La sexualisation des enfants à l’école relève-t-elle de la maltraitance ?

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La question est de prime importance. En s’attaquant frontalement à trois des quatre piliers de toute société (la différenciation des sexes, la différenciation des âges ainsi que l’interdit de l’inceste à travers la légitimation progressive de la pédophilie), l’agenda woke qui a infiltré les esprits en Occident fracasse violemment les repères nécessaires à faire société et protéger les plus faibles.

Ces propos relèvent-il d’une exagération réactionnaire ? J’aimerais le croire.

La réalité indique plutôt hélas que l’instruction publique des pays européens fonce actuellement dans un emballement cauchemardesque vers ce qui relève de l’abus  et du viol psychiques envers les enfants et les jeunes.

Bien sûr, les psychanalystes l’ont découvert depuis longtemps, les enfants ne sont pas des angelots asexués. Ce sont de petits êtres de chair, de fantasmes et de désir. Mais l’essentiel est qu’il puissent vivre leur construction identitaire et sexuelle au rythme qui est le leur, en respect de leur âge.

Françoise Dolto (grand pionnière que l’on a honteusement cherché à diffamer en la faisant passer pour une complice de la pédophilie alors qu’elle a passé sa vie à en dénoncer les ravages) disait par exemple qu’il fallait dire aux enfants très honnêtement comment naissent les bébés mais en ne les exposant jamais au grand jamais à des images ou des représentations explicites.

Que l’enfant sache que l’homme et la femme s’accouplent relève d’un devoir de vérité. Comment cela se passe réellement (et en particulier la représentation du pénis en érection) doit rester caché jusqu’au moment où la question le retravaillera, lorsque la période dite de latence (au cours de laquelle les enfants perdent tout intérêt pour cette question) s’estompera pour laisser place à la métamorphose de l’adolescence.

  • Présentation du livre « Préserver l’innocence des enfants » du Dr Régis Brunod, pédiatre et pédopsychiatre : cliquer ici.

L’OMS, organisation corrompue et homicide,  a engagé depuis des années une croisade en faveur des « droits sexuels des enfants » dont la docteure en psychopathologie et normalienne Ariane Bilheran a montré qu’il s’agissait d’une imposture : en affirmant la nature explicitement sexuelle de l’enfant et en lui « reconnaissant » des droits en la matière, on cherche ni plus ni moins qu’à rendre la pédophilie acceptable.

  • Présentation du livre « L’imposture des droits sexuels, ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial » d’Ariane Bilheran : cliquer ici.

J’anticipe les levées de sourcils : encore une théorie du complot ?!

Si -comme pour le Covid- les gens s’en tiennent aux discours complices des politiciens et des médias, nous risquons en effet un nouveau désastre en termes de conscience et de responsabilité collectives.

C’est dire si le travail des experts honnêtes et compétents qui montent au front mérite toute notre attention. La dérive est en effet aussi radicale que fulgurante et conduit déjà à ce que dans certains pays, des adolescents de 14 ans puissent choisir des opérations chirurgicales les mutilant de leurs attributs sexuels contre l’avis de leurs parents. En Californie, un projet de loi actuellement en discussion prévoit qu’un psychothérapeute puisse décider de retirer à des parents la garde de leur enfant par exemple s’ils s’opposent à son sentiment (évidemment induit par un adulte) de ne pas être incarné dans le bon sexe physique et son intention de vouloir en changer par le bistouri.

Entendez-moi bien : qu’une personne, parvenue à l’âge adulte, fasse les choix qui lui chantent est pour moi une totale évidence.

C’est la perversité visant à faire passer l’anormal pour normal puis comme constituant la référence ainsi que la manipulation du psychisme en construction des enfants et des jeunes qui non seulement me posent problème, mais m’apparaissent d’une toxicité folle.

L’exemple qui suit d’une émission télévisée aux Pays-Bas exposant des enfants aux corps mutilés d’adultes « transgenres » en donne la mesure. A nouveau, que parvenus à l’âge de la sexualité active, ils soient informés de ces réalités est parfaitement normal. Exposer prématurément des enfants à ce qui n’est pas de leur âge est en revanche choquant dans l’exacte mesure où c’est abusif et dommageable.

 

Un colloque aura bientôt lieu près de Paris pour aborder cette question :

Samedi 13 mai 2023 : Colloque sur la dérive totalitaire sur les enfants

Le samedi 13 mai prochain, la LNPLV parraine une journée de conférences sur le thème des enjeux autour des enfants dans le contexte actuel.

S‘inscrire

 

Au programme :

La dérive totalitaire sur les enfants : diagnostic, causes et conséquences, solutions Comment retrouver des principes vertueux ?

Au cours de cette journée de conférences dans un cadre agréable à quelques minutes de Paris, des spécialistes vont se succéder pour proposer au public des réflexions approfondies sur différents aspects de la dérive totalitaire, qui a causé de graves dommages psychiques et somatiques sur les enfants depuis 2020. Il analysera la nature de la dérive, en termes d’idéologies politiques, de pratiques institutionnelles (endoctrinement, politiques de sexualisations précoces, irrespect du secret professionnel pour les vaccinations, stigmatisations, etc.), de symptômes constatés (« effets secondaires » psychiques et physiques), tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Mais il s’agira aussi de proposer des perspectives, et de retrouver des principes vertueux par l’écoute de la souffrance des jeunes générations, la réinvention de la clinique et le choix des « bons mots », pour conforter également les parents dans leur rôle de protecteur de leurs enfants. Ce colloque est parrainé par la LNPLV.

Il est organisé par Ariane Bilheran, normalienne, psychologue clinicienne, philosophe, docteur en psychopathologie, et Amandine Lafargue, psychologue clinicienne, psychologue sociale et des organisations de travail, psychothérapeute et psychanalyste. La journée est animée par Ariane Bilheran, avec en pointillé de chaque intervention le point de vue de l’expert juridique, l’avocate Maître Virginie de Araujo-Recchia. L’avocate sera en effet consultée pour la recherche des qualifications juridiques des délits et des peines commis à l’encontre des enfants.

Ariane Bilheran et Amandine Lafargue, psychologue clinicienne spécialisé en psychothérapie de la famille, du couple et des adolescents, ont récemment présenté pour le collectif Libertad une émission sur cette nouvelle thématique d’importance de l’éducation à la sexualité des enfants :

« Alors que « l’éducation à la sexualité » est en plein essor dans de nombreux établissements scolaires, qu’est-ce qui en résulte ? De quoi parle-t-on ? Quelles en sont les origines ?« 

Voici encore deux textes posant avec finesse et clarté les enjeux du débat. Le premier est dû à Amandine Lafargue. Le second un courrier adressé par l’Association Collectif Parents Suisse et le Dr Dominique Chatton, psychiatre et psychothérapeute, à la syndique de la commune suisse du Mont sur Lausanne au sujet d’une lecture pour enfants « Une drag-queen à la bibliothèque »…


Protection des enfants face à la sexualisation des enfants à l’école

12 mars 2023

Psychologue clinicienne, spécialisée dans la protection des enfants depuis plus de deux décennies, je souhaite vous informer aujourd’hui au sujet des séances « d’éducation à la sexualité ». Celles-ci font partie du programme de « l’éducation à la sexualité » dispensé dans les établissements scolaires selon les consignes du ministère de la Santé en partenariat avec le ministère de l’Éducation Nationale.

Cette action va non seulement à l’encontre de la protection de l’intérêt de nos enfants, mais également à l’encontre de l’autorité parentale, garante de la défense et de la protection des enfants.

« L’éducation sexuelle » ne correspond nullement aux cours de prévention et d’éducation sexuelle que nous adultes, avons reçus au collège. Ces séances relevaient de la prévention en matière de santé et avaient pour but d’aborder des sujets délicats à un âge où les adolescents, en plein changements psychologiques et physiologiques naturels, se posent des questions légitimes.

« L’éducation sexuelle », comme son nom l’indique, est une incitation à la sexualisation précoce de nos enfants. Cette pédagogie, censée prévenir et lutter contre les violences sexuelles et les discriminations, éduque nos enfants à ces sujets qui ne les concernent pas en raison de leur jeune âge.

Le document de programme qui s’intitule « Les standards pour l’éducation sexuelle en Europe »[1] émane de l’OMS et sexualise nos enfants sur le principe que les enfants sont des « personnes » qui, dès la naissance, auraient un droit à la sexualité et à la jouissance.

Les témoignages qui nous sont rapportés, parlent du fait que l’on peut « les informer sur la masturbation précoce à partir de 2 ans », expliciter le rapport sexuel à l’âge de 5 ans, leur faire rencontrer des drag-queens à 6 ans, faciliter un changement de sexe à 9 ans, apprendre ce qu’est le sexe oral ou anal à 10 ans, échanger avec des transsexuels à 11 ans…

On voudrait nous faire croire que, pour prévenir les agressions sexuelles, enseigner le plaisir de la pénétration sur la base de vidéos pornographiques serait la meilleure éducation.

Pour la professionnelle de psychologie que je suis, ces apprentissages et rencontres précoces ont pour effet de traumatiser les enfants, et présentent un risque pour leur développement psychique. Cela a été observé par des professionnels de la santé. Par ailleurs, des comportements déviants avec attouchements ou harcèlement à caractère sexuel ont pu être repérés au sein de certains établissements scolaires dès le niveau de primaire, les enfants étant curieux de mettre en pratique ces expériences si attrayantes.

Professionnelle de la petite enfance, spécialiste de la question de la pédocriminalité, j’ai écrit en 2013, avec Ariane Bilheran, psychologue clinicienne, docteure en psychopathologie, un ouvrage chez Dunod : Psychopathologie de la pédophilie[2], dans lequel, nous dénoncions les biais de notre société et de notre système de protection judiciaire quant à ces sujets.

Nous alertions sur les confusions découlant des termes : « Droits sexuels de l’enfant », issus de la loi du 4 juillet 2001, dite Loi Aubry et la circulaire n° 2003-027 du Ministère de l’Education Nationale.

Depuis 2017, nous sommes nombreux, professionnels de l’enfance, médecins, pédiatres, pédopsychiatres, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, éducateurs, travailleurs sociaux, infirmières et enseignants à dénoncer la dangerosité de cette « éducation à la sexualité ».

Le terme de « majorité sexuelle » n’existant pas dans le code pénal, la « majorité sexuelle » est déduite de l’article 227-25, « atteinte sexuelle sur mineur » qui la fixe par principe à 15 ans. Elle pourrait être abaissée à l’âge de 13 ans. Comment compter sur la maturité affective d’un adolescent quand il s’agit de « consentement à l’acte sexuel » ?

Nous rappelons qu’exposer précocement un enfant (prépubère 0-11 ans) à la sexualité (post-pubère) présente un risque d’effraction psychique sérieux, car cela entrave le rythme affectif et cognitif de l’enfant. Cette éducation perturbe sa croissance et sa maturation psychique.

Avec plusieurs professionnels éveillés au danger de parler trop tôt aux enfants de ces sujets, nous avons tenté d’alerter le grand public sur ce principe d’« éducation sexuelle » des enfants de 0 à 18 ans, qui impose (pour l’instant) trois séances annuelles sur la sexualité.

La circulaire n° 2018-111 de 2018, dite « circulaire Blanquer », qui annule et remplace la circulaire de 2003, semble présenter des « règles » et « un cadre » qui délimitent les principes de ces interventions réalisées en milieu scolaire. Or nous constatons que :

    1. Cette circulaire ne propose pas de programme ou de projet pédagogique approprié.
    2. Les « supports » proposés aux équipes pédagogiques sont clairement inappropriés : dessins animés montrant des scènes pornographiques explicites.
    3. Les parents qui devraient être informés de la mise en œuvre de ces cours ne semblent pas prévenus de la date de réalisation de ces interventions.
    4. Rien ne semble prévu pour garantir l’adaptation des interventions auprès des enfants, selon leur âge et leur sensibilité.
    5. Les professionnels de la psychologie de l’enfant ne valident pas ces objectifs, ni ce matériel et nous ne les trouvons pas adaptés en termes d’ergonomie psychique.
    6. Le personnel désigné pour cette éducation n’est pas formé correctement à ce sujet, il ne possède pas de qualification ni en psychologie de l’enfant ni en psychotraumatisme[3].
    7. Ces séances peuvent être traumatisantes et il ne semble pas y avoir de sas prévu pour débriefer les enfants qui auraient été perturbés.
    8. Enfin, il n’est pas prévu de recueillir les témoignages d’abus que ces séances ne tarderont pas de faire resurgir. Quelles procédures sont prévues en cas de révélations d’abus intra ou extra familiaux ?

 

En juillet 2022, l’inspection générale de l’Education a publié un rapport intitulé « Education à la sexualité ».

Le 31/08/2022, le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes réclame ces séances axées sur l’égalité. Ils partent du principe que l’absence « d’éducation sexuelle » favorise le sexisme et la violence.

De nombreuses ONG et autres lobbies se montrent particulièrement actifs pour généraliser et renforcer « l’éducation sexuelle » auprès des enfants.

Ce 16/09/2022, l’obligation légale fixée par la loi du 4 juillet 2001 est décrite comme la priorité du Ministre de l’Éducation Nationale.

Cela explique que malgré le fait que ces textes de loi existent depuis plusieurs années ; ce n’est que depuis janvier 2023, que nous recevons massivement en consultation des enfants en état de confusion et des témoignages d’enfants traumatisés, à la suite de leur participation à ces fameux cours « d’éducation à la sexualité ».

Je constate des dégâts considérables sur les enfants d’école élémentaire, des enfants en état de choc, qui ne comprennent pas pourquoi la maîtresse (une figure d’autorité, ce qui aggrave le problème) leur a parlé de « ces choses ». Des enfants de maternelle ont appris qu’ils pouvaient se caresser telle ou telle partie du corps pour se faire plaisir sexuellement, dans telles pièces, avec tels objets et pour tels effets. Ces enfants disent qu’on leur a parlé de mouchoirs, de lubrifiants et d’objets sexuels. Certaines normes leur ont été suggérées, par exemple : « la majorité des personnes se masturbent tout au long de leur vie ». Nous pouvons nous interroger sur le but de telles recommandations. Induire des normes sexuelles qui engendrent des comportements sexuels compulsionnels ou addictifs ne me semble pas la bonne manière pour lutter contre les violences sexuelles.

Il ne s’agit donc pas, comme nous aimerions le penser, de prévention ou d’éducation à la chose sexuelle comme nous l’avons connu. Nous parlons ici d’une véritable « éducation à la sexualité » et d’un supposé droit d’apprendre le plaisir que son corps peut éprouver à être caressé ou caresser et/ou pénétré. Les parents en difficulté pour aborder ces sujets, ne sont ainsi pas plus accompagnés.

Cette éducation sexuelle des enfants enseignée au sein des écoles, et dans la plupart des pays du monde, est soutenue par des lobbies et propagandistes qui sexualisent nos enfants ; avec la complicité passive et/ou inconsciente de membres de l’éducation nationale et du ministère de la santé.

Tout cela à l’insu des parents, pourtant seuls détenteurs de l’autorité parentale des mineurs.

En février, les mamans Louves m’ont contactées. Ce collectif citoyen souhaite alerter l’ensemble des équipes pédagogiques ainsi que les directions d’établissements (directement concernés par la mise en œuvre de ces séances).

Les mamans Louves souhaitent regrouper les associations et groupements sensibles à la protection des enfants, et reprendre ce travail d’information des parents, par le biais des associations de parents d’élèves.

https://www.mamanslouves.org/leducation-a-la-sexualite-a-lecole-de-graves-derives-qui-entravent-la-sante-des-enfants/

Je vous encourage à vous rapprocher d’elles pour apporter votre aide ou vos témoignages.

Vous pouvez également nous rejoindre le 13 mai 2023 à Paris, pour assister à un colloque d’experts de la psychologie et du droit :

« La dérive totalitaire sur les enfants », que j’organise avec le Dr BILHERAN :

https://www.arianebilheran.com/post/samedi-13-mai-2023-colloque-sur-la-dérive-totalitaire-sur-les-enfants

Je vous remercie de l’attention et du temps que vous avez consacré à cet écrit, en espérant qu’il vous invite à une prudence quant aux contenus des enseignements délivrés à nos enfants.

Ci-après, quelques liens de documentation.

Je me tiens à votre disposition pour tout échange et rappelle que notre alerte est professionnelle, hors de toute opinion politique ou partisane, dans le respect du bien-être supérieur de l’enfant, dont la partie psychique est centrale.

Cordialement, sous Montmorency

Fait à Peyrolles en Provence, le 12 mars 2023

Pour approfondir le sujet et vous apporter des bases de compréhension solides :

Les textes :

  • Lois

Loi Aubry du 4 juillet 2001, dite Loi Aubry :  prévoit que chaque élève puisse bénéficier de trois séances d’éducation à la sexualité à l’école, au collège et au lycée par année scolaire et par niveau.

  • Circulaires :

La circulaire n° 2003-027 du Ministère de l’Education Nationale, qui prévoit que « La mise en œuvre de l’éducation à la sexualité dans le cadre des enseignements, doit se réaliser avec le tact qui s’impose (…) ».

Bulletin officiel n°9 du 27 février 2003 – Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche (education.gouv.fr)

La circulaire n° 2018-111 de 2018 dite « circulaire Blanquer », qui annule et remplace la circulaire de 2003 et précise que « (..) l’éducation nationale et l’ensemble de ses personnels agissent, en la matière, dans le plus grand respect des consciences et fait preuve d’une grande vigilance pour que les enseignements soient pleinement adaptés à l’âge des enfants. Cette éducation vise à la connaissance, au respect de soi, de son corps et au respect d’autrui, sans dimension sexuelle stricto sensu à l’école élémentaire. Elle est complétée, à l’adolescence, par une compréhension de la sexualité et des comportements sexuels dans le respect de l’autre et de son corps. L’enfance et l’intimité sont pleinement respectées. »

L’éducation à la sexualité | Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse

  • Standards Européens :

Standards-OMS_fr ES

https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf

La version française a été élaborée en Suisse à Lausanne en 2013.

  • Articles :

« Article « Kinsey, Rockefeller & MK Ultra : Instruments du Nouvel ordre Mondial”

https://www.arianebilheran.com/post/kinsey-rockefeller-mk-ultra-instruments-du-nouvel-ordre-mondial-par-judith-reisman

  • Le travail des professionnels sur ce sujet :

Bilheran, A. 2022, L’imposture des droits sexuels. Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial, Bookelis, 5ème éd.

Bilheran, A., Lafargue, A. 2021, Psychopathologie de la pédophilie, Dunod, 2ème éd.

Brunod, R. 2020, Préserver l’innocence des enfants, Le Bien Commun.

Vidéo : Préserver l’innocence des enfants – A. Bilheran avec le Dr Régis Brunod – 09/11/2020 https://www.youtube.com/watch?v=aS6822InnX4

  1. Bilheran sur le paradoxe de prétendre « éduquer » à « une pulsion » :

https://youtu.be/DutyOaHiwaY

Valérie Chénard sur le problème lié à la loi Blanquer et son « école de la confiance » :

https://valerie-chenard-psychologue.fr/2269-2/ .

  • Site :

Dondevamos :

http://dondevamos.canalblog.com

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/05/11/35271408.html

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/03/29/35056041.html

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2017/09/05/35650078.html

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/06/16/27446894.html

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2022/12/16/39747421.html

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2022/07/30/39576542.html

  • Site alerte éducation :

Le site : https://alerte-education-s.wixsite.com/droits-sexuels

  • Des enseignants vigilants face à l’instrumentalisation des enfants :

https://www.enseignants-pour-enfance.org/spip.php?article1057

  • A voir :

https://odysee.com/@Thetranslationbridge:4

Pour aller plus loin :

  • Le site sur la sexualité des jeunes : le sexe prime:

https://www.onsexprime.fr

  • La sérieSexotuto qui prétend répondre à toutes les questions : Sexotuto :

https://pia.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_2319797/education-a-la-sexualite-sextuto-proposes-par-la-chaine-lumni

  • « l’heure des pros » sur CNews le 02/12/20 :

Karl Zéro : une façon singulière de combattre le pédocriminalité : https://youtu.be/pyjELjvf2yA

  • Rencontre de Drags dans les écoles :

https://fb.watche/j4wPt1yw.Jn/

[1] https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf

La version française a été élaborée en Suisse à Lausanne en 2013.

[2] Bilheran A., Lafargue A., Psychopathologie de la pédophilie, Paris, Armand Colin, 2013, réédité en 2021.

[3] Il n’existe pas non plus de vérification du casier judiciaire concernant ces personnes qui interviennent auprès des enfants.


Lettre ouverte au sujet de la lecture publique à des enfants organisée à la Médiathèque du Mont le 29 mars 2023 « Tralala Lita, une drag queen à la Médiathèque »

 

RECOMMANDEE

Madame la Syndique Laurence Muller Achtari Route de Lausanne 16

1052 Le Mont-sur-Lausanne

 

Pully, le 24 mars 2023

Madame la Syndique,

 

Notre Collectif, constitué en janvier 2021, regroupe plus de trois mille parents romands préoccupés par le bien-être et la santé des enfants (voir collectifparents.ch).

Les lectures publiques par des « drag queens » à des enfants, comme celle mentionnée en marge, se multiplient en Suisse romande. Elles sont nuisibles à leur équilibre mental.

Nous vous présentons ci-après quelques éléments d’appréciation sur ce phénomène.

  1. Celui-ci n’est pas une initiative artistique spontanée, mais constitue une des manières par lesquelles les partisans de la théorie queer veulent répandre leurs conceptions et pratiques sexuelles. La queer theory Elle a été présentée en 1984 par Gayle S. Rubin, dans son ouvrage Thinking Sex : Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality » ; en français : Penser le sexe : notes pour une théorie radicale de la politique de la sexualité. Comme cela ressort de sa biographie, Mme Rubin, écrivain et militante lesbienne, s’était, dès la fin des années 1970, immergée dans les sous-cultures du cuir, du bondage, des orgies, du fisting et du sadomasochisme à San Francisco, migrant à travers un réseau éphémère de clubs BDSM (bondage, domination, sadomasochisme), de sociétés littéraires et de rassemblements spiritualistes de type New Age. Dans « Thinking Sex », Rubin a cherché à normaliser ses expériences dans le monde souterrain de la sexualité au sein de la société américaine.
  2. Le projet de Rubin – et, par extension, ceux des partisans de la théorie queer – était de remettre en question et de subvertir ce qu’ils appellent la hiérarchie sexuelle (avec, selon les propos même de l’auteur, en haut de la pyramide, les hétérosexuels, et en bas les castes les plus méprisées : les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les travailleurs du sexe tels que les prostituées et les acteurs de films pornographiques, et les plus humbles de tous, « ceux dont l’érotisme transgresse les frontières générationnelles » (nous citons Rubin). En d’autres termes, les conceptions traditionnelles de la sexualité, qui la considèrent comme un comportement naturel reflétant un ordre fixe, sont de la pure mythologie, conçue pour rationaliser et justifier les systèmes d’oppression. Pour Rubin et ses adeptes, le sexe et le genre sont infiniment malléables.
  3. La mouvance queer a eu, entre autres avatars, des organisations de rue aux États-Unis telles que les Street Transvestite Action Revolutionaries. Elles mettaient en scène les désormais célèbres drag queens. Un auteur, Daniel Harris, explique dans la revue de contre-culture Salmagundi : « Les hommes portent désormais des tenues sexuellement explicites telles que des robes de bal avec des prothèses mammaires cousues à l’extérieur des robes… » (la suite de la citation étant plutôt inconvenante, nous ne la reproduisons pas).
  4. L’univers du queer a produit aussi des courants qui ont pris en quelque sorte le contre-pied de l’extrémisme transgresseur des spectacles underground. Il s’agissait au contraire d’assagir et de rassurer, en créant en particulier des événements familiaux, susceptibles de transmettre aux enfants une version simplifiée de la théorie queer. Une des figures de cette transition a été un professeur d’université « genderqueer » et drag queen du nom de Harris Kornstein – surnommé Lil Miss Hot Mess – qui a organisé certaines des lectures originales dans des bibliothèques publiques et a écrit le livre pour enfants « The Hips on the Drag Queen Go » (Les hanches de la drag queen).
  5. Dans le sillage de Kornstein et d’auteurs comme Harper Keenan, les promoteurs du queer veulent rallier Monsieur et Madame tout le monde à leur projet et utilisent à cet effet les drag queens pour saper les notions traditionnelles de sexualité, remplacer la famille biologique par la famille idéologique et susciter des désirs sexuels transgressifs chez les jeunes enfants. « S’inspirant en partie de la théorie queer et des études trans, les pédagogies queer et trans cherchent à déstabiliser activement la fonction normative de l’école par le biais d’une éducation transformatrice », écrivent-ils. « Il s’agit d’une orientation fondamentalementdifférente des mouvements visant à l’inclusion ou à l’assimilation des personnes LGBT dans lesstructures existantes de l’école et de la société » (c’est nous qui soulignons).
  6. Une pédagogie est en définitive mise en œuvre par les promoteurs du queer, à laquelle la formule utilisée par la Médiathèque « célébrer la différence » fait Nous nous référons aux auteurs consultés : pour eux, le parcours de vie traditionnel – grandir, se marier, travailler 40 heures par semaine et élever une famille – est une norme bourgeoise oppressive qui doit être déconstruite et subvertie. Lorsque les drag queens montent sur scène dans leurs costumes sexuellement suggestifs, Kornstein et Keenan affirment que leur tâche est de perturber le « binaire entre la féminité et la masculinité », d’ensemencer la salle avec des « thèmes transgressifs en matière de genre » et de briser le « futur reproductif » de la « famille nucléaire » et du « mariage sexuellement monogame », qui sont tous considérés comme des mécanismes d’oppression hétérosexuelle et capitaliste.
  7. Que la drag queen Tralala Lita soit l’instrument conscient ou innocent des objectifs de subversion exposés ci-dessus ou non, peu importe. Si nous avons pris le temps de rendre attentive une autorité publique, ici la Muncipalité du Mont-sur-Lausanne, à l’histoire et aux soubassements idéologiques de l’événement Drag queen story hour du 29 mars prochain, c’est pour bien montrer le vaste et effrayant mouvement d’ensemble dans lequel il s’inscrit, ainsi que son caractère faussement « banal ».

Les enfants sont les joyaux d’une famille. Les conceptions sur l’éducation comportent des éléments immuables, tels que la protection des jeunes par leurs parents, et des éléments changeants et progressifs, comme la prise en compte des découvertes scientifiques, l’actualisation et le ressourcement de la connaissance.

Faire de nos garçons et de nos filles des hommes et des femmes, leur donner des informations utiles – et en temps utile – en matière de sexualité, est au premier chef de la responsabilité des parents. Mais il est insoutenable à tout point de vue, moral, médical et spirituel, d’imaginer que des Drag queen story hours puissent s’accorder avec la sauvegarde de l’intégrité des enfants.

C’est le contraire qui est vrai.

Si le but de cette démarche est l’ouverture d’esprit des enfants à tolérer la différence, ce qui est parfaitement louable, nous demandons instamment à ce que les moyens choisis n’interfèrent pas avec le développement en santé du sentiment d’être un garçon ou une fille.

Un dernier mot : pour le Collectif Parents Suisse, la présente démarche ne poursuit à aucun degré un objectif malveillant à l’égard des personnes de la communauté dite LGBT. Ce qui nous importe ce sont les actions, d’où qu’elles viennent, et quels qu’en soient les auteurs, qui portent atteinte à la santé et au bien-être des enfants.

Nous prions donc instamment la Municipalité d’annuler le spectacle du 29 mars prochain. Nous serions ravis de vous rencontrer pour discuter avec vous de ce genre d’événements, y compris avec ses protagonistes principaux, tels que l’artiste Tralala Lita.

Nous vous présentons, Madame la Syndique, nos meilleures salutations

Association Collectif Parents Suisse

Vanessa van der Lelij

 

Docteur Dominique Chatton,

Psychiatre et psychothérapeute FMH, Sexologue clinicien ISI, AIUS