« Covid : l’alternative est claire, nous aurons soit la justice et la raison soit la violence »

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C’est en effet sociologiquement inévitable : si nous ne trouvons pas le chemin de la justice et de la raison, alors nous serons condamnés à subir tôt ou tard un déferlement de la violence. C’est une évidence de plus qu’il est tout aussi risqué de nier que d’autres – comme la négation de l’existence de traitements précoces.

Et voyons les choses en face : l’heure n’est plus aux protestations polies, où on lève la main en attendant qu’on veuille bien nous donner la parole. A la violence concrète, matérielle, réelle qu’exercent les participants au Hold-Up en cours doit répondre une violence, symbolique, comparable.

C’est entre autres le sens que j’attribue dans l’après-coup à ma prise de parole dans le cadre d’une manifestation -autorisée- contre les mesures sanitaires absurdes et abusives qui nous sont encore et toujours infligées malgré la confirmation de leur inutilité et de leur destructivité.

J’ai suffisamment confiance en la justesse de cette cause pour ne pas forcément préparer mes interventions. Et il se produit toujours quand on improvise une forme de synchronisation inconsciente entre celui qui parle et ceux qui l’écoutent.

Il est grand temps donc que la colère s’exprime. Quand bien même il s’agit d’une émotion considérée comme individuellement et collectivement embarrassante, elle doit parfois s’inviter sans faux semblants : il est évidemment de justes et saines colères ! Psychologiquement, la colère est l’émotion qui nous renseigne sur le fait que nous subissons une injustice et / ou que notre intégrité est menacée.

Ce n’est pas une blague : si vous donnez des morceaux de pomme à deux singes capucins dans des cages adjacentes et que vous vous mettez à donner de la banane à l’un des deux, l’autre se met à réclamer et trépigner. Et si vous continuez à donner des morceaux de banane uniquement au premier, le second entre dans un état de rage et se met à tout renverser dans sa cage.

D’une manière un peu mystérieuse, l’équité est une valeur neurobiologique qui déclenche des affects puissants lorsqu’elles est mise en souffrance. Nous avons dieu merci la ressources des centre du contrôle exécutif du cortex pré-frontal, mais si la répression de l’affect signalant un besoin en souffrance est trop forte, nous nous privons de l’énergie nécessaire à agir et tendons le ressort préparant les conditions du retour du refoulé.

Il suffit de regarder autour de soi. Si les Suisses sont de toute manière un peu culturellement léthargiques (avec les avantages et les inconvénients de la chose), les Gaulois batailleurs et querelleurs comme les Belges-plus-brave-peuple-de-la-Gaule sont pareillement assoupis ou plutôt pour dire les choses avec précision hébétés.

Le futur porte sa dose d’inquiétude non pas à cause du Sars-CoV-2 (qui heureusement se soigne très bien comme le rappelait le Dr Eric Ménat) mais à ce stade passablement à cause de l’expérimentation génique en cours : la fréquence et la gravité d’effets indésirables chez les sujets jeunes sont extrêmement élevées, bien plus qu’avec les vrais vaccins déjà autorisés. Je prie en toute sincérité pour que ces effets soient rares, mais la prise de risque que constitue cette fuite en avant avec un produit génique dont la sécurité n’a pas été correctement établie est franchement préoccupante comme le relèvent l’ancien vice-président et directeur de la recherche de Pfizer, le Dr Yeadon et tant d’autres spécialistes avertis.

L’autre cause d’inquiétude est l’inaptitude crasse de nos dirigeants à la pensée complexe, à reconnaître leurs erreurs et  à se comporter de manière probe et honnête en œuvrant sans compromission à la protection des intérêts de la population..

La vérité est crue : ils ne sont sensibles hélas qu’au seul rapport de force. Et c’est là où je redoute que seule la violence parvienne à les faire reculer. Non que je la souhaite bien sûr, mais que lorsqu’on met la raison et l’équité en souffrance, alors on pave la voie à des explosions de violence qui se produiront inévitablement de manière spontanée et chaotique – comme l’annonce Michel Maffesoli, grand spécialiste de la faillite des élites et de l’ensauvagement. Son prochain livre, à paraître aux éditions du Cerf, porte le titre « L’ère des soulèvements »…

Et c’est là ma crainte : s’il y avait 100’000 manifestants devant le Palais fédéral forçant les barrages de police avec quelques morts à la clé de part et d’autre, le Conseil fédéral reculerait instantanément. On a vu l’effet de telles émeutes dans de nombreux pays comme la Hollande, le Danemark, la Serbie, etc.

En faisant la sourde oreille et en continuant à imposer des mesures sanitaires injustes, arbitraires, destructrices et injustifiables, nos gouvernements créent un immense appel d’air invitant la violence. D’autant plus que les désespérés (comme ceux que l’on a ruinés sans aucune faute de leur part…) sont à risque comme on le sait de passages à l’acte violents.

Connaissant le cynisme de nos gouvernants, on peut imaginer que tout comme c’est une tactique courante que des casseurs à la solde de l’état infiltrent des manifestations pour justifier les violences policières, cette génération inévitable de la violence serve à justifier l’imposition future d’un état d’urgence sécuritaire et d’une répression généralisée pour laquelle des lois violant les garanties des droits et libertés individuelles ont d’ores et déjà été adoptées.

Les paroles que je tiens en fin d’intervention sont évidemment symboliques et non pas pragmatiques : je suis de toute manière un peu vieux pour prendre le maquis ou les armes (quoique !) Et j’ai évidemment pris le soin de préciser que cela ne serait une option que si nous devions basculer définitivement dans une dystopie totalitaire et si cela devenait nécessaire.

Nous ne sommes heureusement pas encore là, mais nous avons suffisamment avancé en ce sens (tous les scénarii « complotistes » se réalisent les uns après les autres depuis une année) pour l’énoncer haut et fort. Il est en effet à ce stade essentiel que nos « autorités » entendent et mesurent que l’imposition arbitraire de mesures maltraitantes et délétères se heurtera tôt ou tard au droit du peuple d’opposer une violence légitime même si illégale à la violence légale mais illégitime de l’état.

Car même si les crédules continuent à croire docilement la version des autorités, nous nous dirigeons bel et bien vers un nouveau fascisme au sens où le philosophe Gilles Deleuze l’entendait de manière prémonitoire à la fin des années ’70 :

« Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […]

Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma. »

Ce que Mme Manon Joyal résume en puisant une comparaison dans la sphère personnelle :

« J’ai une question svp…

Si mon « conjoint » m’empêche de sortir,

s’il m’empêche de respirer ou de m’exprimer librement avec des menaces à mon égard si j’ose respirer ou m’exprimer,

s’il vérifie mes déplacements et avec qui je discute et m’oblige à ne pas voir mes proches ami(e)s et ma famille,

s’il me donne une heure pour rentrer à la maison et s’il m’accuse que c’est à cause de mon comportement qu’il réagit ainsi…

Suis-je dans une relation abusive ?

Ai-je affaire à une personne narcissique ou toxique ?

Est-ce qu’il y a une loi pour me protéger de lui ?

Est-ce que des organismes existent pour me protéger ?

C’est parce que je m’inquiète vraiment pour mes droits et ma liberté dans ma relation avec lui.

Je suis confuse. Il n’arrête pas de me répéter que c’est pour mon bien ce qu’il fait et qu’en même temps ça aide d’autre gens à comprendre

****le mot « conjoint » est fictif, remplacez ce mot par Alain Berset ou Conseil Fédéral… »

Et que Michel Rosenzweig synthétise avec son art fulgurant de la formule :

« Une poignée de psychopathes a réussi à hypnotiser quelques milliards de cerveaux. Moment historique. »

…qualité avec laquelle Philippe de Villiers (qui n’est pas non plus de ma famille politique) n’hésite pas, contrairement à notre classe politique suisse complètement larguée, à nommer la réalité telle qu’elle est :

« Emmanuel Macron s’en fout qu’on crève« 

relève-t-il, exactement comme en Suisse le Conseil fédéral s’en fout honteusement que nombre de restaurateurs, de commerçants et d’entrepreneurs crèvent.

Je suggère encore à ceux qui doutent de la pertinence de ces propose de prendre la peine d’écouter les survivants de la Shoah qui pour certains d’entre eux font un parallèle évident entre l’époque actuelle et les années ’30. Ce que le Dr Louis Fouché a rapporté également lors du débat concluant la dernière séance publique du Conseil scientifique indépendant : les descendants de juifs ashkénazes témoignent que ce nous vivons ressemble de manière inquiétante à ce que leurs familles ont gardé en mémoire. Il faut être un enfant croyant au Père Noël à ce stade pour continuer de croire que la situation se réduit bel et bien aux incohérences et absurdités exprimées par les autorités et la presse.

Cette manifestation ayant fait l’objet d’un article -étonnamment courtois- dans la Tribune de Genève, je fais figurer après les deux vidéos de mon intervention et de celle d’Astrid Stuckelberger le lien vers la réponse que j’ai rédigée à l’intention de l’auteure de cette article. Je la termine en précisant mon propos et cette idée essentielle :

« Et oui, j’ai terminé mon intervention en rappelant que quand un gouvernement bascule dans la corruption systémique, l’arbitraire et la brutalité vis-à-vis de sa population, se pose tôt ou tard la question de la résistance civile et donc de la violence.

Car le propre d’un état de droit, c’est que l’état y a le monopole de la violence. Seul l’état peut ponctionner, confisquer des biens ou incarcérer. Au sein d’un contrat social où cette délégation est cadrée par le droit avec la garantie que ce monopole sert à éviter la violence civile et l’injustice.

Quand l’état se fait l’abuseur, le tyran ou le tortionnaire du peuple, il est inévitable que la violence légitime et illégale réponde tôt ou tard à la violence légale mais illégitime.

(…) il est temps que les pouvoirs en place, politique comme médiatique comme « scientifique » comprennent que les dégâts infligés de manière illégale, illégitime et immorale à la population comme c’est le cas actuellement rencontreront tôt ou tard autre chose que la passivité assoupie dans laquelle le travail de stérilisation du débat démocratique et scientifique a plongé la population. »

 

 

Intervention lors de la manifestation du 14 avril (version courte) :

 

Intervention lors de la manifestation du 14 avril (version longue – 11 minutes) : cliquer ici.

Intervention du Dr Astrid Stückelberger le 14 avril à Genève : cliquer ici.

 

Réponse à Mme Laurence Bezaguet Grobet de la Tribune de Genève suite à son article « Quelque 200 manifestants affichent leur colère »

Chère Madame,

J’ai pris connaissance avec intérêt de votre article consacré à la manifestation – autorisée- de protestation contre les mesures sanitaires à laquelle j’ai participé hier et souhaiterais partager quelques perspectives avec vous.

Tout d’abord, je vous remercie sincèrement pour la civilité de votre ton et de vos propos, à laquelle nous ne sommes plus guère habitués de la part de la presse. Cela fait du bien de ne pas être traité d’emblée de complotiste ou de charlatan ni d’être amalgamé à l’extrême-droite et je vous en sais gré.

Au plus nous avez-vous qualifiés de « forts en gueule ». Ce qui à la fois fait honneur à une certaine tradition genevoise, est peut-être partiellement mérité mais doit aussi être compris en lien avec le verrouillage de la pensée unique ayant actuellement cours dans les médias. Si on réservait au moins une petite place pour les opinions divergentes (dans la mesure où elles sont étayées et documentées) sans doute aurions-nous moins besoin de hausser le ton.

Ceci posé, reste bien sûr un ensemble de questions de fond.

Vous rassemblez en une phrase les doléances que nous exprimons en effet :

« dans le désordre «l’esclavage moderne que nous subissons, les masques qui ne servent à rien, la corruption des autorités, des experts médicaux et des journalistes qui ont sonné le déshonneur de leur profession en intoxiquant la population en boucle avec le message officiel sans esprit critique. »

Vous avez comme moi le sens du raccourci et je ne saurais vous le reprocher. Reste, plus problématique, la question de la pertinence effective de ces critiques et objections et la manière dont la presse les occulte ou non.

J’ai par exemple rappelé hier qu’il n’y a pas une seule étude sérieuse qui ait démontré que le port du masque en plein air offrait la moindre protection. La seule grande étude diligentée à cette fin, réalisée au Danemark sur des milliers de personnes, a même vu sa publication retardée pendant plusieurs mois du fait que ses conclusions n’allaient pas dans le sens souhaité.

On a vu à de nombreuses reprises depuis (récemment à Moutier, au carnaval à Marseille ou en Guadeloupe) que des rassemblements de personnes non-masquées n’ont pas entraîné de recrudescence des cas. Le Texas et la Floride ont levé ces mesures absurdes et constatent une recul continu et marqué de l’épidémie malgré les projections catastrophistes des scientistes.

J’ai donc simplement rappelé que l’imposition du port du masque ne répond pas aux critères devant prévaloir pour qu’une mesure portant atteinte aux droits fondamentaux soit acceptable, à savoir qu’elle soit efficace, nécessaire (on ne peut atteindre le même but par d’autres moyens), limitée dans le temps et appuyée sur une base légale. A défaut, la mesure est illégitime, illégale et immorale. Ce qui est ici bel et bien le cas.

Comme hélas, tant d’autres : j’ai rappelé hier que l’utilité des mesures de contraintes (confinement, fermetures de commerces, de restaurants ou d’écoles, port du masque et distanciation sociale) ne repose non plus sur aucune base scientifique solide. Le Pr Ioannidis de l’Université de Stanford (l’épidémiologiste le plus réputé au monde selon les critères prévalent en la matière) a publié récemment une analyse comparative entre différents pays concluant à l’absence d’effet probant à ces mesures.

Ce qui signifie -je l’ai rappelé hier- que les mesures de contrainte qui nous sont infligées depuis une année avec une casse sanitaire, économique et sociale sans précédent, l’ont été en pure perte. Voilà le genre d’informations qui intéresserait sans doute vos lecteurs. Hélas,  toute votre énergie depuis une année est mise à soutenir les mesures imposées de façon inconditionnelle, sans recul ni  considération pour la science digne de ce nom.

Je me permets d’insister : le dogme du confinement ne tient que grâce à l’omerta médiatique contre toutes les oppositions à ces mesures hors-sol -en ce sens qu’aucun plan pandémie sérieux ne les prévoyait, et pour cause. Car en fait, hormis les « comités scientifiques » à la botte des pharmas, les scientifiques crédibles et compétents les contestent vigoureusement !

Comme je l’ai rappelé hier, la Déclaration de Great Barrington, proposée par trois des épidémiologistes les plus influents au monde (œuvrant à Stanford, Harvard et Oxford, excusez du peu…), co-signée par 42’000 médecins, 14’000 scientifiques et 800’000 citoyens du monde, réclame depuis le mois d’octobre dernier que l’on adopte une stratégie conforme aux bonnes pratiques et non ces mesures de contrainte absurdes !

L’OMS a déconseillé les confinements il y a déjà plusieurs mois… Cinq membres du conseil scientifique français (dont son président ainsi que ma consœur Laetitia Atlani-Duault) se sont récemment exprimés en ce sens dans la revue The Lancet, ainsi que le directeur et le vice-doyen du Center for Evidence-Based Medecine d’Oxford ! Le vérité est que seule le propagande étatique et médiatique (répercutant les avis de scientifiques de seconde zone au service de l’industrie pharmacovaccinale) fait l’éloge absurde de ces mesures…

La corruption problématique prévalant dans le domaine de la santé, y compris dans notre pays ? Voyons, c’est une réalité établie et reconnue, par les autorités comme les milieux scientifiques (rapporteur des Nations-Unies, Commission européenne, Sénat français, centres d’éthique des universités de Harvard et d’Oxford, revues médicales elles-mêmes !) Rappelée encore avec insistance par le British Medical Journal ces derniers mois !

Il n’y a guère que la presse pour faire croire que ce problème n’existe pas (ce qu’on appelle du négationnisme en français). J’ai rappelé récemment comment un journaliste à la retraite m’avait confié qu’en Suisse, on pouvait aborder à peu près tous les sujets (avec les précautions requises) sauf ce qui a trait à la médecine et aux pharmas.

Ici, nous sommes de toute évidence face à un gros tas de magouilles typiques de la corruption systémique, dans un domaine où les scandales succèdent aux scandales et les condamnations aux condamnations (civiles et pénales) infligées à une industrie pharmaco-vaccinale désormais largement criminelle et corruptrice.

J’ai suffisamment listé les questions qui se posent bel et bien dans mes différents écrits pour ne pas y revenir. Celle que j’aimerais vous adresser est : comment assumez-vous votre éthique professionnelle d’occulter systématiquement ces réalités et donc de désinformer la population à ce sujet ?

L’USAM vient de relever que la « Task Force scientifique » qui s’est auto-constituée et imposée au Conseil fédéral (!) constitue en fait un lobby au service de l’industrie pharmacovaccinale. Ueli Maurer a de son côté exprimé comment il a l’impression d’être face à une secte tellement le dogme sanitaire ne souffre aucune discussion, aucune remise en question ni aucune contestation.

Toutes les prévisions de la Task Force se sont-elles avérées systématiquement fausses ? Peu importe, la science dystopique n’a pas besoin d’être vraie, il lui suffit d’être crue ! La Task Force en question ne fait pas de science mais rien d’autre que de la politique et manipule les autorités, les médias et in fine la population à cette fin. Il n’y a guère que quelques gogos de gauche (signe des temps !) pour croire que ce cénacle de petits soldats des pharmas et de la Gavi réunies fait de la science…

Aucun élément de réalité ne saurait contredire cette idéologie triomphante : souvenons-nous comment on nous a expliqué qu’une approche à la suédoise (qui, rappelons-le, a décidé d’emblée de n’imposer aucune mesure autre que celles qui avaient une validité démontrée scientifiquement) aurait été contraire à l’éthique, hyper-dangereuse, sinon criminel ! Résultat : une année plus tard, la Suède a des résultats comparables aux nôtres.

Les exemples surabondent à travers le monde : les pays qui ont obtenu les meilleurs résultats face au Covid n’ont jamais appliqué les mesures de contrainte qui détruisent notre société et infligent des souffrances sans précédent à la population. Et pourtant, grâce à votre diligent travail de désinformation, la population reste à ce jour convaincue que ces mesures étaient nécessaires, que sans elles les choses auraient été bien pires et que la situation épidémique pas trop catastrophique que nous connaissons démontre si besoin était leur utilité. Assertions qui sont toutes fausses si la science a encore un sens.

Vos collègues se gaussent régulièrement de notre dénonciation de la « dictature sanitaire » comme si c’était une plainte d’enfant gâté. Faut-il vraiment vous rappeler que les atteintes à nos droits fondamentaux et constitutionnels ont été massifs depuis une année ? Que la liberté de se mouvoir librement, de respirer sans entrave, d’être soigné même, de gagner sa vie avec son activité, d’être informé honnêtement par les autorités ont été piétinés dans le cadre d’un droit d’exception qui fait que ne nous vivons actuellement plus en régime démocratique ?!

Que les restrictions et mesures abusives répondent aux définitions légales de la maltraitance grave et même de la torture, comme l’ont rappelé nombre de juristes ?

Que tout ceci est imposé aux populations sans que les règles devant impérativement prévaloir en la matière (comme les principes d’efficacité et de proportionnalité) soient respectées ? La vérité est que nombre des dispositions qui nous sont imposées (comme la « quarantaine préventive », une pure stupidité sanitaire) sont purement et simplement anticonstitutionnelles.

Et oui, au lieu de faire leur travail de manière diligente et impartiale, les médias, subventionnés à haute dose par l’état (ils feraient faillite sans ces aides du fait de l’effondrement des sources de revenus publicitaires) sont devenus les communicants serviles du pouvoir. Vous parlez de « cas » là où les tests PCR ne permettent absolument pas de quantifier le nombre de cas. Vous entretenez la peur avec tous les prétextes possibles (dysfonction érectile, covid long, jeunes touchés, nouveaux variants) là où il s’agit au mieux d’épiphénomènes anecdotiques et au pire d’affabulations éphémères. Sauf, j’en conviens, les Covid longs que la prescription d’ivermectine en revanche guérit – ah oui, ce remède est combattu (what else ?!) par l’OMS et les HUG malgré sa magnifique efficacité !

La gravité relative du Covid-19 n’est pas particulièrement terrible en termes de morbidité et de létalité mais à vous lire, nous avons vécu un remake de la grippe espagnole, idée mensongère affirmée par nombre des pseudo-experts qui ont le monopole de la parole. Vos collègues de Re-check ont montré qu’il n’y a pas réellement eu de surcharge hospitalière à l’automne ? Black-out dans vos médias ! Il apparaît que la surmortalité 2020 est essentiellement due à la pyramide des âges ? Black-out dans vos médias ! Les traitements précoces sont validés et mis à profit dans de nombreux pays ? Black-out dans vos médias !

Alors oui, nous gueulons un peu, mais en réaction au saccage de l’économie réelle, à la souffrance majeure infligée sans motif valable à la population (je rappelais hier l’explosion du nombre de suicides chez les jeunes et même les enfants) et la prostitution de la science par la Task Force et certaines de nos universités, impliquées au premier rang dans certaines des plus graves publications frauduleuses de ces derniers mois.

Je l’ai rappelé hier : nos « élites » travaillent actuellement contre le bien de la population. Le Conseil fédéral, dans sa dérive sectaire, sert objectivement les intérêts de l’industrie pharmacovaccinale, des GAFAMs et du Forum de Davos contre la santé, le bien-être et la sécurité matérielle de la population. Ce qui pourrait éventuellement vous fournir quelques idées d’articles ou même d’enquêtes intéressants !

Et oui, j’ai terminé mon intervention en rappelant que quand un gouvernement bascule dans la corruption systémique, l’arbitraire et la brutalité vis-à-vis de sa population, se pose tôt ou tard la question de la résistance civile et donc de la violence.

Car le propre d’un état de droit, c’est que l’état y a le monopole de la violence. Seul l’état peut ponctionner, confisquer des biens ou incarcérer. Au sein d’un contrat social où cette délégation est cadrée par le droit avec la garantie que ce monopole sert à éviter la violence civile et l’injustice.

Quand l’état se fait l’abuseur, le tyran ou le tortionnaire du peuple, il est inévitable que la violence légitime et illégale réponde tôt ou tard à la violence légale mais illégitime.

Je ne le souhaite en aucun cas et suis accessoirement un peu vieux pour prendre les armes ou même le maquis !

Mais il est temps que les pouvoirs en place, politique comme médiatique comme « scientifique »  comprennent que les dégâts infligés de manière illégale, illégitime et immorale à la population comme c’est le cas actuellement rencontreront tôt ou tard autre chose que la passivité assoupie dans laquelle le travail de stérilisation du débat démocratique et scientifique (auquel vous veillez si bien hélas) a plongé la population.

Avec mes cordiales et respectueuses salutations,

Jean-Dominique Michel