« Qu’est ce que l’anthropologie de la santé ? Comment se sont construites les sociétés autour de la question de la vie et de la mort ? En quoi l’épidémie de Covid-19 et la gestion sanitaire ont bousculé nos fondamentaux ? Jean-Dominique Michel nous apporte des éléments de réponse pour éclairer le débat. Il nous explique en quoi la modernité est une mentalité collective en plein effondrement à travers un déferlement totalitaire sur nos sociétés. »
J’ai eu le 16 septembre dernier l’occasion de m’entretenir avec M. Marc Daoud, directeur du magazine Nexus. Dans un décor de toute beauté (il ne s’agit pas de mon domicile…), j’ai été invité à revisiter les perspectives saillantes de la drôle d’histoire (plutôt sinistre en vérité) en cours, à la lumière de ma discipline. Avec des questions d’une grande qualité, ce qui fait beaucoup pour aider à celle des réponses…
C’est avec gratitude envers M. Daoud que je re-publie ici la vidéo de cet entretien. Les commentaires laissés par les internautes, d’une grande bienveillance à mon égard, m’encouragent dans la poursuite de ce qui se sera avéré une œuvre de longue haleine -et qui est loin hélas d’être terminée. On songera aux vacances lorsque la menace totalitaire aura été écartée. D’ici là, c’est une fierté et un privilège pour moi que de pouvoir cheminer avec autant d’âmes amies et complices en humanité.
Parmi les messages que j’ai reçus suite à la parution de cet entretien, il en est un qui m’a particulièrement touché. Il provient d’un confrère, professeur à l’université. Pour des raisons qui seront évidentes à sa lecture, j’ai rendu son témoignage anonyme.
Il y décrit la bascule totalitaire de cet univers dans des termes d’une douloureuse authenticité. La maltraitance institutionnelle que subit ce professeur m’attriste, même si elle est hélas simplement conforme à ce que les deux articles précédents publiés sur ce blog décrivent des dérives totalitaires. Ainsi qu’à la déliquescence de cet univers, reproduisant les scories des modes d’organisation collective dévoyés au lieu d’en impulser de nouveaux qui soient (enfin) dignes de notre besoin d’intelligence et de notre humanité.
Les réalités décrites par ce confrère figurant au cœur de l’entretien en question, c’est un honneur pour moi de le re-publier ici, avec l’accord de son auteur, dont je le remercie ainsi que pour les mots aimables qu’il a eu la gentillesse d’adresser à mes analyses.
Lettre d’un confrère :
|