Mehdi Belhaj Kacem est une figure atypique mais saillante de la philosophie contemporaine. Autodidacte, il est l’auteur d’une œuvre monumentale qui suscite un grand intérêt en France et à travers le monde.
Auteur de trois romans et d’une trentaine d’essais philosophiques (parmi lesquels Esthétique du chaos, La Chute de la démocratie médiatico-parlementaire, L’Esprit du nihilisme, La conjuration des tartuffes, Algèbre de la tragédie ou encore Sytème du pléonectique), il s’est penché sur la crise du Coronavirus dans son livre Colaricocovirus : D’un génocide non conventionnel, paru en 2022.
Mehdi nous livre ici une conférence de philosophie vivante, observant le réel avec la lucidité mais aussi le mordant d’un Diogène des temps modernes, sans oublier de faire référence à des lumières comme Spinoza, Nietzsche ou Heidegger ni à l’œuvre prophétique de Guy Debord sur la Société du spectacle.
Avec des coups de gueule et des coups de griffe jubilatoires contre certains philosophes médiatiques qui semblent confondre l’amour de la sagesse avec celui de leur égo, de leur porte-monnaie, du mépris et de la haine…
Si le propos est enlevé et divertissant (parfois même jouissif !), il est d’une précision chirurgicale et met à nu le bal des tartuffes que la crise corona a remis sur le devant de la scène…
La corruption des philosophes et des intellectuels
par Medhi Belhaj Kacem, philosophe, auteur de Système du pléonectique et de Colaricocovirus : D’un génocide non conventionnel
Résumé par Mme Tatiana Tislenkoff
- Depuis 2020, on assiste à une mise en avant décomplexée, à travers les canaux médiatiques officiels, de philosophes et intellectuels qui soutiennent ouvertement la politique fasciste[1] des États. Bernard-Henri Levy, Michel Onfray et Raphaël Enthoven ne vivent que pour faire la Une des magazines et des plateaux TV.
- Michel Onfray se dit anarchiste mais approuve le transhumanisme. Il est souverainiste et en même temps il adhère à la politique de l’OMS, qui est l’organisation transnationale qui piétine ouvertement nos libertés depuis 3 ans. C’est le « en même temps » macroniste dans le monde intellectuel.
- BHL est un donneur de leçons qui n’hésite pas à s’exhiber sans aucune honte dans les médias et à prendre ouvertement parti pour le régime ukronazi ukrainien soutenu par le monde occidental. Sa fortune colossale ne provient pas de la vente de ses livres. Il est financé depuis toujours par le système qui l’a mis en place.
- Nous sommes de fait, en Occident (Europe, USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et dans une certaine mesure le Japon) dans un système totalitaire. Dès lors un philosophe ou un intellectuel qui se dit souverainiste donc anarchiste, ne peut pas logiquement adhérer au système actuel.
- Alain Badiou, philosophe des beaux quartiers et maoïste non repenti soutient que le communisme est une utopie d’avenir. Il prend ouvertement position pour le port du masque, le confinement, la vaccination obligatoire. Il souhaite la fin de la propriété privée et de fait est en accord avec la politique du WEF dont une des idéologies est la fin de la propriété privée.
- Giorgio Agamben, le philosophe italien qui a pris ouvertement position contre l’état d’exception mis en place en 2020 est aujourd’hui banni des médias.
- Les universitaires qui sont payés par l’institution mise en place par le système ne peuvent pas aller contre l’institution.
- Les dissidents, loin d’être une petite minorité, sont occultés par les médias officiels financés par le système totalitaire. L’intégrité, la vérité et l’intelligence sont du côté de la dissidence résistante au pouvoir totalitaire. La dissidence étiquetée complotiste par la CIA est un dissident de l’Ouest, comme l’avait prédit en son temps A. Soljenitsyne. Il s’agit d’une personne qui rejette le système dit « démocratique », dès lors que le régime n’est plus démocratique.
- Le complotiste occidental est le dissident sous le régime soviétique. Le constat étant posé, chaque dissident devrait, autant que faire se peut, sortir de sa zone de confort et devenir méchant à bon escient.
[1] Terme inventé par Mussolini et signifiant la fusion entre l’État et les grandes entreprises.