteté et la probité dans les informations données, la recherche du consentement libre et éclairé du patient, la prise en compte des facteurs de risque et de fragilité, le principe de précaution avec l’impératif avant tout de ne pas nuire, l’esprit critique et le doute cartésien, l’ouverture d’esprit et la tolérance dans le cadre du débat d’idées nécessaire à une meilleure compréhension des choses étaient subitement suspendus.

Je vis donc des professionnels compétents et expérimentés, qui avaient été mes collègues dans différents contextes, se métamorphoser en petits soldats voire en kapos zélés de la nouvelle religion sanitaire.

L’étendue de la corruption systémique dans le domaine de la santé est un grave problème, connu des spécialistes, méconnu des professionnels (pour qui cette réalité est évidemment inconfortable et sur laquelle ils évitent donc d’ouvrir les yeux) et ignoré du grand public, maintenu dans l’ignorance par les autorités politiques et les médias. Le système de santé dans son entier, de la formation des médecins aux protocoles de traitement, est phagocyté par les intérêts économiques de l’industrie pharmaceutique.[22]

Que des firmes publient des essais cliniques falsifiés, soudoient des facultés de médecine ou des centres de référence, noyautent les agences de surveillance et de sécurité des médicaments, influencent les médecins pour qu’ils prescrivent des remèdes en réalité dangereux et peu efficaces, le tout avec l’aval des autorités politiques, est en effet une réalité compliquée à penser du fait de sa gravité et de son énormité.

Des scandales viennent occasionnellement lever un coin du voile, avec des dizaines ou des centaines de milliers de victimes à la clé. La société pharmaceutique responsable est alors condamnée à une amende[23], on retire le médicament du marché, on change le nom des agences et quelques têtes (celles qui partent sont souvent engagées par les pharmas), et les affaires continuent.[24]

Le plus difficile à penser est le côté désormais systématique des mauvaises pratiques. Ce n’est pas qu’il y ait occasionnellement des inconduites ou des délits, c’est que l’ensemble du système est aujourd’hui dévoyé au service d’intérêts privés. Ce constat n’invalide bien sûr pas le fait qu’il y ait de nombreux traitements utiles ni que l’immense majorité des professionnels soit de bonne foi. Ceux-ci sont en revanche captifs d’un système qui n’est plus honnête depuis longtemps, avec une injonction implicite de se conformer et de ne surtout rien remettre en cause.

Les conséquences de ce dévoiement sont graves : les mauvaises pratiques médicales sont aujourd’hui la troisième cause de mortalité (après les maladies cardiovasculaires et les cancers), la prévalence des maladies chroniques explose, la mortalité infantile progresse à nouveau, l’espérance de vie en bonne santé baisse et l’état de santé général de la population se dégrade au lieu de s’améliorer en Occident.[25]

Face aux errements graves de la réponse sanitaire au Covid, les professionnels se sont dans leur grande majorité laissés enfermer dans une compréhension distordue du réel, acceptant de participer à une violation – sans précédent à une telle échelle – de l’éthique des soins.

 

Ébranlement du monde, effondrement et renaissance

Nombre d’observateurs cultivés ont relevé, en lien avec la crise que nous traversons, le fait que le sens premier du mot « apocalypse » est celui de « dévoilement ». Si nous avons pu croire que le ciel nous était tombé sur la tête, que ce soit à cause d’un très méchant virus ou du fait de la réponse délirante des autorités, le fait est que ce qu’il nous est arrivé ne relève pas tant d’un événement exceptionnel sorti de nulle part que du dévoilement, précisément, de ce que notre société était devenue sans forcément que nous en ayons été pleinement conscients.

Ce sera un questionnement transversal du livre : ce qui nous a été infligé est-il intentionnel, a-t-il été planifié et donc prévu, puis mis en œuvre méticuleusement pour arriver à une fin prédéterminée ? Dans le cadre de ce qui constituerait donc une opération criminelle d’envergure planétaire…

Ou s’agit-il plutôt d’une émergence systémique de quelque chose qui était déjà en travail dans le corps social et la mentalité collective depuis un certain temps, et qui se serait en quelque sorte précipité dans un phénomène à grande échelle ?

Les différents chapitres proposent un chemin[26] pour explorer ce questionnement, en cherchant à comprendre la nature profonde de cet événement ainsi que ses différents ordres et facteurs de causalité.

Avant de vous inviter à prendre votre bâton de pèlerin, il me reste à exprimer à quel point je suis profondément heureux et honoré de la préface de Christian Perronne et de la postface d’Hélène Strohl et Michel Maffesoli.

Ayant occupé les plus hautes responsabilités au sein du système de santé français, en particulier en charge pendant plus de dix ans de la politique sanitaire en cas d’épidémies, le Pr Perronne fait partie de ces sommités qui ont osé se dresser vent debout contre les aberrations qui nous étaient infligées et auxquelles nous étions sommés de nous soumettre.

Je suis convaincu que n’eut été la prise de parole, courageuse et ferme, de ces quelques sommités (dont font partie la généticienne Alexandra Henrion Caude, le Pr Didier Raoult et quelques autres), nous aurions été très mal pris. La fameuse expérience de soumission à l’autorité – dite de Milgram – a en effet montré que la manifestation d’une dissension au sein de l’autorité scientifique est ce qui est le plus susceptible de permettre aux sujets sous influence de récupérer leurs esprits et par là l’usage de leur conscience et de leur libre arbitre.

Le chapitre local de l’ordre des médecins devant lequel Christian Perronne fut traîné pour avoir osé s’exprimer lui a d’ailleurs rendu un bel hommage, en le disculpant de tout tort, mais en soulignant en outre que, du fait de ses compétences et de son expertise hors pair en la matière, le Pr Perronne avait non seulement le droit mais encore le devoir de s’exprimer ainsi qu’il l’a fait.[27] Une décision honnête et courageuse, qui fit contrepoids à toute la boue déversée par des médias dont certains osèrent même traiter Christian Perronne de complotiste, d’extrémiste de droite ou (horresco referens) de « négationniste » !

En sa qualité d’inspectrice générale des affaires sociales, Hélène Strohl a consacré sa carrière à accompagner les dispositifs socio-sanitaires pour les aider à dispenser du soutien, de la justesse et de la bientraitance à leurs usagers. On tend à oublier comment la plupart des institutions et administrations concernées ont connu des périodes fastes, au cours desquelles la sensibilité aux réalités humaines ainsi qu’une aspiration au juste, au bon et au vrai s’y sont montré vivantes.[28]

Hélène Strohl est une pionnière de la mise en lumière des « utopies interstitielles », selon sa jolie expression, ces dispositifs communautaires aptes à reconnaître les personnes ayant des besoins spécifiques en tant que sujets dotés d’une irréfragable capacité contributive et non comme de simples administrés ou, pire, des objets d’assistance ou de soins.

L’œuvre de Michel Maffesoli, qui a figuré au cœur de ma formation en anthropologie, a inspiré ensuite mon activité professionnelle, puisque j’ai cherché à appliquer dans le concret des dispositifs de soins (en particulier de ceux que j’ai créés) les compréhensions si sagaces qu’il formalisait. Titulaire de la chaire Durkheim en Sorbonne, ce haut-lieu de la connaissance où avait œuvré avant lui Gaston Bachelard (auprès de qui son propre maître Gilbert Durand s’était formé), Maffesoli a produit une œuvre magistrale dont il faudra plusieurs générations je pense pour mesurer toute l’importance.

Il a en effet croisé une immense culture philosophique[29] (avec toute la rigueur intellectuelle et conceptuelle que cela implique) avec une sensibilité au monde et aux choses, jusque dans l’humus du quotidien. Dessinant ainsi un champ d’exploration couvrant toute l’étendue de ce que Gilbert Durand a appelé le « trajet anthropologique ». Dans le fameux débat entre nature et culture, entre infrastructure et monde des idées, Durand avait montré qu’on trouve une surdétermination croisée, un échange incessant au niveau de l’imaginaire entre les pulsions subjectives et assimilatrices et les intimations objectives émanant du milieu naturel et social.[30]

Par cette approche faite de méthodologie compréhensive, de rationalité sensible et d’une capacité de résonnance avec le monde (pour reprendre le fructueux concept du sociologue allemand Hartmut Rosa[31]), Maffesoli a posé au long de son œuvre les jalons d’une épistémologie renouvelée, celle, précisément, j’en suis convaincu, dont nous avons besoin pour accompagner l’émergence du nouveau monde en gestation.

Hélène Strohl et Michel Maffesoli ont proposé une lecture perspicace et féconde de la crise que nous traversons. Oui, il y a un ébranlement et même un effondrement de pans entiers de la réalité tels que nous la connaissions, et cette lyse peut de bon droit nous apparaître saisissante et nous inquiéter. Mais on peut observer conjointement la cristallisation progressive d’une aspiration à une manière beaucoup plus sensible, relationnelle et communautaire d’être au monde.[32] La modernité, si elle nous a apporté bien sûr d’innombrables progrès (c’était là son paradigme) avec tous les conforts qui en ont résulté, manquait à faire vivre le supplément d’âme nécessaire à réenchanter et, en quelque sorte, sacraliser, d’une manière qui nous est pourtant vitale, notre être au monde.

C’est tout l’enjeu de la traversée de ce « crépuscule où s’agitent les monstres »[33], dans laquelle nous sommes engagés.

Pour terminer, j’aimerais rendre un hommage particulier à tous les lanceurs d’alerte, ainsi qu’à tous les professionnels qui se sont levés pour s’opposer à la dérive que nous avons vécue. La répression a malheureusement été féroce. Alors que la loi garantit en théorie la protection des lanceurs d’alerte, la réalité est que ceux qui se risquent à assumer ce rôle en subissent invariablement des conséquences violentes.

Les lanceurs d’alerte ont pris des risques dont ils ont souvent payé très cher le prix, à l’image de Yasmine Motarjemi en Suisse, qui a subi pendant des années un harcèlement judiciaire de la part de Nestlé pour avoir, en tant que responsable de la sécurité de cette firme, refusé de fermer les yeux sur des manquements graves en la matière.[34]

Innombrables ont été les soignants, les professionnels, les experts intègres à ne pas céder à la contrainte et à refuser de se plier à la loi du silence. Les soignants suspendus en France ont subi une répression qu’on n’aurait crue possible que dans l’URSS sous Staline ou la Chine de Mao.

Je salue et célèbre tous les collectifs qui se sont mis sur pied pour faire vivre les valeurs de solidarité et d’entraide face à ce qui a constitué rien de moins qu’une nouvelle forme de barbarie totalitaire. Je pense à tous les médecins sanctionnés par le Conseil de l’ordre pour avoir osé soigner des patients ou s’être exprimés honnêtement au sujet des injections géniques expérimentales. Je pense aux innombrables victimes de ces injections, dont la vie a été parfois irrémédiablement affectée ou même détruite.

J’ai la conviction que le monde tient encore debout grâce au courage de tous ceux qui ont trouvé, en eux et avec d’autres, la ressource de ne pas courber l’échine. Qu’ils soient ici reconnus, célébrés et remerciés.

J’aimerais honorer encore la mémoire de trois chers disparus, le Pr Luc Montagnier, la députée européenne Michèle Rivasi et le Dr Olivier Soulier. Ayant eu le privilège de les connaître et d’échanger avec eux, j’ai découvert des personnes dont l’intégrité et l’humanité m’ont profondément marqué et auront été une source d’inspiration.

Il me reste à exprimer ma reconnaissance à Pierre Barois, dont la qualité du travail de relecture et de correction aura été décisive. Ainsi qu’à mon éditeur, Marco Pietteur, dont l’activité inlassable a permis de constituer un remarquable catalogue d’ouvrages de référence autour de la crise du Covid (comme ceux de Michel Cucchi, de Robert Kennedy Jr, de Peter McCullough, de Benoît Ochs, d’Eusèbe Rioché et bien d’autres), mais aussi de manière plus large dans le domaine de la santé.

Chaussons donc nos godillots, n’oublions pas notre besace, prenons notre bâton de marche et, si vous le voulez bien, mettons-nous en chemin pour essayer de mieux comprendre ce qui nous arrivé.

 

[1] Alexis Haupt, philosophe, est l’auteur de Discours de la servitude intellectuelle – De la soumission intellectuelle au déni de tyrannie et de Complosophisme – Éloge de la pensée critique, publiés en 2023 aux éditions ‎L’Alchimiste.

[2] Michel J.-D., Autopsie d’un désastre, mensonges et corruption autour du Covid, éditions Marco Pietteur, 2023.

[3] Mucchielli L., La Doxa du Covid, tomes 1 et 2, éditions Éoliennes, 2022

[4] Michel J.-D., op. cit, pp.74-75.

[5] Ibid., p. 110

[6] Ibid., p.161, pp. 197-199

[7] Ibid., pp. 25-35

[8] Ibid., pp. 109-115

[9] Ibid., p. 28

[10] Ibid., pp. 183-200

[11] https://www.huffingtonpost.fr/science/video/pourquoi-n-a-t-on-jamais-trouve-de-vaccin-contre-les-coronavirus-humains_163869.html

[12] https://www.lesoir.be/298064/article/2020-04-30/le-professeur-francais-didier-raoult-sur-un-vaccin-contre-le-coronavirus-un-defi

[13] lors du sommet du Forum économique mondial de Davos. cf. Reuters, DAVOS LIVE: Moderna and Gavi CEOs at World Economic Forum ‘State of the Pandemic’ session, https://www.youtube.com/watch?v=5kVbKHQjpas

[14] Pfizer a essayé en vain d’obtenir un secret sur les données pour une période de 75 ans !

[15] Bourla le CEO de Pfizer traitant même les sceptiques (« ceux qui répandent de la désinformation ») de criminels ! https://www.cnbc.com/2021/11/09/covid-vaccines-pfizer-ceo-says-people-who-spread-misinformation-on-shots-are-criminals.html

[16] Michel J.-D., pp. 225-244

[17] ibid., p. 232

[18] ibid., pp 129-181 ; « Personne n’est mort du Covid, c’est l’interdiction de soins qui a tué. » Epidemic of Fraud, https://www.youtube.com/watch?v=ohXn5BgO0dc

[19] ibid., pp. 83.90

[20] ibid., pp. 85, 304-305

[21] https://yetiblog.org/dr-mattias-desmet-les-mesures-covid-sont-un-rituel/

[22] ibid., pp. 257-319

[23] aux États-Unis uniquement, à peu près aucune condamnation n’est jamais prononcée en Europe…

[24] ibid.,

[25] Abramson J., Sickening, How Big Pharma Broke American Health Care and How We Can Repair It, ‎ Mariner Books, 2022

[26] Sens premier du mot « méthode », issu de μέθοδος, de μετὰ, suivant, et ὁδὸς, voie, route (Littré).

[27] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/covid-19-apres-avoir-ete-hue-et-vilipende-le-pr-christian-perronne-blanchi-par-ses-pairs-20221028

[28] Comme à l’époque de la sectorisation et du développement de la psychiatrie sociale en santé mentale, par exemple.

[29] C’est notamment l’un des tout grands connaisseurs en France de la philosophie allemande

[30] G. Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire, Dunod, Paris, 1992, p. 38

[31] Rosa H., Résonance Une sociologie de la relation au monde, La Découverte, 2021

[32] Maffesoli M., Le temps des tribus : Le déclin de l’individualisme dans les sociétés postmodernes, La Table Ronde, 2000 ; Maffesoli M. & Strohl H., La faillite des élites  La puissance de l’idéal communautaire, Lexio, 2019

[33] «Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres», Antonio Gramsci

[34] https://www.humanrights.ch/fr/litiges-strategiques/cas-traites/motarjemi-nestle/

Pour télécharger l’introduction au format pdf : cliquer ici.