Un lecteur fidèle m’a récemment écharpé au sujet de mes affirmations que les médecins recommandant actuellement le « vaccin » (en fait expérimentation génique) contre le Covid commettent un délit pénal. Il me reproche au passage mes « attaques contre les personnes » et mes « imprécations » judiciaires. « Où sont tous les procès que vous annoncez ?! » me lance-t-il…
Je comprends en partie son aigreur et son désarroi. Le temps de la justice est un temps long, fort éloigné de celui du journalisme et de notre quotidien. Si toutefois il s’en était donné la peine de quelques rapides recherches, il aurait découvert que les décisions de justice commencent à pleuvoir, allant majoritairement bien sûr dans le sens annoncé ici depuis des mois.
Outre la décision d’une cour portugaise jugeant illégale le recours aux tests PCR (dès lors qu’il ne sont pas faits pour être utilisés en épidémiologie et qu’ils donnent des résultats faux lorsqu’ils sont dévoyés à cet effet), divers tribunaux dans différents pays ont établi (ce qui coule de source) l’inconstitutionalité de mesures comme l’imposition du port du masque ou le confinement. Les meilleures décisions judiciaires restent à venir mais nombre d’infractions, délits et possiblement crimes commis depuis des mois par nos gouvernements relèvent effectivement du droit pénal.
Et les responsables sont bel et bien responsables : mes attaques ne visent jamais les personnes mais les responsabilités que les autorités assument ou dont elles se défaussent dans le cadre de leurs fonctions.
En ce qui concerne le point ici évoqué (la recommandation « vaccinale »), elle est en effet illégale dès lors que les médecins communiquent des informations inexactes à leurs patients pour solliciter leur consentement.
Ça fiche bel et bien le vertige qu’une profession entière, aussi prestigieuse et censément rationnelle que l’est la médecine, désinforme ainsi ses patients. C’est le cas pour tous ceux qui se contentent de colporter la propagande publicitaire des laboratoires, sans les croiser avec les critiques et réserves publiées par exemple dans le BMJ ou la revue Science.
Voici par exemple les conclusions en la matière de l’article -déjà cité sur ces pages – de Cardozio et Veazley, intitulé « Informed consent disclosure to vaccine trial subjects of risk of COVID‐19 vaccines worsening clinical disease ».
Divulgation du consentement éclairé aux sujets des essais vaccinaux du risque d’aggravation de la maladie clinique par les vaccins COVID-19.
Objectifs de l’étude
➡️ L’objectif de l’étude était de déterminer s’il existe suffisamment de littérature pour exiger des cliniciens qu’ils divulguent le risque spécifique que les vaccins COVID-19 puissent aggraver la maladie en cas d’exposition à un virus de inoculé ou en circulation.
Méthodes utilisées pour mener l’étude
➡️ Les protocoles d’essais cliniques des vaccins COVID-19 ont été passés en revue pour déterminer si les risques étaient correctement divulgués.
Résultats de l’étude
➡️ Les vaccins COVID-19 conçus pour provoquer des anticorps neutralisants peuvent sensibiliser les personnes vaccinées à une maladie plus grave que si elles n’étaient pas vaccinées.
➡️ les vaccins peuvent aggraver la maladie COVID-19 par un renforcement dépendant des anticorps (ADE).
(La facilitation de l’infection par des anticorps (Antibody-dependant enhancement ou ADE en anglais) est un phénomène se produisant lors d’une infection virale, quand des anticorps non neutralisants de l’hôte facilitent l’entrée du virus dans les cellules hôtes, et parfois aussi sa réplication.
➡️ Ce phénomène permet à certains virus d’infecter des cellules ne possédant pas le récepteur permettant l’entrée du virus. Il confère à certains virus une infectiosité et une virulence accrues.)
➡️ Ce risque est suffisamment occulté dans les protocoles d’essais cliniques et les formulaires de consentement pour les essais de vaccins COVID-19 en cours pour qu’il soit peu probable que les patients comprennent bien ce risque, ce qui empêche les sujets de donner un consentement véritablement éclairé dans le cadre de ces essais.
Conclusions tirées de l’étude et implications cliniques
➡️ Le risque spécifique et significatif de COVID-19 de l’ADE aurait dû être et devrait être divulgué de manière visible et indépendante aux sujets de recherche actuellement en cours d’essais de vaccins, ainsi qu’à ceux qui sont recrutés pour les essais et aux futurs patients après l’approbation du vaccin, afin de répondre à la norme d’éthique médicale de compréhension du patient pour le consentement éclairé.
On comprend en lisant cela que les médecins qui omettent de mentionner les risques énoncés supra commettent bel et bien un délit au regard de leur devoir d’informer diligemment leurs patients. Et désolé si ça fâche mon lecteur !
Comme nous avons urgemment besoin de remettre de la vérité, du bon sens et de la nuance dans le débat autour de l’expérimentation génique qui se généralise (en dépit de son illégalité structurelle, dont ceux qui l’autorisent sont aussi légalement responsables), je partage ici avec une grande joie les premiers paragraphes ainsi que le lien vers l’article remarquable publié par Jonaas Karle, PhD en virologie environnementale, qu’il a eu la gentillesse de me faire parvenir. Pour contrer mais aussi surtout compléter la propagande des firmes pharmaco-vaccinales et de leurs employés (professeurs s’exprimant sur les plateaux par exemple), il est urgent de nous informer auprès d’autres sources.
Les médias installés ayant basculé dans la pensée unique et le totalitarisme intellectuel, c’est sur des médias indépendants ou des blogs autorisés que de tels contenus se trouvent. L’article de M. Kaarle a ainsi été publié par un fort intéressant nouveau média belge, Kairos. Sa lecture vaut le détour pour aider à remettre l’église au milieu du village et y voir plus clair en ces temps de mercantilisme sanitaire éhonté.
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DEUS EX VACCINA
Après une année de gestion de pandémie qui a fait couler beaucoup d’encre, le vaccin tant attendu et annoncé est enfin là. À noter que le terme « vaccin » a été utilisé plus au singulier qu’au pluriel, ce qui n’est pas sans évoquer le deus ex machina des tragédies grecques : une intervention divine qui dénoue soudainement une situation désespérée. Les défenseurs de la technologie (sous l’étendard du progressisme) saluent bien évidemment l’arrivée de la solution miracle qui mettrait un terme à l’épidémie qui secoue la planète. Tout écart à ce cadre de pensée suscite l’usage d’un vocabulaire à relent propagandiste : « conspirationniste », « covidiot » ou « rassuriste » (ce dernier étant particulièrement violent à mon sens, car il sous-entend que le simple fait de rassurer son entourage est déjà éthiquement questionnable ; depuis quand est-il déplorable de simplement rassurer des personnes en détresse psychologique ?).
L’industrie pharmaceutique, dans sa globalité, nous propose quatre types de vaccins contre le SRAS-CoV-2.
Deux sont basés sur des technologies « classiques » utilisées depuis près d’un siècle et sont composés de :
1) virus atténués (ex. d’entreprises : Sinopharm, Sinovac), vaccin polyclonal (c’est-à-dire ciblant plusieurs composantes du SRAS-CoV-2).
2) fragments de virus (ex. d’entreprises : Novavax), vaccin monoclonal (ne ciblant qu’un seul constituant du virus).
Les deux autres sont construits avec de nouvelles technologies « géniques » et sont composés de :
3) matériel génétique viral sous forme d’ARN, encore jamais appliqué sur les humains (ex. d’entreprises : Pfizer/BioNTech, Moderna), vaccin monoclonal.
4) un vecteur viral qui délivre du matériel génétique (ARN) viral d’intérêt (dans ce cas, celui de SRAS-CoV-2) (ex. d’entreprises : AstraZeneca/Oxford, Johnson & Johnson), vaccin monoclonal.
Tous ces vaccins ne se valent pas et les rejeter en bloc sans les considérer séparément serait tout aussi étroit d’esprit que de considérer la vaccination contre le COVID-19 comme un deus ex machina à notre pandémie (ou plutôt deus ex vaccina). Bien qu’issus de technologies différentes, ces vaccins présentent des points communs. Leur élaboration a été extrêmement rapide, sachant que le développement d’un nouveau vaccin peut prendre des années (parfois au-delà de 10 ans, selon l’OMS)(1). En effet, lors de la réalisation de nouveaux vaccins, une partie du temps est perdue dans l’attente de diverses autorisations, régulations et financements et une autre partie est consacrée au développement de la technologie vaccinale. Dans le cas du SRAS-CoV-2, ces deux phases ont pu être raccourcies, car d’une part les délais administratifs habituels ont été accélérés et d’autre part les études sur ces nouvelles technologies avaient déjà débuté avant l’arrivée de la pandémie. Mais fabriquer des vaccins dans la précipitation n’est jamais idéal, surtout quand il s’agit d’évaluer leur efficacité et l’étendue des effets secondaires de nouvelles technologies. Ceci est d’autant plus vrai pour ce virus qui présente des particularités qui rendent la conception d’un vaccin compliquée.
Deux craintes principales : l’efficacité et les effets secondaires des vaccins
I. L’efficacité
L’efficacité vaccinale ne dépend pas uniquement de la biotechnologie, mais de la nature de la cible : le virus lui-même. S’il n’existe pas de vaccins durables contre les virus responsables des rhumes ou de la grippe, c’est notamment parce que ces virus évoluent rapidement. Ceci est typiquement le cas des virus à ARN (dont les coronavirus font partie). Outre les mutations (c’est-à-dire la transformation du code génétique par « erreur »), ils se recombinent également fréquemment (ce qui est l’équivalent « d’échanges » génétiques entre virus)(2). Si les coronavirus sont capables d’accomplir des « ping-pong entre espèces animales (y compris l’humain) »(3), c’est bien grâce à cette faculté de transformation.
Un vaccin monoclonal (qui ne cible donc qu’un seul élément du virus) n’aura très probablement qu’une efficacité éphémère, limitée dans le temps par l’apparition d’un variant quelconque du SRAS-CoV-2. En revanche, un vaccin polyclonal offre aux vaccinés la possibilité de développer des défenses contre différentes parties du virus, permettant de diminuer le risque que le virus échappe (après évolution) à l’immunité collective.
Dans le cas des vaccins monoclonaux contre le SRAS-CoV-2, la composante visée est la protéine « spike » (ces fameuses protéines de surface en forme de boutons que l’on représente à la surface du virus lorsqu’il est dessiné). Le choix stratégique de cette cible est basé sur sa nature stimulante de notre immunité. Or, cette protéine est utilisée par le virus pour reconnaître son hôte et est sujette aux mutations, dont plusieurs ont déjà été documentées(4). Ainsi, l’espoir d’éradiquer ce virus néglige les possibilités suivantes :
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- la protéine spike du virus mute et le vaccin devient inefficace. Le nouveau variant est aussi dangereux que le précédent, voire pire ;
- la pression de sélection darwinienne favorise la transmission du virus par voie indépendante de la protéine spike (un mécanisme moins fréquent, mais documenté(5)) ;
- le virus se recombine avec un autre virus et change de manière à échapper au vaccin (un scénario d’autant plus dangereux s’il s’agit d’un autre coronavirus virus épidémique, comme le MERS-CoV(6)) ;
- le virus disparaît de l’hôte humain (scénario idéal) et se « réfugie » dans les réservoirs animaux, où ils continuent à évoluer. Le retour d’un variant échappant au vaccin ne serait ainsi pas exclu. À noter à ce titre qu’il est impossible d’éradiquer une zoonose (c’est-à-dire une infection partagée entre humain et autres animaux) à moins que tous les animaux-hôtes soit vaccinés ou éliminés.
L’industrie pharmaceutique propose évidemment une solution : celle de renouveler les vaccins et fournir les doses selon une stratégie vaccinale qui consiste à administrer un vaccin contre le SRAS-CoV-2 plusieurs fois par an. Pour un prix de 20 euros la dose, deux fois par an pour un marché ciblant une grande partie de la population planétaire, cela est effectivement fort intéressant pour l’industrie et pour les fonds d’investissement boursiers. Il s’agit d’un marché renforcé par décision politique de 300 à 500 milliards d’euros par an avec des garanties financières négociées (entre autres avec l’Union Européenne(7)).
II. Les effets secondaires
L’inquiétude des effets secondaires et de la tolérance aux vaccins modernes (ceux à ARN) contre le COVID-19 est fréquemment écartée par les techno-progressistes résolus, qui se réfèrent aux essais cliniques. Tout en admettant qu’un essai clinique (comme celui de la firme Pfizer) effectué sur 38.000 personnes est prometteur et qu’il serait difficile d’exiger plus d’une entreprise, il est extrêmement peu probable que les résultats puissent être aussi encourageants une fois appliqués à des chiffres plus volumineux de plusieurs ordre de grandeur. Si le chiffre de 38.000 personnes peut sembler élevé, celui-ci ne pourra jamais englober une diversité des profils de santé équivalente à la population à qui est destiné le vaccin. L’épidémie étant planétaire et le pourcentage nécessaire pour l’acquisition d’une immunité collective étant situé entre, environ, 60-70 % selon l’OMS(8), cela ferait une cible théorique d’environ cinq milliards de personnes, soit une population un million de fois plus nombreuse que dans l’essai de Pfizer (tout en admettant que le nombre réel de personnes vaccinées sera sans doute inférieur). Selon les données de Pfizer(9), 0.6 % des sujets vaccinés ont présenté des « événements indésirables graves » et 0.1 % « des événements mettant la vie en danger ». Mais 0.1 % d’effets secondaires pouvant mettre la vie en danger mis à l’échelle d’un milliard de personnes mettrait un million de vies en danger ! Toute mesure préventive se doit de faire moins de mal que la pathologie en question. Or, la létalité de SRAS-CoV-2 (qui oscille aux alentours de 0.2 %(10)) est loin d’être comparable à celle des épidémies de peste ou de l’Ebola. Est-il ainsi justifiable de risquer tous ces événements indésirables graves ?
Vu que la technologie de vaccin à ARN est nouvelle, il est impératif de la valider. Les vaccins classiques peuvent être certifiés très rapidement, car leurs technologies sont connues et ne posent ainsi aucun problème (c’est pour cela que deux vaccins anti-grippe peuvent être produits et certifiés par an). Pour les vaccins à ARN, certifier sans appliquer la même rigueur de base serait incorrect. Notons d’ailleurs que ceux qui se revendiquent du principe de précaution avec les gestes barrières et les masques sont soudainement absents du débat !
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