Nous attendions anxieusement des nouvelles quant aux motifs de l’arrestation suivie du placement en garde à vue de Me Virginie de Araujo-Recchia. Elles sont finalement tombées et sont tout sauf rassurantes. Nous avons en effet appris avec stupéfaction que l’État français invoquait…. un projet de coup d’état comme motif à une rafle dans les milieux opposées à la dérive tyrannique et totalitaire du sociopathe tenant lieu de président, de ses commanditaires et de ses sbires.
L’accusation en temps normal serait risible tant elle est grotesque : les fomenteurs de vrais coups d’états n’affichent pas leur opposition au grand jour ! Me de Araujo a déposé différentes plaintes judiciaires de manière parfaitement respectueuse du droit et de ses procédures, accessoirement soigneusement documentées et surtout en toute transparence.
- Pour lire « Interview | Me Virginie de Araujo-Recchia : avocate au barreau de Paris », 11 février 2021 sur France-Soir : cliquer ici.
- Pour lire « Maître de Araujo-Recchia dépose plainte contre les parlementaires ayant voté la loi du 5 août » sur France-Soir : cliquer ici.
- Pour lire « L’heure des comptes Covid sonnera un jour, la justice pénale est saisie » sur le site de l’AIMSIB : cliquer ici.
- Pour lire la plainte des associations Bon Sens et AIMSIB contre les ministres Castex, Véran et Blanquer, rédigée par Me de Araujo-Recchia : cliquer ici.
Avancer l’hypothèse qu’elle aurait participé à un complot terroriste visant à renverser le gouvernement français est aussi absurde que honteux. Surtout, cette ignominie confirme (et c’est là son motif le plus inquiétant) à quel point la psychopathologie qui s’est emparée des sphères dirigeantes atteint désormais un degré de nocivité dangereux pour l’état de droit et la Nation.
Le propre du délire paranoïaque est d’une part qu’il est sans limites et d’autre part qu’il projette de manière furieuse ses propres turpitudes sur des cibles innocentes.
- Pour lire « Totalitarisme, idéologie et paranoïa » par Ariane Bilheran : cliquer ici.
En confiant la gestion de la « pandémie » à un conseil de sécurité protégé par le secret défense, en imposant un état d’exception relevant techniquement d’une dictature (régime caractérisé par la suspension des droits et libertés), Emmanuel Macron a de facto commis un coup d’État contre la République, ses valeurs, sa Constitution et ses lois.
Ceci évidemment sans la moindre justification valable : en quoi un conseil de sécurité est-il apte et habilité à gérer des impératifs sanitaires ?! Confierait-on la défense du pays à un conseil médical s’il venait à être attaqué ?!
Si l’on ajoute à cela que cette usurpation aura mis en échec systématiquement les bonnes réponses en santé publique prévues dans les plans pandémie (avec des coûts sanitaires et sociétaux énormes), on mesure la gravité des conséquences du coup d’État en question.
- Pour voir : « Arrestation de l’avocate Virginie de Araujo-Recchia – Interview de Jean-Dominique Michel sur la chaîne de Kairospresse » : cliquer ici.
Paranoïa, perversité et inversion accusatoire
L’inversion accusatoire est au cœur des processus de manipulation perverse : en interdisant que l’on soignât les malades au moment où cela était possible pour éviter les formes graves, en générant un état de panique généralisé profondément nocif pour la santé publique, en martyrisant la population par des mesures de coercition iniques et brutales, en lui imposant par le chantage et la contrainte de se soumettre une expérimentation médicale dangereuse au mépris du droit à l’intégrité corporelle et du principe cardinal en éthique médicale du consentement éclairé, le gouvernement français a attenté aux fondements même de l’état de droit et de l’ordre constitutionnel.
Les pantins corrompus du Conseil constitutionnel n’ont hélas fait qu’entériner cette dérive gravissime, son président se trouvant même sans vergogne et sans ciller au cœur d’un énorme conflit d’intérêt familial puisque son fils dirige le cabinet mandaté par le gouvernement français pour l’aider à imposer cette violation des droits et libertés figurant au cœur de la politique dite (abusivement) vaccinale !
- Pour lire « Virginie de Araujo-Recchia: comment le Conseil constitutionnel valide-t-il les lois ? » sur France Soir : cliquer ici.
Peut-on imaginer une déliquescence plus turpide de l’éthique et du droit ?! Non content donc de perpétrer ces horreurs, Macron et ses sbires s’enfoncent dans l’abjection en accusant des innocents de conspirer pour imposer… ce qu’eux-mêmes sont en train d’infliger au pays qui a eu le malheur de leur faire confiance. Ce renversement, caractéristique des déferlements totalitaires, est ensuite repris et rationalisé par une presse aux ordres, qui a depuis longtemps jeté ses propres éthique et intégrité aux orties.
C’est ainsi que l’on a vu des organes de presse corrompus (comme le désormais affreux Libération ou le Parisien) emboucher une fois de plus les trompettes de la propagande mensongère des autorités pour lui donner un semblant de crédibilité. Les oligarques qui possèdent désormais la presse subventionnée ne sont que les acolytes mafieux de la macronie et des intérêts qu’elle sert, ainsi qu’Idriss Aberkanne l’a récemment démontré de manière magistrale en analysant les pratiques du sulfureux groupe Altice.
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Pouah ça puire !
Dans une analyse à laquelle il faut inlassablement revenir, Michel Maffesoli, professeur émérite de sociologie en Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France, signale le décalage désormais irréversible entre les élites au pouvoir et la puissance populaire.
Les élites en question (politique, médicale, scientifique, médiatique, économique et financière), soit « ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire », sont devenues toxiques et, même, de plus en plus enragées. Leur enfoncement idéologique ne leur permettent plus d’appréhender le réel, au point que ce qu’elles présentent comme des solutions constituent en réalité aujourd’hui le principal problème ! On l’ a vu par exemple avec les « mesures sanitaires » absurdes qu’elles ont imposées, et qui ont causé des dégâts monstrueux sans aucune utilité avérée sur les problèmes qu’elles prétendaient résoudre. On a, selon le mot prophétique de l’épidémiologiste Donald Henderson, transformé une épidémie gérable en catastrophe du fait des « solutions » infligées par les malfrats au pouvoir.
A mesure qu’elles deviennent franchement délirantes, les élites en question entrent dans des logiques de persécution des dissidents qu’Eric Verhaege, rédacteur en chef du Courrier des stratèges, appelle judicieusement hélas la pulsion génocidaire. Le sociopathe tenant lieu de président de la république se sent ainsi désormais (mais les prémisses de cette malfaisance était là d’emblée) en pleine licence d’insulter, de mépriser, de maltraiter et donc d’accuser et d’incarcérer arbitrairement ceux qui résistent à son délire paranoïaque.
- Pour voir : « Soutien à l’avocate Virginie de Araujo-Vecchia, résistante en garde à vue » sur le Courrier des stratèges : cliquer ici.
C’est dire si nous ne sommes pas sortis de l’auberge, ce d’autant plus que le premier larbin Castex a fait voter par la mal-nommée « représentation nationale » une législation autorisant au besoin la déportation dans des camps des citoyens refusant d’être vaccinés. Et les mêmes de nous brandir au passage sous le nez le conflit ukrainien pour bien montrer où se situe le très vilain totalitarisme contre lequel il faut lutter !
Tout ceci est pathétique, indigne et odieux
Au bout de son analyse, Maffesoli indique que nous sommes du fait de cette dérive des « élites » en train d’entrer dans l’ère des soulèvements,. Quand le pouvoir devient illégitime comme c’est actuellement le cas, il est inévitable que tôt ou tard le peuple oppose la violence légitime à la violence légale dans des bouffées insurrectionnelles.
- Pour lire « De la violence légitime » de Michel Rosenzweig sur France Soir : cliquer ici.
La finalité intrinsèque de tout délire paranoïaque étant la guerre (la civile convenant aussi bien), on voit que le pouvoir dévoyé nous y pousse tout en l’espérant : toute manifestation de cet ordre sera réprimée avec la même brutalité que celle dont Macron et ses sbires ont fait preuve contre les gilets jaunes, n’hésitant pas à nasser, gazer, matraquer et même mutiler des manifestants pacifique. Au moins le programme est-il clair : la macronie ne demande en vérité que cela dans la montée en puissance de son délire.
Quelle est l’issue à ce bourbier ? On n’en voit guère, si ce n’est l’espoir d’un sursaut de lucidité des corps constitués, qui reste ténu du fait de la passivité habituelle de ces strates face au déferlement totalitaire…
J’écrivais il y a quelques mois qu’il y avait du Caligula de Camus chez Macron.
Par la rafle qu’il vient de décider en sa toute-puissance contre une brochette de personnes dont il est impossible qu’elles aient fomenté quoi que ce soit qui pût menacer son pouvoir tyrannique, Macron confirme -outre qu’il est indigne d’occuper la fonction présidentielle- la tragique réalité de son délire paranoïaque.
Certains psychiatres ont commencé à oser nommer cette réalité, mais dans une autre inversion accusatoire caractérisée, ce sont les autorités et la presse qui n’ont cessé de chercher à psychiatriser les dissidents.
En attendant donc, Me Virginie de Araujo-Recchia, qui est l’intégrité, le courage et l’abnégation incarrnés, et quelques autres malheureux ont été embastillés sur ordre du mauvais prince et subissent sans doute à l’heure qu’il est des traitements indignes. Par un hasard du calendrier, le malheureux Julian Assange s’est marié ce jour dans les oubliettes où il croupit en attendant son extradition vers l’empire états-unien dans un processus de persécution sans fin.
L’heure est rude pour les honnêtes gens et pour les quelques vrais héros du temps.
Toutes mes pensées et mes prières vont à Virginie de Araujo-Recchia, à sa famille et à ses proches ainsi qu’aux autres incarcérés de cette sale pièce digne d’Ubu-roi, Car s’il y a du Caligula en Macron, il y a aussi du Père Ubu et de son obsession à décerveler au profit de la pompe à phynance de ses commanditaires !
Me de Araujo-Recchia, au sein du dispositif conçu avec l’avocat allemand Reiner Fuellmich et de nombreux autres avocats de différents pays, était en train de porter à la visibilité du public l’entier de ce qu’il faut désormais appeler l’opération criminelle de grande envergure en cours, et dans laquelle les gouvernements de nos pays ne sont que des laquais serviles au service d’intérêts bien plus vastes.
- Pour lire « La procédure de Reiner Fuellmich lancée : un « Grand Jury » par la Cour populaire de l’Opinion Publique » sur France Soir : cliquer ici.
On nous en avait avertis mais il nous manquait encore quelques preuves : il nous faut admettre aujourd’hui que nous sommes littéralement confrontés au retour du fascisme en Occident. Un fascisme qui détient tous les leviers du pouvoir, en Europe comme dans chacun de nos pays.
Notre seul espoir et notre seule chance étant que la puissance reste du côté des populations. Et que l’esprit de résistance est aussi vif et aussi bien servi qu’il y a quatre-vingt ans…
Merci à Me Virginie de Araujo-Recchia de faire vivre cette valeur sacrée malgré la persécution à laquelle elle s’expose.