Confinement et fermetures inutiles : qui paiera les dégâts ?!

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Ça alors ! Les autorités sanitaires, les médias et les experts officiels accrédités n’ont absolument pas répercuté en Suisse (ce n’est guère mieux ailleurs) l’étude du Pr Ionnadis et des ses collègues récemment publiée dans the European Journal of Clinical Investigation. Cette étude, réalisée par le meilleur et plus influent épidémiologiste au monde (selon la métrique académique), confirme donc, à partir de la comparaison entre différents pays, que les mesures dures comme le confinement et la fermetures des magasins et restaurants n’ont pas d’utilité probante contre l’épidémie de Covid, voire tendent à renforcer l’explosion du nombre de cas graves.

Vous vous souvenez probablement de l’époque toute récente où on nous expliquait qu’on ne pouvait absolument pas faire autrement que de confiner à grands coups de slogan : « Je reste chez moi, je sauve des vies ». On devrait dire en respect de la science que la vraie tagline aurait dû être : « Je reste chez moi, je détruis des vies. »

Bien sûr, passer de cet endoctrinement ravageur et d’une intensité sans précédent à une vision juste et donc critique va poser bien des problèmes. Cela s’avèrera même impossible pour une grande partie de la population et probablement l’entier de nos « élites ». Plus on s’est planté sur une question pour laquelle on était intimement persuadé d’avoir raison (et sur laquelle on s’est engagé publiquement), plus cela est psychiquement ardu de reconnaître son erreur.

Il suffit par exemple de voir le comportement de Mauro Poggia à Genève : onze mois après le début de la « crise », il reste désespérément accroché à une narration qui est fausse, qui l’était déjà alors mais dont la fausseté a entretemps été démontrée de multiples manières. Incapable hélas d’intégrer les compréhensions qui s’imposent, il s’enferme dans son déni en traitant d' »inepties » les données probantes et scientifiques qui devraient l’aider à enfin y voir clair, tout en me faisant savoir bruyamment à quel point il me trouve fatigant…

D’autres aussi me trouvent (et me le font savoir) agressif et orgueilleux, dans le style de ceux qui professent en permanence avoir tout compris et ne jamais se tromper. Ce n’est pas ainsi que la question se pose si je puis me permettre, nonobstant l’agacement que mon activisme peut bien sûr inspirer à certains.

 

Voici ce que j’écrivais au début du mois de mai dans mon livre « Covid, anatomie d’une crise sanitaire » :

Je me suis souvenu que le Pr Raoult avait dit très tôt que même pour les épidémies de choléra à Marseille des siècles passés, le confinement n’avait jamais été une réponse (…)  J’ai entendu l’OMS féliciter la Suède pour sa gestion de l’épidémie et rappeler que le confinement n’avait jamais fait partie de ses recommandations.

J’avais très tôt relevé que confiner ensemble des personnes dont certaines étaient forcément infectées (tout en l’ignorant) avec d’autres pouvant être à risque ne pouvait faire sens. Et voilà que la pluie de données commençait à tomber : le Pr Peter Gotzsche me révéla dans un échange de courriels que l’on savait depuis la fin des années ’80 que quand on confine ensemble une personne contagieuse avec les personnes de son entourage, le taux de mortalité chez celles-ci est quatre fois plus élevés que pour le primo-infecté. Parce que, semble-t-il, le risque est bien plus grand de vivre à longueur de journée dans un huis-clos avec une personne contagieuse que de risquer d’en croiser une ou même de nombreuses fugacement, à l’extérieur ! Je vis aussi arriver des études de Chine montrant que 80% des toutes les personnes malades à Wuhan avaient, précisément, été infectées dans leur maison.

D’autres très grands spécialistes commençaient à sommer les autorités d’en finir avec le confinement pendant qu’arrivaient dans le même temps des données montrant que la fameuse « courbe en cloche » avec une redescente rapide était exactement la même entre les pays, indépendamment des mesures prises ou non – la seule différence résidant dans l’intensité du pic et le nombre de victimes, corrélé de manière presque trop visible avec la sévérité du confinement, qui semblait donc bien aggraver les choses.

Une première recherche de l’Institut John Hopkins et des universités de Zürich et de Bâle produisit les résultats tant attendus de l’efficience des mesures autres que le lavage des mains. De toutes celles proposées, le confinement arrive en tout dernier avec une efficacité en termes de ralentissement de l’épidémie au mieux de 5%– avec une marge d’incertitude de 5% !

Une autre étude quantifia (enfin aussi) les coûts humains (en termes de perte d’espérance de vie) générés par le confinement. Et la science a rendu son verdict : les coûts qu’engendrera les conséquences de la gestion du Covid par nos gouvernements (comme les morts prématurés du fait de la précarité, la dépression, l’angoisse, les suicides) dépassera de loin la somme des années perdues à cause du Covid (dont l’âge médian des décès est statistiquement aligné sur l’espérance de vie)

(…) Et l’on voit l’ultime motif désolant du désastre : ce confinement que l’on nous a vendu comme un pis-aller à respecter absolument face à la pénurie de tout ce qui aurait permis de nous protéger de l’épidémie aura lui aussi, si l’on croit ces premières études, été toxique ! Et nous aurions pu faire beaucoup mieux sans ce « lock-down » comme on le dit en Anglais, ce qui veut dire : être enfermé en bas.

Même cette ultime mesure que le gouvernement disait réussir apparaîtra peut-être comme une triste baudruche concourant elle aussi désastre général.

 

La raison pour laquelle je cite cet extrait est de rappeler à mes critiques que je n’ai jamais prétendu avoir un savoir spécialisé sur cette matière : je l’ai dit et redit, si j’ai de bonnes connaissances généralistes (incluant celles-ci), je suis hors de mon domaine d’expertise lorsqu’il s’agit d’épidémiologie infectieuse. Je suis par contre en son cœur lorsqu’il s’agit de se tourner vers les meilleures sources et évaluer la pertinence d’un dispositif sanitaire qui tienne compte de la réalité de la science et de la société.

Ici, je n’ai jamais rien affirmé de moi-même, mais après m’être tourné vers les meilleurs. C’est au fond très simple : si vous portez crédit aux bonnes informations, vous finissez par avoir raison ! Et c’est bien ce qui m’a permis de voir juste à tant d’endroits où les experts médicaux et scientifiques comme les autorités sont passés complètement à côté de la plaque.

 

Pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas lire la science sans parti-pris idéologique ou conflits d’intérêts. Le simple fait que les zautorités n’aient absolument pas tenu compte de ce que l’on connaît aujourd’hui sur la corruption systémique prévalant dans le domaine de la santé prouve (si besoin était) leur détermination à ne pas savoir et/ou à nier la réalité des faits.

Ma seule compétence, je me permets d’insister, est de savoir comprendre. Or cet effort-là (ne pas en rester à la surface des choses et à ce que des milieux systémiquement corrompus en disent) doit, devait et aurait dû être une priorité de nos gouvernants s’ils avaient sincèrement le bien de la population à l’esprit comme priorité.

Et ce travail-là, de compréhension, cette compréhension nécessaire à gouverner au service de la population, nos autorités se sont assises dessus de façon tragique. Avec des dégâts épouvantables commis en cours de route, résultant de mesures qui n’auront servi à rien !

Après avoir au passage manipulé, abusé, brutalisé, culpabilisé et infantilisé une population qui a en permanence essayé de s’adapter de son mieux aux contraintes mortifères qu’on lui imposait !

 

Maintenant que la science continue à parler de plus en plus haut et fort (oui, les traitements précoces sont efficaces, non, le confinement et les fermetures ne servent à rien et n’auraient jamais dû être imposés !) que va-t-on faire de toute cette destruction qui a résulté directement de l’irresponsabilité de nos « comités d’experts » et autres « bureaucraties sanitaires » ?

Qui leur demandera pardon et indemnisera les indépendants, commerçants et restaurateurs qui ont fait faillite parce que l’état, à tort et donc abusivement, les a privés de leurs gagne-pains en piétinant leurs droits constitutionnels et fondamentaux ?!

Qui leur demandera pardon et indemnisera les mêmes qui auront été spoliés de leurs biens, mobiliers et immobiliers ou de leur fond de commerce parce que le Conseil fédéral et les Conseils d’État ont été pris dans une fuite en avant hystérique ?!

Qui leur demandera pardon et indemnisera les aînés torturés (par privation de contacts humains, reconnu comme une torture par le droit international) ou encore les familles endeuillées interdites de tout contact avec leur proches décédés ?!

Qui leur demandera pardon et indemnisera les étudiants, les jeunes, les enfants, violentés, culpabilisés et traumatisés par des décisions imbéciles, inhumaines et inutiles, dont ils subiront les conséquences -psychologiques et économiques- pendant des décennies ?!

Je comprends que l’on trouve mes propos violents, mais à vrai dire : où est la violence ? Dans les paroles que j’emploie pour mettre en lumière ces réalités ou dans ces réalités elles-mêmes ?!

 

Nous avons subi une oppression invraisemblablement toxique et scélérate au long de l’année écoulée, avec une science et une éthique piétinées, une économie et une vie sociale ruinées, et la trahison de nos élites au profit de groupes industriels mafieux.

Oui, pacifiquement (mais avec colère et une agressivité symbolique assumée), je dénonce ce lamentable état de fait, qui aurait pu et dû être évité, en rappelant à celles et ceux qui sont en position d’autorité que oui : leur responsabilité est engagée.

Cela semble contrarier d’aucuns que l’on rappelle que la violation des droits, civils ou constitutionnels, n’est pas acceptable. Cela semble les contrarier aussi de rappeler qu’il y a un droit de la santé et des lois pénales et que les violer n’est pas une simple option à disposition.

Cette situation (d’autant plus malsaine que les autorités et les médias occultent de toutes leurs forces l’émergence de cette vérité) débouchera forcément sur des explosions collectives de violence. Et ce d’autant plus (on l’a bien vu en France) qu’aucune pétition, interpellation, action civique n’a eu d’effet sur des gouvernants azimutés au point d’être allés jusqu’à interdire aux médecins de traiter des patients soignables !

Par contre, quand des émeutes éclatent, les gouvernements tendent à reculer.

Quel moyen d’action laissent-ils alors à la population ?!

Cette incitation de fait à la violence civile ne sera jamais qu’une autre facette, elle aussi délétère, de l’imbécilité en cours…