Le temps passe, les saisons changent, certaines choses par contre ne changent pas ou en tout cas pas assez vite. Parmi les signes morbides du temps figurent au premier plan le déni de réalité et l’attaque des dissidents qui se hasardent à rappeler icelle.
La nouvelle n’a pas encore fait VLAM BOUM HUE, mais la mèche semble bel et bien allumée : le plus éminent, respecté et titré épidémiologiste au monde, le Pr Ioannidis de Stanford, vient de confirmer en comparant les politiques et résultats de différents pays que les mesures les plus lourdes (comme la fermeture des commerces et restaurants ou le confinement) ne démontraient aucune utilité tout en produisant des effets destructeurs, sanitaires, économiques et sociaux terribles.
Ceci, votre serviteur l’annonce et l’énonce sur ce blog depuis une année. Pourquoi et comment ? Eh bien très simplement parce que c’est la conclusion évidente (avant comme après la publication de Ioannidis) de la recherche scientifique, si on sait la lire et séparer le bon grain de l’ivraie.
Pendant ce temps, le Conseil fédéral et la Task Force continuent d’affirmer en dépit du bon sens et de toute honnêteté intellectuelle que non non non, pas du tout, et d’ailleurs que s’ils n’avaient pas confiné, re-confiné et re-re-confiné, nous aurions (comme le prétendent les modélisateurs fous jouant aux épidémiologistes sur ordinateur) des millions sinon des milliards de morts en plus…
Ce qui pose la question des responsabilités civiles et pénales. Une lecture attentive et honnête de la science devait montrer que ces mesures étaient à éviter puisque ne générant pas de bénéfice probant dans le ralentissement de l’épidémie. Le CF a pris ses décisions en toute connaissance de cause quant au fait qu’elles entraîneraient la faillite de centaines de milliers de commerces, restaurants et entreprises. Mettant sur la paille des centaines de milliers d’honnêtes citoyennes et citoyens ayant parfaitement joué le jeu des mesures absurdes et destructrices qu’on leur a imposées non seulement avec brutalité mais encore avec mépris.
Et ces messsieurs-dames, dont les salaires à six ou sept chiffres n’ont -évidemment- en rien souffert en cours de route, ayant multiplié les analyses erronées et les mesures aussi dévastatrices qu’inutiles, s’en sortiraient en persistant envers et contre tout dans leur déni ou en se défilant avec un « désolé les gars, je dois filer, j’ai une casserole sur le feu » ?! Les mois qui viennent s’annoncent chauds pour eux…
En attendant, la presse persévère dans ses mauvaises pratiques et malhonnêtetés. Je me suis évidemment abstenu de regarder l’émission de débat -euh, pardon, de propagande- Infrarouge de l’autre soir sur la RTS consacrée à la question du nouveau « Vaccin ».
J’en ai toutefois regardé quelques extraits à posteriori. Si on n’attend depuis longtemps plus rien d’Alexis Favre -qu’il faudrait vraiment renvoyer dans une école de journalisme pour qu’il y apprenne la différence entre propagandiste et journaliste, consacrée dans la charte de Munich, figurant au cœur de son métier-, on est navré pour Isabelle Moncada, que l’on connaît pour intègre et compétente.
Était-ce la mauvaise influence de son collègue ou la pression, toujours est-il qu’elle nous a réservé quelques grands moments de naufrage journalistique. Comme quand elle s’est mise martel en tête de faire dire au seul contradicteur invité sur le plateau, le Dr Broussalian, les effets secondaires néfastes qu’il redoutait du pseudo-vaccin.
Alors que les données de la question sont simples : le produit est mis sur le marché et administré après une étude rapide, bidouillée, dont les résultats proclamés sont faux, n’ayant (et pour cause) rien à dire, aucun regard et aucun recul sur les effets secondaires à moyen et long-terme, avec une phase 3 courant jusqu’en 2022 pour essayer d’établir ces données actuellement manquantes. Il s’agit de fait d’une expérimentation génique réalisée à large échelle sur une population désinformée des risques et bénéfices de l’opération et de ce fait totalement illégale, prohibée par le droit de la santé et le code de Nuremberg.
Et Mme Moncada d’essayer de faire dire au nom de quel spéculatif danger les opposants prétendent s’opposer. C’est évidemment à nouveau le monde à l’envers. Pour en finir avec ce triste épisode, il ne restait plus qu’à un ex-professeur du CHUV de venir louer l’étude financée par Pfizer publiée dans le NEJM (truffée de bidouillages et dont les résultats ne tiennent pas la route) comme étant un modèle du genre.
Bref, à défaut de mesurer la gonfle et leurs propres responsabilités dans cette dérive collective, les médias (et les politiciens qui les arrosent au motif d’un soutien exceptionnel à la presse – les restaurateurs et les commerçants apprécieront) continuent de chercher des noises aux scientifiques et aux penseurs honnêtes.
Les « débunkages » de ces truands médiatiques sont à hurler de rire tant ils sont la plupart du temps faux et de mauvaise foi. C’est vraiment digne du Ministère la vérité chez Orwell ou de la réécriture du présent et de l’histoire sous les dictatures. Ceci affirmé par des organes de presse qui sont devenus champions du monde de la désinformation et des fakes news ! La bonne nouvelle étant que cette putritude conduit à l’émergence de nombreux médias indépendants innovants en ligne, signant la disparition inévitable à terme de ces dinosaures corrompus.
Dans la faillite de la pratique et de l’éthique journalistique, on repère une hyper-concentration au sommet de la pyramide avec trois agences mondiales qui font la pluie et le beau temps de l’information / désinformation puisque l’entier des réseaux de médias nationaux à travers le monde (à quelques exceptions près) reprend ensuite quasiment en copier-coller les dépêches d’agence. En voici un exemple soulevé par le journaliste et réalisateur Pierre Barnérias :
Aux anglophones Reuters et Associated Presss, il faut ajouter l’Agence France Presse, qui donne chez nous le « la ». Or au cours du temps, ces agences sont devenues des machines à désinformer.
Dans son entretien filmé dans le cadre du documentaire Hold-Up, le philosophe et psychanalyste belge Michel Rosenzweig, relevait qu’en observateur avisé du conflit israélo-palestinien, il avait dû constater à quel point l’AFP n’informe jamais honnêtement sur la situation et les événements qui se déroulent en Palestine.
Michel Rosenzweig est l’une des voix les plus intéressantes et précieuses qui se soient données à entendre au cours des derniers mois. Avec une grande et belle érudition (celle qui rend le propos humble et lumineux), avec une intelligence pleine de sensibilité aux réalités humaines, il met en lumière les motifs significatifs, avoués ou cachés, du désastre en cours.
Or voici qu’il s’est fait prendre à partie, avec la violence injuste et la bassesse auxquelles certains journalistes se sentent désormais autorisés, par la-dite AFP. S’il y a bien une personne au monde dont on ne peut douter ni de la qualité des intentions, ni de la perspicacité et de la compétence disciplinaire, ni de la probité naturelle c’est bien de cet auteur !
Au même moment (le climat médiatico-politique en Belgique est vraiment détestable), Annes Bouria s’est fait convoquer devant une instance disciplinaire de l’Ordre des pharmaciens. Il s’était quant à lui attelé à produire au long des mois des points de situation sanitaire sur le Covid, dont j’ai reproduit sur ces pages (avec son aimable accord) quelques livraisons. Un travail de qualité, irréprochable et précieux au regard de la désinformation systématique produite par les médias installés.
France-Soir, espace rare de liberté et de contestation, vient de se voir mis en ligne de mire par l’inénarrable Roselyne Bachelot, désormais ministre de la Culture, qui fut accessoirement l’un des principaux artisans de l’escroquerie pharmaco-vaccinale de l’épidémie précédente (H1N1).
Bref, les temps restent durs pour les honnêtes gens. J’exprime ici toute ma solidarité et mon soutien à Michel Rosenzweig, Annes Bouria et Xavier Azalbert. Par un curieux hasard, nous venions d’enregistrer un échange sur France-Soir avec son directeur de la publication, le Dr Louis Fouché et Me Ludovic Heringuez, avocat au barreau de Marseille sur la censure et les restrictions à la liberté d’expression. Aujourd’hui, les campagnes de dénigrement et de salissage délibérée des réputations est un des instruments privilégiés de cette nouvelle censure : à ne pouvoir soutenir la pertinence des arguments, on cherche à décrédibiliser à tout prix les voix critiques en vertu de l’adage « calomniez, calomniez, il en restera quelque chose. »
C’est désormais la ligne de conduite de nombreux médias et organes de presse. Efficace à court terme. Mais intenable (et même suicidaire pour eux) à moyen et long-terme.
Je partage avec vous ici l’émission en question ainsi que, avec son aimable autorisation, le billet produit par Michel Rosenzweig en réponse à la bave du crapaud qui l’a, en l’occurrence, visé. Avec le lien vers un entretien qu’il a accordé au « Courrier des stratèges » sous l’éloquent intitulé : « Face au virus, les media nous transforment en zombies qui aiment obéir à l’État ». On ne saurait mieux dire hélas : à nous de nous vacciner contre cela !
« Face au virus, les media nous transforment en zombies qui aiment obéir à l’État »
Le virus et la pandémie conduisent les media à parler en boucle de maladie et de mort, au point que la santé mentale de nos concitoyens se dégrade à vue d’oeil. En elle, nous ne reconnaissons plus les fringants héritiers de la révolution française, éprise de liberté et de lumière, que nous fûmes. Quels sont les mécanismes cachés qui nous conduisent à aimer la soumission dans laquelle le pouvoir politique nous enfonce lentement ? Le psychanalyste et philosophe Michel Rosenzweig, apparu dans le film Hold-Up, nous parle aujourd’hui de zombification des esprits dans la société du spectacle, et de masochisme de masse. Une interview éclairante sur fond de concepts analytiques.
Lien vers l’entretien : cliquer ici.