C’est une joie sincère pour moi de re-publier ici le très intéressant document adressé par l’association Aletheia à tous les membres du Conseil fédéral, du Conseil national, du Conseil des États, des conseils cantonaux, ainsi qu’à l’OFSP et aux médecins cantonaux.
Le document, que je vous encourage à télécharger et lire dans son intégralité, fait un très bon point de situation et énonce les errements, incohérences et aberrations de la gestion de cette crise sanitaire à ce jour.
Car il n’y a plus (hélas !) que quelques Vert.e.s et socialistes pour imaginer que les décisions de l’année écoulée étaient basées sur une quelconque science et répondaient à une nécessité sanitaire. L’aveuglement de ces courants politiques, qui cautionnent de fait la mainmise d’intérêts privés, transhumanistes (favorables aux OGM non seulement pour les espèces végétales et animales mais aussi en vue de la transformation génique de l’être humain) sur les politiques sanitaires instrumentalisées à des fins -désormais évidentes- de contrôle numérique mondial laisse pantois.
Un peu comme si Vert.e.s et socialistes se mettaient à militer pour confier à Coca-Cola et McDonald’s la politique alimentaire du pays, aux compagnies pétrolières et à l’industrie atomique sa politique énergétique et aux banques d’affaires les plus cyniques l’économie sociale et solidaire… Voilà où en est désormais la gauche, hurlant pour que l’on laisse la Task Force (qui n’a jamais fait de science mais bel et bien de la politique, mercantile et autoritaire) s’exprimer à volonté malgré la toxicité de ses élucubrations…
La lectrice ou le lecteur lira ici la qualité de l’analyse ainsi que l’éthique et le bon sens du propos. Le document, dont bien sûr tel ou tel argument peut être discuté, est d’une teneur infiniment plus rigoureuse et sagace que les torchons produits par la-dite Task Force, les hôpitaux universitaires ou l’OFSP depuis une année, où le connaisseur peinera à retrouver la moindre recommandation correspondant aux « golden standards » et aux « bonnes pratiques » en matière de santé publique et mesures pour faire face à une épidémie !
Ce constat n’émanant pas uniquement de votre « sulfureux » (paraît-il) serviteur, mais des meilleurs épidémiologistes au monde des Universités de Stanford, Harvard, Oxford ou encore Yale… que les ignorants ne savent pas différencier des comités politiques.
Enfin (mais sans m’attarder pour ne pas trop tirer sur une ambulance), je relèverai à nouveau le papier lamentable consacré par Heidi News aux porteurs, honnêtes et honorables, de cette initiative. Comme aux plus beaux temps de la police de la pensée des états totalitaires, les gratte-papiers de ce titre dégainent les étiquettes avec la rapidité d’un Lucky Luke – à défaut de parvenir à penser et nonobstant que leur éthique se situe dans le registre des frères Dalton.
Voici donc leurs cibles étiquetées « corona-sceptiques », comme si le scepticisme était problématique alors qu’il fonde toute la démarche scientifique et critique – mais cela la rédaction d’Heidi News (comme les autres médias payés par l’état) l’a commodément oublié en cours de route…
Et comme si les attitudes corona-crédules ou corona-hystériques adoptées par ce reste de presse depuis une année étaient préférables.
L’histoire jugera.
En attendant, je reproduis ici le début de cette fort intéressante lettre ouverte et invite chacune et chacun à parcourir l’entier du document (partagé en fichier pdf) pour une saine remédiation informationnelle. Les inconditionnels des « médias » payés y trouveront une somme d’informations pertinentes qu’ils ignorent forcément puisque lesdits « médias » les ont tues avec acharnement et en transgression crasse de leur déontologie au long des mois -et continuent de le faire en dépit de toute évidence.
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Covid-19 – Lettre ouverte de médecins, scientifiques, entrepreneurs et professionnels de la santé en Suisse.
À tous les membres du Conseil fédéral, du Conseil national, du Conseil des États, des conseils cantonaux, ainsi qu’à l’OFSP et aux médecins cantonaux.
Télécharger en fichier pdf : cliquer ici
ALETHEIA
Médecine et science pour l’application de mesures proportionnées
www.aletheia-scimed.ch – info@aletheia-scimed.ch
Aletheia c/o Postfach 1248, 6030 Ebikon
Recommandé
10 février 2021
Primum non nocere, Secundum cavere, Tertium sanare
Mesdames et Messieurs du Parlement,
Chers fonctionnaires et dirigeants fédéraux et cantonaux,
L’association Aletheia rassemble plus de 1 000 professionnels de la santé, en particulier des médecins et des infirmières, dont beaucoup travaillent quotidiennement sur le front du coronavirus. Ce que nous vivons dans notre vie professionnelle et privée quotidienne n’est la plupart du temps pas comparable aux rapports et prévisions alarmistes que les médias et les autorités diffusent quotidiennement. Si – comme cela a été communiqué pendant des mois – il y avait une pandémie aux proportions aussi apocalyptiques, les conséquences seraient d’une toute autre nature.
En revanche, nous assistons à une politique de mesures à la fois inconsistantes et incohérentes, caractérisée par des décisions qui ne sont ni compréhensibles ni scientifiquement justifiables, et qui ne peuvent pas non plus être légitimées par le droit constitutionnel. Il s’agit d’une politique de mesures qui mettent également en danger les normes de qualité́ et de sécurité́ de notre travail dans le secteur de la santé. Par exemple, l’intervention de l’État a exacerbé les pénuries de personnel existantes, en particulier en hiver. L’ingérence massive des autorités dans la souveraineté́ des traitements médicaux oblige de nombreux médecins à agir contre leurs principes éthiques et médicaux.
Extrait de la Déclaration de Genève de l’Association Médicale Mondiale :
« Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte. »
Dans la profession médicale, nous sommes actuellement probablement en minorité́ avec nos opinions. Nous considérons que nos arguments sont différenciés et nous attendons de vous qu’ils soient dûment pris en considération. Au sein du pouvoir législatif ou exécutif, vous portez la responsabilité́ des dommages collatéraux incommensurables des mesures prises, notamment aussi de la division presque irréparable de la société́, de la diffamation des dissidents et de l’exclusion de la population du processus de formation de l’opinion. Nous approfondissons ce point dans les considérations juridiques du chapitre 16.
Le législateur suisse ne remplit pas l’obligation qui lui incombe depuis longtemps en vertu du droit constitutionnel d’exercer une surveillance générale sur le Conseil fédéral (art. 169 Cst. féd.). Jusqu’à présent, l’Assemblée fédérale n’a pas réussi à soumettre les fondements et l’efficacité́ des mesures du Conseil fédéral à un examen indépendant, critique et efficace (art. 170 Cst. féd.). En conséquence, les mécanismes de contrôle et de correction très centralisés de l’État constitutionnel suisse sont indéfiniment devenus inopérants depuis mars 2020.
Au vu des dommages économiques déjà̀ gigantesques de 138 milliards de francs suisses (NZZ 28.11.20201) et les effets psychosociaux négatifs incommensurables causés par les mesures de restrictions dues au Corona, nous demandons aux politiques, aux décideurs et aux fonctionnaires ainsi qu’aux médias :
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- Qu’ils obtiennent des informations indépendantes, critiques et complètes dans le cadre du processus décisionnel et avant l’adoption de mesures de Corona contraignantes. Nous exigeons que la discussion politique sur le Corona soit reprise publiquement et de manière transparente. Nous demandons en particulier un débat impartial sur les voix critiques, les preuves scientifiques contradictoires et une information totalement neutre par le biais des médias.
- La levée immédiate de toute censure des contributions d’experts critiques et l’arrêt immédiat des reportages alarmistes unilatéraux de l’OFSP, de la Task Force, des politiciens et surtout des médias.
- Une réorientation fondamentale tenant compte de la proportionnalité́ de toutes les mesures et ce, dans le discours public tout en respectant les règles démocratiques et les structures juridiques suisses, car nous n’avons jamais eu une véritable urgence. Les mesures disproportionnées actuelles font plus de mal que de bien à la santé publique, sur le plan économique, physique, mental et émotionnel.
Les preuves scientifiques médicales sont insuffisantes pour justifier la politique actuelle et ses mesures. Un examen approfondi, transparent et complet par les dirigeants de toutes les données scientifiques disponibles au niveau mondial – même contradictoires – dans leur évaluation globale serait fondamental. Et ce même si elles se présentent de manière désagréable pour le groupe de travail et que les décisions précédentes s’avèrent fausses. Les médias mainstream ne laissent pas suffisamment de place à un débat ouvert dans lequel des opinions et des points de vue controversés sont également publiés. Les données pertinentes ont été compilées, étudiées et leurs preuves confirmées par des études scientifiques de haute qualité menées par des scientifiques de renommée mondiale et hautement qualifiés. Cependant, les études pertinentes sont constamment et systématiquement ignorées et partiellement censurées par les dirigeants et les médias. Cela empêche la population de se faire une opinion objective et d’évaluer de manière critique les mesures ordonnées par les autorités. De plus, chaque canton a le pouvoir politique d’ajouter arbitrairement ses propres mesures, sur la base de preuves scientifiques douteuses. Cela n’est pas compatible avec notre démocratie directe.
« Guérir sans nuire » est le principe de toute action médicale. Cependant, les dommages collatéraux à court et à long terme qui sont actuellement infligés à la population dans tous les domaines ont des effets plus négatifs et mortels en Suisse et dans le monde que le nombre de victimes du Corona qui sont maintenant sauvées.
A notre avis, les mesures actuelles contre le Corona et les sanctions sévères en cas de non- respect de celles-ci sont en contradiction avec les valeurs de la politique suisse de la santé, car l’essentiel n’est pas respecté : « science – expertise – qualité – impartialité – indépendance – transparence ». Les conséquences sanitaires et psychosociales néfastes sont incalculables et incommensurables, la destruction économique des entreprises avec la menace existentielle qui en découle pour les personnes est incluse dans le calcul.
Les politiques strictement répressives qui entourent le crise du Covid sont contraires aux principes scientifiquement reconnus de la prévention des maladies, à savoir:
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- Le renforcement de son propre système immunitaire grâce à un mode de vie qui garantit des possibilités d’exercice en fonction des besoins individuels et la promotion de liens sociaux dans l’environnement personnel.
- La garantie d’une prise en charge optimale des personnes âgées sans les confiner dans des institutions comme les prisonniers.
- Un investissement accru dans le système de santé, en particulier dans les besoins de soins, pour répondre aux demandes actuelles.
Le concept de santé
En 1948, l’OMS a défini la santé comme suit : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social“.
La santé est donc un concept large qui va bien au-delà du physique pour inclure le bien-être émotionnel et social des individus. Les autorités politiques ont également le devoir d’inclure ces droits de l’homme dans leurs décisions lorsqu’il s’agit de mesures relatives à la santé publique. Cela concerne des questions très fondamentales, telles que la pondération de la liberté individuelle dans l’environnement des personnes à haut risque, en particulier les personnes âgées, et l’acceptation de la mort dans la vieillesse. Ces questions doivent être débattues par la société dans son ensemble, et les processus décisionnels dans ce domaine ne doivent en aucun cas être laissés à quelques politiciens et fonctionnaires.
Les mesures mondiales et suisses actuelles de lutte contre le SRAS-CoV-2 sont très contraires à cette vision de la santé et des droits de l’homme. Elles sont absolument disproportionnées par rapport à la menace générale que représente le virus.
Nos revendications en bref :
L’abrogation immédiate de toutes les mesures restrictives adoptées, une information exclusivement factuelle et complète de la population par le gouvernement fédéral sur la nature, les effets secondaires et les éventuels dommages à long terme du vaccin génétique, et la réintroduction de la codétermination populaire en ce qui concerne les mesures de restriction des libertés et le retour à une normalité normale (et non « nouvelle »), car:
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- La proportionnalité des mesures par rapport à la menace réelle n’est pas donnée.
- Le SRAS-CoV-2 n’a jamais démontré la dangerosité telle que prétendue de manière répétée par certains virologues et épidémiologistes. Il se comporte dans le temps et selon les saisons comme les virus de la grippe connus, y compris le coronavirus en 2003.
- Nous n’avons jamais atteint le nombre de décès prédits, même si chaque décès est une expérience dramatique et émotionnelle pour les proches.
- Il n’y a, en moyenne, pas de surmortalité significative par rapport aux dix dernières années, si l’on tient compte des changements démographiques dans la structure des âges.
- Les hôpitaux n’ont jamais été surchargés et n’ont jamais atteint leurs limites dans l’ensemble, malgré les mesures rigoureuses de réduction des coûts du système de santé avec la fermeture d’hôpitaux et de lits et d’importantes réductions de personnel ces dernières années. Les surcharges occasionnelles ont été faites en interne, sont systémiques et ne peuvent être imputées au coronavirus.
- Les unités de soins intensifs n’ont dépassé que sporadiquement et localement un taux d’occupation moyen de 75 %.
- Les mesures restrictives ( lock-down ) n’ont pas d’influence démontrée sur le taux d’infection.
- Un test absolument inadapté et jamais validé (test PCR) est utilisé pour l’identification des « personnes infectées », avec lequel aucune infection par un virus réplicable et infectieux ne peut être détectée.
- On utilise un test qui, en raison de son inadéquation, produit énormément de faux résultats positifs et sur la base duquel on prend des mesures qui causent des dommages économiques et sociaux incommensurables que les générations futures devront payer.
- Il n’existe aucune base scientifique pour établir une corrélation entre les tests positifs et la dangerosité du virus, et le flot de mesures ordonnées ne constitue donc plus une restriction compréhensible de la liberté.
- La probabilité que le virus soit éradiqué par un vaccin est très faible. Le virus mute trop vite et vous courez toujours après lui, comme pour tous les virus de la grippe.
- De nombreuses étapes importantes ont été omises dans le développement du vaccin à ARNm spécialement concernant les constations de sécurité et d’efficacité, tant dans les phases précliniques que cliniques.
- Un nouveau développement, qui prend généralement au moins 8 à 15 ans, a été comprimé en un an à peine, avec pour résultat que nous en savons bien trop peu sur l’efficacité et, surtout, sur les effets secondaires des vaccins. Il s’agit d’une boîte de pandore.
- En raison d’un manque de prudence dans le développement du vaccin, la campagne de vaccination constitue un essai de terrain sur l’homme qui relève du droit pénal.
- Nous voulons que tous les systèmes de communication utilisent à l’avenir des rapports objectifs, neutres, véridiques, complets et scientifiques, en évitant la peur et la panique. Ils devraient s’abstenir de toute déclaration diffamatoire et insultante à l’égard des dissidents et des critiques et leur accorder l’espace approprié pour exprimer librement leurs opinions dans les médias. Ils doivent avant tout remplir leur obligation de remettre tout en question et, grâce à des recherches sérieuses et bien fondées, essayer de mettre en lumière la « vérité », dans la mesure où cela est humainement possible.
Objectifs visés:
Grâce à l’expérience et aux données accumulées l’année dernière, nous savons quels sont les individus qui courent un risque accru de tomber gravement malades ou de mourir du virus. Il s’agit, quel que soit leur âge, de personnes souffrant de maladies chroniques graves. L’augmentation plus importante des décès dus au Covid-19 chez les plus de 80 ans est également due au fait que ce groupe d’âge connaît, en raison de l’évolution démographique, une augmentation disproportionnée du pourcentage de personnes atteintes de maladies. Avec une fraction du montant des dommages accumulés à ce jour à la suite des mesures mises en place, un concept de protection efficace pourrait être développé spécifiquement pour les personnes à risque, auquel notre système de santé peut facilement faire face. Les données de l’Office fédéral de la statistique et de l’OFSP montrent que le pourcentage de décès chez les moins de 70 ans est très faible et ne diffère pas des années précédentes. Ces personnes n’ont pas besoin d’être mises au chômage par des mesures de quarantaine et des secteurs entiers de l’économie amenés au bord de la ruine par des mesures de lock-down. Nous espérons que nos efforts pour traiter la crise de Corona de manière factuelle seront couronnés de succès et que nous pourrons encourager les dirigeants politiques, les fonctionnaires, les entrepreneurs et les leaders d’opinion à faire face aux faits qui sont effectivement disponibles, à traiter les différentes interprétations de ceux-ci et à agir en conséquence. Ceci au bénéfice de toute la population, des personnes réellement menacées par le virus, des personnes âgées et surtout des jeunes qui devront un jour payer la facture.
En annexe, les revendications ci-dessus sont analysées et commentées. La table des matières aide à s’orienter.
Meilleures salutations
Aletheia, Médecine et science pour l’application de mesures proportionnées
Dr. med. Andreas Heisler, Ebikon
Fabien Balli-Frantz, Biel
Dr. Werner Michael Heller, Schüpfheim
Dr. med. Rainer Schregel, Wattwil
Dr. med. Ruke Wyler, Bern
Philipp Kruse, avocat, LL.M.
Dr. med. Urs Guthauser, Bern
Dr. Sc. Nat. ETH Barbara Müller, Ettenhausen
Dr. med. Björn Riggenbach, Neuchâtel
Dr. med. Dieter Thommen, Thun
Dr. med. Thomas Binder, Wettingen
Dr. jur. Gerald Brei, Rechtsanwalt
Sowie Mitglieder und Unterstützer von ALETHEIA – Medizin und Wissenschaft für Verhältnismässigkeit www.aletheia-scimed.ch – info@aletheia-scimed.ch
Article complet en fichier pdf : cliquer ici.
1 https://www.nzz.ch/wirtschaft/corona-krise-138-milliarden-franken-teuer-ld.1588354.