Les problèmes liés aux tests PCR – pourquoi il ne faudrait jamais les utiliser comme ils le sont actuellement

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Une autre caractéristique insolite du temps est la résistance massive des autorités et de la mentalité collective à évoluer en fonction des données probantes que la science a récoltées en cours de route.

Certes, il y a une année, nous ignorions à peu près tout du nouveau coronavirus et de son expansion pandémique. Des réponses sont toutefois apparues rapidement à nombre de ces questions (initialement angoissantes bien sûr) et comme nous avons eu l’occasion de souvent le souligner ici, elles étaient à peu près systématiquement rassurantes.

Or cet emballement fantasmatique provoqué par l’incertitude initiale, loin de céder ou même de refluer en cours de route, s’est maintenu avec une prégnance de nature mythique.

Cette mythologie (ou fiction ou narratif) s’est ainsi avérée bien plus solide que le réel – tel notamment que la vraie science (et non les productions littéralement délirantes de comités « scientifiques » comme la Task Force -j’y reviendrai en détail dans un prochain article) le révélait au fur et à mesure de ses découvertes.

Les spécialistes en sciences humaines ou en neuropsychologie n’en seront guère étonnés : dans le « trajet anthropologique » identifié par Gilbert Durand comme constitutif de l’être-au-monde de notre espèce, une prégnance sur-déterminante est souvent observée dans le registre super-structurel plutôt que structurel ou infra-structurel.

Ce que cela veut dire en langage courant est que les productions imaginaires ont en effet souvent une « résistance » ou une « dureté » qui tend à les préserver et les maintenir en dépit des éléments de réalité qui les contredisent.

Ceci ne dédouane aucunement de la question connexe des narrations collectives et de leurs sources : si ceux qui se prétendent scientifiques, les autorités et les médias avaient tenu compte de ces éléments de réalité et les avaient exprimés haut et fort, il est à peu près certain que tout le monde aurait pu assez rapidement reprendre ses esprits et se calmer. Et nous aurions pu, tous ensemble, construire une réponse adéquate à la situation, avec prudence et une sereine efficacité.

Parmi ces éléments irréductibles quoique faux -ceci étant démontré au-delà de toute contestation- figure la question du mésusage des tests PCR. Il est ainsi assez hallucinant de voir le Conseil fédéral investir massivement aujourd’hui encore dans un testing généralisé… alors que, pour des raisons techniques, la manière dont il est pratiqué ne nous renseigne aucunement ni sur le statut infectieux de qui que ce soit, ni sur la circulation du virus.

On aurait pu espérer que le rappel de ce que sont les tests PCR, de ce qu’ils sont, de ce à quoi ils servent, de ce qu’ils révèlent ou ne révèlent pas et à quelles conditions, aideraient à des prises de décision intelligentes.

Hélas, l’intelligence semble avoir déserté durablement les processus mentaux de nos autorités. Ainsi, une année après (!) nous en sommes encore à multiplier des tests PCR de manière dévoyée, produisant des résultats massivement faux et perpétuant la gestion catastrophique de ce reliquat d’épidémie.

Tout le monde devrait à ce stade avoir compris et intégré les informations contenues dans le texte du jour ! A défaut d’un service minimum des médias (occupés à bien d’autres tâches plus ou moins reluisantes…), on continue à parler de manière parfaitement abusive de « cas » et de « nombre de cas » là où nous ne disposons, du fait précisément du mésusage des tests PCR, de rien de valide ni donc d’utile.

Il n’aurait pourtant pas été trop compliqué de comprendre que le calibrage des cycles d’amplification employé conduise à cette aberration, là où une standardisation pertinente, couplée à un véritable processus diagnostic incluant un examen clinique systématique, permettrait d’y voir clair.

Avec l’option simple et efficace, comme l’a recommandé récemment un collectif de (vrais) scientifiques belges, de réaliser des testings populationnels sur des échantillons aléatoires. Ceci, combiné à l’analyse des eaux usées (hautement fiable) permettrait une veille épidémiologique fine, robuste et pointue.

Las donc ! Le Conseil fédéral, dans sa course en avant vers l’abime, préfère jeter les milliards par la fenêtre en pure perte, assurant au passage la destruction irréversible de pans entiers de notre économie – et la paupérisation durable de millions de citoyens honnêtes et innocents.

Il est donc urgent et d’utilité publique de continuer à faire connaître les informations exposées plus bas, solidement référencées. Elles proviennent d’une ONG américaine, Stand for Health Freedom (SHF), dédiée à la défense des droits humains, constitutionnels et parentaux.

Pourquoi et comment les comités scientifiques, les autorités et les médias continuent-ils à faire croire que les tests réalisés actuellement en Suisse sont adéquats ?! C’est la position absurde qui prévaut envers et contre tout, avec une unanimité forcenée. Alors que la preuve a été apportée du mésusage grave de ces tests !

Je terminerai cette introduction en soulignant que cette question constitue le socle de la plainte collective portée par Mes Rainer Fuellmich et Robert Kennedy au sujet de ce qu’ils appellent la « fraude mondiale » du coronavirus. Sans cet épouvantail d’une montagne de tests faussement positifs, resterait une épidémie respiratoire de grandeur habituelle et gérable selon les moyens habituels et éprouvés. Grâce au-dit épouvantail, nos gouvernements ont eu et disposent encore des moyens de faire tout et n’importe quoi, au service d’intérêts qui sont de toute évidence autres que ceux de leurs populations. Ce que résume avec un humour cinglant l’image figurant en exergue avec sa citation…

Le texte infra résume les tenants et aboutissants de la question et suggère au passage des moyens d’action pour chacun et chacun des citoyens que nous sommes.

« A nos cerveaux citoyens ! »

 

Les problèmes liés aux tests PCR – pourquoi il ne faudrait jamais les utiliser comme ils le sont actuellement

par la Stand for Health Freedom (SHF).

Traduction et adaptation : Jean-Dominique Michel, anthropologue et expert en santé publique. Article original en anglais : cliquer ici.

 

Une campagne de dépistage du COVID massive et mondiale est en cours, coûtant aux pays des milliards et des milliards de dollars. Même si de plus en plus d’experts se manifestent, affirmant que l’utilisation abusive du test PCR (Polymerase Chain Reaction), le test le plus courant pour le COVID, entraîne un nombre élevé de faux positifs. Beaucoup dénoncent ainsi ces tests comme illogiques et frauduleux, affirmant qu’ils ne devraient en aucun cas être considérés comme des tests de diagnostic -ce qu’ils ne sont simplement pas ! Pourtant, ce sont ces mêmes tests qui continuent d’être utilisés pour produire des chiffres quotidiens dans notre pays pour justifier ensuite des politiques restreignant les libertés et conduisant l’économie vers un effondrement -avec des faillites par centaines de milliers ou même par millions.

Nous devons exiger la transparence des services de santé de la Confédération et des cantons qui s’appuient sur ces valeurs et leur demander d’invalider ces données erronées qui constituent rien moins qu’une tromperie ; la déclaration frauduleuse en situation d’urgence est un crime.

Tout aussi important, l’acceptation volontaire de ces valeurs a un coût important pour la société :

  1. Les fermetures des commerces ainsi que le confinement portent atteinte de manière alarmante aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, notamment en ce qui concerne la scolarité, les procédures médicales et les sources de revenus. La Banque mondiale estime que plusieurs centaines de millions de personnes au moins à travers le monde seront réduites à la pauvreté extrême en raison de la fermeture de l’économie.
  2. Nombreux sont ceux qui connaissent des crises de santé mentale comme conséquence de ces mesures, car la peur, l’anxiété, l’isolement et la dépression sont en forte augmentation au sein de la population ; les enfants et les jeunes constituent notamment des groupes fortement touchés à cet égard.

Les fermetures et les restrictions imposées aux particuliers et aux entreprises ne doivent en aucun cas être basées uniquement sur les tests, en particulier les tests PCR.

Pourquoi  cela ?

Comment fonctionne le test PCR ?

Selon Our World in Data (ourworldindata.org), chaque jour, plus d’un million de personnes aux États-Unis sont testées pour le COVID-19. Le test le plus courant est le test PCR, qui consiste à prélever un échantillon d’ADN et à le soumettre à des cycles d’amplification. Toutefois, ces tests ne constituent pas un moyen fiable de détecter la COVID-19 et sont finalement utilisés pour justifier les mesures de confinement et autres politiques de santé publique draconiennes.

Le test PCR consiste à prélever un échantillon d’ADN sur un écouvillon et à le soumettre à des cycles d’amplification. Les faux positifs sont dus au fait que le laboratoire utilise un nombre élevé de cycles d’amplification, c’est-à-dire le nombre de fois que les particules d’ARN sont amplifiées. Un seuil de cycle d’amplification (ou CT) de 34 cycles ou plus signifie que le test est inutile à 100 % pour mesurer un cas réellement positif. (La Floride est le premier État à exiger de tous les laboratoires qu’ils signalent tout CT excessif et donc trompeur).

Pour garantir qu’un résultat est positif, le test PCR doit être effectué à 17 cycles ; sinon, la précision devient de plus en plus douteuse à mesure que les cycles augmentent.

      • Lorsque vous arrivez à 33 cycles, 80% sont des faux positifs.
      • Jusqu’à 90 % des tests positifs à un seuil de cycle de 40 seraient négatifs à un seuil de cycle de 30.
      • Avec un CT supérieur à 35, la probabilité de recevoir un résultat « faux positif » est de 97% ou plus.

 

La précision des données est de la plus haute importance en cas de crise sanitaire. Le moyen le plus valable de tester l’infection est de rechercher un virus « vivant » à l’aide d’une culture virale. Les tests PCR ne peuvent quant à eux pas faire la distinction entre les virus vivants et les particules qui ne peuvent pas vous infecter ou infecter d’autres personnes, ni exclure d’autres virus ou bactéries – vous pouvez par exemple obtenir un résultat positif à partir de la grippe ou d’autres fragments de coronavirus.

Il s’ensuit qu’un test PCR positif n’indique pas de caractère infectieux. Ainsi, le résultat positif du test ne représente pas un cas, et encore moins une maladie réelle. Comme l’a déclaré le rédacteur scientifique et expert en génétique moléculaire Pieter Borger, PhD, « les cas confirmés sont un chiffre qui n’a pas de sens« .

Ceci est validé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a émis un avis le 20 janvier 2021 pour les laboratoires traitant les tests PCR. Cet avis demande aux techniciens de déterminer avec soin si le fabricant recommande un ajustement manuel du seuil de positivité de la PCR. Il poursuit en disant qu' »une interprétation prudente des résultats positifs faibles est nécessaire« , affirmant qu’un résultat positif d’un test PCR ne constitue pas automatiquement un cas de COVID-19.

Nous devons donc nous demander ce que signifie un test positif. Quel pourcentage des « cas positifs » utilisés pour maintenir l’enfermement et l’isolement social à l’échelle de la société dans son ensemble provient de personnes qui sont en réalité asymptomatiques et non-infectueuses, sur la seule base d’un test PCR positif ?

Autres questions relatives aux tests PCR

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont tous deux fait état d’une contamination à grande échelle par des kits de test.

En outre, la contamination des sites et des laboratoires de test a conduit à d' »innombrables » faux positifs.

Enfin, le test peut détecter des fragments de virus non infectieux longtemps après la résolution d’une infection active.

La transparence et la précision des données sont impératives en cas de crise sanitaire. Appelez les laboratoires qui traitent les tests PCR dans votre région et demandez quel est le seuil de cycle qu’ils utilisent.

Faire l’histoire avec un « modèle à tester uniquement » ?

« La connaissance scientifique est un ensemble de déclarations de divers degrés de certitude – certaines très incertaines, d’autres presque sûres, aucune absolument certaine ».

Richard P. Feynman, physicien américain, lauréat du prix Nobel

Les tests sont conçus pour corroborer les observations cliniques. Selon l’OMS, un test PCR est une aide au diagnostic qui doit être considérée en conjonction avec de multiples autres facteurs. Pourtant, il semble que ce soit la première fois dans l’histoire qu’une pandémie est mesurée et gérée uniquement par des tests, sans surveillance clinique pour vérifier ceux-ci ou même justifier l’administration d’un test. Sans cette observation et cette surveillance cliniques, il est impossible de déterminer quel est le pourcentage réel de tests positifs !

Pouvons-nous changer de cap face à cette catastrophe en matière de tests et de données ? Pouvons-nous demander aux ministères de la santé et aux autres organismes officiels de rendre des comptes quant à leur acceptation de cette mascarade ? Nos droits et libertés, y compris l’avenir de nos enfants, dépendent de notre réaction à ce modèle de test peu fiable qui escroque purement et simplement la population. Et ce sera sans aucun doute instructif pour la prochaine pandémie – la façon dont nous réagissons aujourd’hui créera nécessairement un précédent pour demain.

Demandez aux services de santé de votre canton et de votre localité comment ils réagissent aux nouvelles directives de l’OMS sur l’utilisation correcte du test PCR. Demandez-leur également de :

  • Ne compter que les résultats de tests effectués à des seuils de 30 cycles ou moins.
  • Publier les seuils du cycle PCR pour leur zone, région ou canton.
  • Rétracter tous les numéros de cas qui sont basés sur des seuils de cycle supérieurs à 30.

Si vous vous souciez vraiment du suivi, de la traçabilité et de l’exactitude des résultats, alors vous devriez vous préoccuper de ces informations.

On nous dit que nous devons nous conformer sans poser de questions si nous nous soucions des autres. Beaucoup de personnes se font tester de leur plein gré, mais bien trop subissent des pressions pour se faire tester pour le Covid, parfois à plusieurs reprises. Cependant, se soucier véritablement des autres n’implique pas d’entretenir à tout va la peur ou de vendre de fausses solutions. Il est essentiel que les dispositifs et procédures soient honnêtes et transparentes. Et, dans le climat actuel de peur et d’anxiété, ces qualités sont plus importantes que jamais.

 

Références

  • BMJ
  • Centres de contrôle et de prévention des maladies
  • Maladies infectieuses cliniques
  • Rapport d’Eurosurveillance Corman-Drosten
  • Journal européen de microbiologie clinique et de maladies infectieuses
  • Recherche politique suisse
  • The Telegraph
  • Twitter – Virologue Zack Francfort
  • Banque mondiale : http://bit.ly/3ncVgpk
  • Avis de l’Organisation mondiale de la santé de janvier 2021 : http://bit.ly/3j3HncR