Presse et alarmisme au pays d’Heidi: Le Temps des conflits d’intérêts ?

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Mes amis journalistes m’encouragent et me pressent même de faire court. Las ! on se réforme mal à mon âge.

Après avoir observé la petite salve de critiques malhonnêtes dans la presse locale faisant suite à la publication d’une méta-analyse par le Johns-Hopkins Insitute confirmant (si besoin était) l’inutilité destructrice des mesures de confinement, j’ai eu envie d’apporter un éclairage à cette x-ième inconduite scientifique et journalistique.

Le problème du Covid aujourd’hui est que si l’on tire sur la ficelle, il y a un peu tout qui vient.

Donc : ce qui suit n’est pas court. Mais met espérè-je en lumière un petit bouquet de motifs intéressants, dont celui du naufrage journalistique auquel on a assisté depuis deux ans.

La presse est-elle morte du Covid ? Elle est plutôt malade de ses lourdes compromissions dans le traitement qu’elle a fait du Covid, un peu comme à sa manière la médecine. Car comme on le verra, les mêmes causes tendent à produire les mêmes effets.

Je m’excuse au passage de beaucoup citer dans ce texte mes travaux précédents, présentés dans le cadre du Conseil scientifique indépendant ou sur ce blog. La raison n’en est pas l’auto-référence (God forbid ! diraient mes amis juifs) mais que j’ai déjà rassemblé dans chacune de ces productions une somme significative de références.

Bonne lecture à celles et ceux qui s’aventureront dans ce dédale dantesque de la manipulation et du crime, pour parler français…

 

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Nous avons informé il y a deux jours sur Covidhub de la parution de cette nouvelle méta-analyse aboutissant (elle aussi) à la conclusion que les mesures de contrainte imposées à la population depuis deux ans n’ont pas eu d’utilité tout en causant des dommages majeurs.

Conclusion qui était à vrai dire tout sauf un scoop puisqu’elle ne faisait que confirmer l’état des connaissances scientifiques à ce sujet avant, pendant comme après l’épidémie. Recoupant au passage une montagne d’études publiées au cours des deux dernières années aboutissant exactement au même constat.

  • Pour lire « Confinements et mesures «sanitaires» n’ont servi à rien selon le prestigieux Institut Johns Hopkins » sur Covidhub : cliquer ici.
  • Pour lire « Plus de 400 études scientifiques démontrent l’échec des mesures «sanitaires» contre le Covid » : cliquer ici.
  • Pour lire « Les erreurs du Monsieur Covid américain impactent le monde occidental, Suisse comprise » : cliquer ici.

Pourtant, la garde covidiste a donné du canon avec des « débunkages » maison, en France comme en Suisse. Survol de ce coup de chaud et tentative de décryptage dans l’enquête détaillée qui suit.

 

Pas de confinement. Point.

Nous avons expliqué en long et en large comment les bonnes pratiques en santé publique, fondées sur une science plus que solide, ont été brusquement supprimées en janvier-février 2020 au profit de mesures absurdes, moyen-âgeuses, et dont l’on savait pertinemment qu’il ne fallait surtout pas les appliquer. Précisément parce que c’est une connaissance longuement acquise et éprouvée qu’elles ne servent à rien tout en détruisant à peu près tout… sauf le virus.

  • Pour lire « Le confinement : arme de destruction massive ?! » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.
  • « Nous avons eu recours à une mesure médiévale pour lutter contre une pandémie du XXIème siècle, entretien avec l’historien de la médecine Olivier Faure » sur l’Écho (accès limité) : cliquer ici.

Après deux ans de désinformation et de propagande médiatico-politique à ce sujet, on peut comprendre que ce simple rappel ébranle. On nous permettra toutefois d’insister en avançant les éléments de compréhension nécessaires tant cela est essentiel pour comprendre la suite.

Revenant par exemple en 2006 sur la terrible épidémie de grippe espagnole qui sévit à travers le monde à partir de 1918, l’OMS publia dans un rapport intitulé “Nonpharmaceutical Interventions for Pandemic Influenza, National and Community Measures” les conclusions suivantes :

« Les mesures de distanciation sociale n’ont pas arrêté ou même réduit radicalement la transmission […] À Edmonton, au Canada, l’isolement et la quarantaine ont été institués ; les réunions publiques interdites; les écoles, les églises, les universités, les théâtres et autres lieux de rassemblement publics fermés ; et les heures d’ouverture restreintes sans impact évident sur l’épidémie. »

Rappelant pour conclure :

« L’isolement forcé et la quarantaine sont des mesures inefficaces et impraticables

Je l’ai développé lors d’une présentation au Conseil scientifique indépendant ainsi que dans le cadre du séminaire que j’ai été invité à donner à l’IHU Méditerranée-Infection, mais cette inutilité des mesures de contrainte constitue la seule science connue et validée.

  • Pour voir « Mesures de contrainte, origines et conséquences », Conseil scientifique indépendant n°5 : cliquer ici.
  • Pour voir « La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid », séminaire à l’IHU Méditerranée-Infection, mai 2021 : cliquer ici.

Dans un article séminal datant de 2006 également, le Pr Donald Henderson, épidémiologiste de légende, le rappelait de manière détaillée :

Il n’existe pas d’observations historiques ou d’études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant de longues périodes afin de ralentir la propagation de la grippe.

Les conséquences négatives d’une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes (confinement forcé des personnes malades avec les personnes bien portantes ; restriction complète des mouvements de larges populations ; difficulté d’acheminer des fournitures essentielles, des médicaments et de la nourriture aux personnes se trouvant à l’intérieur de la zone de quarantaine) que cette mesure d’atténuation devrait être éliminée de toute considération sérieuse

Les restrictions aux voyages, telles que la fermeture des aéroports et le contrôle des voyageurs aux frontières, ont toujours été inefficaces. Le groupe de rédaction de l’Organisation mondiale de la santé a conclu que « le contrôle et la mise en quarantaine des voyageurs entrant aux frontières internationales n’ont pas retardé de manière substantielle l’introduction du virus lors des pandémies passées… et seront probablement encore moins efficaces à l’ère moderne »…

Pendant les épidémies de grippe saisonnière, les manifestations publiques auxquelles on s’attendait à assister en grand nombre ont parfois été annulées ou reportées, le but étant de réduire le nombre de contacts avec les personnes susceptibles d’être contagieuses. Il n’y a cependant aucune indication certaine que ces actions aient eu un effet significatif sur la gravité ou la durée d’une épidémie.

Avant de conclure tout aussi explicitement :

« L’expérience a montré que les communautés confrontées à des épidémies ou à d’autres événements indésirables réagissent mieux et avec moins d’anxiété lorsque le fonctionnement social normal de la communauté est le moins perturbé.

Une gouvernance politique et de santé publique forte pour rassurer et garantir que les services de soins médicaux nécessaires sont fournis sont des éléments essentiels.

Si l’un ou l’autre n’est pas optimal, une épidémie gérable peut se transformer en catastrophe. »

  • Pour lire « Disease mitigation measures in the control of pandemic influenza” (en anglais) : cliquer ici.

Le lecteur pourrait de bonne foi se demander : ces papiers remontent à 2006, peut-être les connaissances et la doctrine sanitaire ont-elles changé entretemps à la lumière de nouvelles découvertes ? Eh bien non. Le défi que j’ai lancé aux « scientifiques » de plateau de me montrer un seul plan pandémie contenant les mesures absurdes imposées depuis mars 2020 (comme le port du masque en population générale et le confinement des personnes en bonne santé) tient toujours : il n’en existe aucun !

Ce sont ces évidences, acquises au long des siècles et confirmés au cours des dernières décennies, que les covidistes nient dogmatiquement en ne supportant plus de les entendre rappelées.

Or donc, à la suite de la publication de la méta-analyse publiée par le Johns-Hopkins Institute, la réaction ne se fit pas attendre. Le très prestigieux quotidien 20 minutes (en réalité une feuille de chou gratuite) ouvrit ses colonnes à l’épidémiologiste Antoine Flahaut pour l’inviter à dire tout le mal qu’il en pensait.

Pas plus tard que le lendemain, le « journaliste scientifique » Yvan Pandelé du média en ligne Heidi News n’y alla pas non plus de main morte : « une étude qui ne vaut pas tripette ! » lança-t-il rageusement à la face du monde et du cosmos.

Diable ! Pourquoi un tel fracas sous les étoiles ? C’est que ce que nous allons (entre)voir.

 

Il y a science et science

Rappelons pour commencer (c’est essentiel) que le propre de toute science digne de ce nom est d’être réfutable. C’est même un critère essentiel: si une hypothèse, un résultat ou une théorie ne peuvent être réfutés, alors nous n’avons pas à faire à de la science mais à de l’idéologie ou de la religion. Et donc même si les données probantes sur un sujet particulier (comme l’inutilité coûteuse des confinements) paraît extrêmement solide, il ne faut surtout pas s’empêcher de la remettre en question. Bien au contraire !

Tout scientifique honorable attend avec gourmandise les contestations qui pourront être portées aux hypothèses qu’il formule. Un peu comme un défi : si les hypothèses résistent, elles en sortent renforcées alors que si elles sont prises en défaut, il faut se remettre au travail pour trouver mieux !

La chose est souvent peu compréhensible pour les personnes étrangères au domaine. Les neurosciences ont montré par exemple comment nous sommes ataviquement identifiés à nos opinions et croyances. Et si elles sont attaquées, ce sont en fait les zones du cerveau réagissant en cas d’agression corporelle qui s’allument, exactement comme si nous étions physiquement attaqués

  • Pour voir la conférence TED du Pr Anil Seth « Your brain hallucinates your conscious reality » (en anglais): cliquer ici.

Ce processus banal doit être gardé fermement à l’œil en science (et plus largement dans le domaine de la connaissance). Car c’est précisément celle-ci qui compte. Si de nouvelles données viennent contredire ou informer une conviction raisonnablement établie, c’est la connaissance qui progresse.

Tout scientifique digne de ce nom préférera qu’une hypothèse qu’il tient pour solide soit invalidée plutôt que défendue au prix de subterfuges ou de compromissions, sinon pire. Les « scientifiques » au commandes aujourd’hui (comme ceux de la Task Force scientifique suisse) qui ne sont guère que des « politiciens » de la science, s’en fichent quant à eux royalement. Leurs expertises, comme l’a exprimé le Pr Alla, sont dévoyées par la politique.

  • Pour lire Pr François Alla : « J’ai démissionné du Haut Conseil de la santé publique car les experts n’ont pas joué leur rôle durant la crise sanitaire » sur le Quotidien du médecin (article réservé aux abonnés) : cliquer ici.

Une amie journaliste me fit la remarque un jour : « tu te réjouis quand de nouvelles études sont publiées qui vont dans le sens de tes convictions. » C’est bien sûr vrai. Mais à l’intérieur d’un repère inconditionnel qui est que je préfèrerai toujours une étude bien faite contredisant mes convictions à une étude mal faite qui les conforterait.

 

Consensus et dissensus

Ce petit exposé peut avoir l’air trivial, mais il est à l’inverse fondamental. Car toute la question est là : la science n’est jamais figée, elle doit être en permanence l’objet de débats et d’un dissensus honnête pour être fécond. Quand « la science » devient dogmatique, enjeu de pouvoir ou de lucre, que des hypothèses légitimes sont stigmatisées sinon prohibées (on l’a vu récemment hélas) elle cesse d’être la science. C’est aussi simple que cela.

La période en cours a été rude : nous avons même assisté à une régression sans précédent., comme l’a relevé le philosophe des sciences Michael Esfeld.

  • Pour lire « «Certains scientifiques sont devenus des fanatiques religieux» sur L’Impertinent média: cliquer ici.

Comment expliquer cette mise à mal de la science ? La première raison est que nous avons bel et bien basculé dans un moment totalitaire. Si la démocratie comme la science se nourrissent de débats et de contradictions, le totalitarisme lui les abhorre.

  • Pour voir « Psychologie du totalitarisme », Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie, Conseil scientifique indépendant n°42 : cliquer ici.

Depuis deux ans, les médias et les gouvernants ont en réalité délibérément étouffé le débat nécessaire, comme cela a été révélé et à juste titre dénoncé.

  • Pour lire « Le Coronavirus dans les médias ou l’information maltraitée par les apôtres de la moralité » sur Covidhub : cliquer ici.
  • Pour lire « Comment un patron de presse a mobilisé les médias suisses derrière la dictature sanitaire » : cliquer ici.

L’autre raison (il y a un lien évident entre les deux) est qu’il y a eu instrumentalisation de la science à des fins littéralement crapuleuses. Ce qu’a rappelé sans faux-fuyant le British Medical Journal, la plus intègre des grandes revues médicales, dans cette prise de position datant de novembre 2020 que j’ai souvent rappelée, posant la vraie nature du problème dans l’indifférence générale:

« La science est ici réprimée pour des raisons politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle, et elle est nuisible à la santé publique. Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. Les scientifiques et les experts de la santé le sont également. La pandémie a révélé comment le complexe politico-médical peut être manipulé en cas d’urgence, à un moment où il est encore plus important de sauvegarder la science.

Le complexe médico-politique tend à supprimer la science pour engraisser et enrichir ceux qui sont au pouvoir. Et, à mesure que les puissants deviennent plus prospères, plus riches et plus intoxiqués par le pouvoir, les vérités dérangeantes de la science sont supprimées. Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent. »

  • Pour lire « Lorsque la science est politisée et corrompue, des gens meurent : le British Medical Journal sonne l’alarme ! » sur Anthropo-logiques: cliquer ici.

Ce triste constat de la corruption de la science à des fins intéressées, au mépris même de la vie humaine, est hélas devenu incontournable. L’Occident contemporain se trouve de fait aujourd’hui pour notre plus grand malheur dans un état de prostitution généralisée.

En matière de santé, le constat est posé de manière plus transparente encore qu’ailleurs. En tout cas en temps normal, quand on ne s’acharne pas tout soudain à le nier ou l’occulter comme les « élites médiatico-politiques » s’y emploient actuellement avec une énergie à la mesure de la gravité du problème.

La corruption est ainsi aujourd’hui générique dans le domaine de la santé, aussi bien dans l’enseignement (au sein des écoles professionnelles comme des facultés de médecine) qu’au sein des instances sensément de contrôle des médicaments, des sociétés médiales ainsi bien sûr que des revues « scientifiques » et même du journalisme « scientifique » pratiqué dans les médias.

  • Pour voir « La corruption systémique dans le domaine de la santé » Conseil scientifique indépendant n°1: cliquer ici.
  • Pour lire l’article « Individual and Institutional Corruption in European and US Healthcare: Overview and Link of Various Corruption Typologies » (en anglais): cliquer ici.

Étant l’un des bons connaisseurs de ces questions dans l’univers francophone, je ris (jaune, rassurez-vous) de voir le contraste saisissant entre cette réalité connue et reconnue ; et le jeu de dupes des milieux médicaux, scientifiques, politiques et médiatiques visant à la nier en faisant régner une omerta de plomb au moment même où les pires magouilles ont cours…

  • Pour lire « Covid : nos gouvernements sont-ils au service d’intérêts mafieux ?» sur Anthropo-logiques : cliquer ici

L’épidémiologiste considéré aujourd’hui comme le plus influent au monde, le Pr John Ioanndis, avait commencé sa carrière en jetant un sacré pavé dans la mare. Dans un article devenu le plus téléchargé de la Public Library of Science en ligne (PLOS), il annonçait en 2005 que la plupart des articles publiés dans des revues médicales étaient faux. Inconfortable constat confirmé à maintes reprises depuis et toujours d’actualité.

  • Pour lire « Comment la mauvaise science est devenue religion » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

 

Comment cela est-il possible ?

Eh bien on trouve à nouveau deux causes principales à cela.

D’abord, il est particulièrement difficile de faire de la bonne science dans le domaine médical. La plupart des gens (et des journalistes) l’ignorent, mais la médecine n’est pas et ne peut être une science. Elle est une praxis (un art) se déployant à la convergence de plusieurs sciences.

Pour situer très simplement la nuance : si vous mélangez deux molécules connues pour provoquer une réaction aux bonnes conditions de température et de pression, vous obtiendrez toujours le même résultat. Si en revanche vous donnez un médicament à un malade, vous ne pouvez jamais savoir à l’avance comment la personne réagira. Il y a en l’être humain (et donc sa santé) une complexité fondamentalement irréductible à la mise en équations car ne pouvant être épuisée par celle-ci. Tout n’est pas modélisable et les modélisations, dans leur grossièreté inévitable, font trop souvent injure à la réalité.

L’arrivée massive des méthodologies statistiques et désormais de big data au cours des 20 dernières années (chant du cygne du paradigme de la modernité) ne s’est pas traduite dans les faits par un gain de pertinence ou d’efficacité. La fameuse méthodologie « evidence-based », non dépourvue bien sûr de qualités, n’est de loin pas la panacée ni même souvent la méthode la mieux indiquée.

L’autre raison est plus problématique encore : il s’agit de la malhonnêteté délibérée de l’industrie pharmaceutique et de ses alliés au sein du système de santé. Aujourd’hui, cette industrie est devenue tellement malhonnête que l’essentiel de ce qu’elle publie est falsifié ou même frauduleux à dessein.

Avec un modèle redoutable de corruption institutionnelle systémique. Ce terme n’implique pas que tout le monde est littéralement corrompu. En revanche, personne n’a les moyens de s’y opposer : si vous n’acceptez pas de jouer le jeu de certaines compromissions, petites ou grandes, vous ne pouvez simplement pas faire carrière ni atteindre certaines positions.

Si de surcroît vous osez parler des questions se posent et qui fâchent, vous vous ferez alors à coup sûr attaquer publiquement, comme  le Dr Philippe Sagesser en a fait l’expérience en Suisse romande pour avoir osé critiquer à juste titre le nouveau dogme « vaccinal ».

  • Pour lire « Le Dr Saegesser et les contre-vérités du président de la Société vaudoise de médecine » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

Je fis moi-même (bien modestement il est vrai) les frais d’une campagne de dénigrement et de diffamation ciblée, commanditée à des officines spécialisées, à mesure que mes analyses prenaient de l’importance. « Rançon de la gloire ! » ironisa Didier Raoult devant le déferlement de calomnies et de haine d’une toute autre intensité qu’il essuya. Le bougre a de la bouteille ; pour un novice, ça commence par faire drôle. J’eus droit en cette occasion à un article de M. Pandelé posant à mon sujet  la question consacrée des journalistes depuis qu’il s’imaginent être devenus les maîtres à penser de la « Nouvelle Normalité » : « Que penser des interventions de Jean-Dominique Michel sur l’épidémie? » Ce papier était au demeurant plutôt courtois, montrant avant tout les difficultés de son auteur à comprendre les questions de santé publique, mais sans agressivité particulière ni malice. Pour ce qui était plus tordu, une mise au point par mon avocate ainsi qu’une rectification de la RTS quant à la réalité de mon expertise (après 30 ans de taf, merci !) mirent les pendules à l’heure.

  • Pour lire « Réhabilité par la Radio Télévision Suisse ! » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.
  • Pour lire « Communiqué d’avocat » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

Il résulte de tout ce que nous venons de décrire un jeu d’escrocs et de dupes, dans lequel le bien de la population et du patient (qui devrait être l’inviolable priorité de tous) est bradé à des intérêts particuliers -de manière aujourd’hui généralisée.

 

Une chatte y retrouverait-elle ses petits ?

Alors que j’ai très tôt au printemps 2020 exposé cette embarrassante réalité (dont tout le monde, politiciens, scientifiques, journalistes médecins et autres fait semblant qu’elle n’existe pas), je me suis vu questionner par une journaliste « scientifique » de la Radio Télévision Suisse : « Vous n’arrêtez pas de critiquer la science et pourtant vous citez pleine d’articles scientifiques ! » me lança-t-elle, rebelle et provocante, au visage.

Si le sujet est complexe, la réponse à cette question n’est guère compliquée : dans un supermarché, aujourd’hui, environ 80% des aliments sont simplement mauvais pour la santé (trop transformé, trop gras, trop salé, trop sucré). Ceci n’empêche pas qu’il y en ait 20% de recommandables. On peut donc faire ses courses en consommateur éclairé.

Si les revues médicales publient aujourd’hui nombre d’articles pourris ou simplement médiocres, on y trouve aussi de la bonne science. Ce qui compte donc est de pouvoir discriminer, ce qui requiert de disposer des compétences et de l’intégrité nécessaires.

Pour y voir clair et nous en sortir collectivement, nous avons un besoin vital de «journalistes scientifiques» ainsi que d’«autorités médicales, sanitaires ou scientifiques» compétentes et intègres.

Il faudrait surtout pour commencer des comités éditoriaux honnêtes au sein des revues, mais elles dépendent financièrement de l’industrie et les enjeux sont trop importants que cela soit pour l’instant possible. Tout comme il est pour l’instant impossible hélas de disposer de responsables politiques, d’organismes de surveillance ou de sociétés médicales honnêtes.

En l’absence de cette intégrité systémique, nous ne pouvons nous en remettre qu’à la probité et à la compétence de ceux qui dans tout ce pétchi comme disent les Genevois sont réellement dignes de confiance.

C’est à nouveau un peu trivial, mais quand certains scientifiques, certains journalistes ou certains centres universitaires mentent et dissimulent à peu près systématiquement, il ne faut à l’inverse juste pas prendre le risque de leur faire confiance.

  • Pour lire « Une épidémie de mensonges ou les informations bidon du Covid » sur Covidhub : cliquer ici.

Un Anthony Fauci (le très corrompu responsable de la politique sanitaire anti-Covid américaine) ou un Olivier Véran sont selon tous les critères correspondant (c’est-à-dire au sens psychopathologique et non d’opinion de café du commerce) des menteurs pathologiques dont il ne faut à aucun prix croire la moindre affirmation.

  • Pour voir Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité » : cliquer ici.

Tout comme un avis de droit, une expertise ou un devis de garagiste ne valent en définitive que par l’honnêteté et la compétence de ceux qui les rédigent, une production scientifique dépend in fine de la compétence et de l’honnêteté de ceux qui la réalisent ainsi que de ceux qui la publient. C’est bien là à nouveau que le bât blesse…

 

Autorités corrompues et presse complice

On comprendra à quel point tout ce que je viens d’énoncer est important. Je mets donc le lecteur sceptique (posture honorable et légitime) au défi :

Quand et comment avez-vous entendu expliqué dans la presse, à la télévision, dans la bouche des « experts scientifiques » ou de vos responsables politiques que la corruption et la falsification posaient dans cette crise comme de manière générique un grave problème de politique sanitaire ?

Ce petit auto-test vous donne la mesure de la confiance que vous pouvez avoir dans ces catégories de personnes… ainsi que de la gravité du problème.

Le grand public, désinformé, préférant de surcroît « ne pas savoir », la problématique n’en reste pas moins là sous nos nez: les autorités de santé, les centres hospitalo-universitaires et les sociétés médicales ont par exemple accepté d’interdire des remèdes précoces que les données montraient (et montrent encore) utiles et efficaces pour soigner les personnes malades du Covid. Ceci uniquement pour réserver le marché à des remèdes inutiles et toxiques (comme le remdesivir) ainsi qu’à de faux-vaccins (un vrai vaccin à ce qu’on sait immunise et empêche la contagion) présentés de manière fallacieuse comme « sûrs et efficaces ».

  • Pour lire « Injections Pfizer: l’escroquerie du siècle? » sur Covidhub: cliquer ici.

La somme de données probantes accumulées au sujet de l’efficacité respectivement de la trithérapie à base d’hydroxychloroquine ou de l’ivermectine pour soigner le Covid-19 en traitement précoce est rien moins qu’écrasante.

 

Pourtant, ce que l’on décrit à tort comme la communauté « scientifique » (en réalité celles des affidés de la corruption systémique) continue de faire croire l’inverse, tout en faisant l’apologie de produits commercialisés précipitamment sans la moindre preuve d’efficacité ni de sécurité ! Sur cette question et le déroulement de cette opération, je renvoie à l’excellent livre « Big Pharma démasqué » du journaliste scientifique Xavier Bazin ainsi qu’au résumé limpide du Dr Louis Fouché pour les Incorrectibles.

  • Pour écouter l’émission « Big Pharma démasqué » sur Sud Radio : cliquer ici.

 

Voilà, parmi cent autres, un exemple du degré de pourriture de nos systèmes de gouvernance… avec à la clé d’une part des centaines de milliards de dollars pour les orchestrateurs de cette vaste manipulation à laquelle bien du monde participe par action ou par omission ; et de l’autre des centaine de milliers de décès qui auraient été évitables. On comprend pourquoi le Pr Peter Goetzsche dans son livre portant sur les similarités entre ce petit monde et le crime organisé, publié aux presses de l’Université Laval de Québec et primé par l’association médicale britannique en 2014, parlait de  » mépris répugnant pour la vie humaine ».

 

Pas belle, la vie ?!

C’est dire combien le combat pour la vraie science, pour la connaissance intègre et digne de ce nom, est vital. Car paradoxalement la somme de connaissances est bien là, disponible. Pour revenir au sujet qui nous intéresse, nous savions très bien que faire et ne pas faire. C’est un nouveau subterfuge que d’affirmer qu’il est « facile de critiquer a posteriori » que « personne ne savait comment réagir » et que « les autorités ont fait de leur mieux ». Il est toujours douloureux à tout âge de renoncer à croire au Père Noël, mais une mise à jour collective urgente paraît requise en la matière. Avec ce rude écueil que la presse et les autorités veillent à ce qu’il n’en soit rien

Pour revenir à nos moutons lorsque l’article du Johns-Hopkins Institute est sortie, il n’y avait là que la nième confirmation de ce que l’on savait déjà, à partir d’une méta-analyse évidemment critiquable mais dans l’ensemble bien faite.

 

Who’s talking ?

La question dans un monde idéal ne devrait ne même pas être posée. Seulement voilà. La vie est la vie.

Pour qu’un débat scientifique soit honnête, encore faut-il que ceux qui y prennent part le soient. SI vous mettez des escrocs et des truands à pied d’égalité avec des honnêtes gens, ce ne sera guère qu’un simulacre et in fine un jeu de massacre. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de tomber dans le pli symétrique à celui des « politiciens scientifiques » qui dénient toute compétence à quiconque ne participe pas de leur système dévoyé.

Mais quand une personne est captive d’une idéologie qui dénie la bonne foi et même la logique, il importe de le savoir.

Si par exemple un garagiste vous fait systématiquement des devis outranciers et vous rend toujours votre voiture sans que le problème d’origine ait été réglé mais avec les pneus crevés et les vitres brisées en plus, vous n’allez pas retourner vers lui ni prêter crédit à ses futurs devis. Si votre nouveau GPS vous envoie systématiquement au diable vert, vous n’allez pas continuer à faire confiance à ses indications. C’est aussi simple que cela.

Dans le cas qui nous intéresse, les « débunkages » faits en Suisse romande proviennent de sources douteuses, ce qui sans fermer à priori notre esprit à leurs arguments, doit nous rendre précautionneux.

 

I. Flahaut, le pompier pyromane ?!

Antoine Flahaut traîne derrière lui une liste interminable de prises de positions absurdes et dommageables. S’il est un épidémiologiste reconnu, il est aussi malheureusement un dangereux alarmiste en santé publique, plaidant systématiquement en faveur de l’imposition des mesures les plus violentes, sans le moindre égard ni pour leur indication réelle ni pour les conséquences dommageables qu’elles sont susceptibles d’infliger à la population.

En santé publique, toute mesure doit répondre à des critères de nécessité, de proportionnalité et d’efficacité stricts avant d’être imposée pour s’assurer de limiter au maximum les dégâts occasionnés en contre-partie de gains qui doivent être quant à eux garantis.

  • Pour voir « Éthique, manipulation et propagande », Conseil scientifique indépendant n°25: cliquer ici.

On ne trouve jamais cet arbitrage chez Flahaut. Chez un pur modélisateur (il y en a beaucoup dans ce registre) cela peut encore passer, ce rôle n’incluant pas la préoccupation des rapports avantages-inconvénients en santé publique. Mais pour un homme dont l’avis compte politiquement, directeur de surcroît d’un « Institut de santé globale », les positions extrémistes de Flahaut sont plus que problématique : elles sont graves.

Avec le surcroît que cela ne date pas d’hier : les personnes intéressées pourront se référer au rapport de la commission d‘enquête du Sénat français suite à la gestion désastreuse de l’épidémie du virus H1N1 il y a douze ans et aux fraudes juteuses perpétrées par certaines firmes pharmaceutiques (au premier rang desquelles la bâloise Roche).

Toute cette cacade n’avait été possible que grâce aux agissements d’un petit nombre d’acteurs…. dont Antoine Flahaut, provoquant une distorsion dans la perception de la situation avec des prévisions évidemment alarmistes.  Nous en donnons ici un seul exemple avec renvoi vers deux analyses très éclairantes sur le lien entre les réponses publiques à H1N1 et Sars-CoV-2… où l’on trouvera fort bien décrit le rôle joué par les mêmes «experts ». Ainsi que le verbatim de certains propos d’Antoine Flahaut devant la Commission d’enquête, qui valent leur pesant de cacahuètes…

  • Pour voir « Lancement d’une commission d’enquête Covid-19 : il est temps de se rappeler l’arnaque H1N1 » par Pierre Chaillot : cliquer ici.
  • Pour voir « Dr Philippe de Chazournes – Les non-leçons du H1N1 », Conseil scientifique indépendant, juillet 2021 : cliquer ici.

Les conclusions d’alors du Sénat pour prévenir toute récidive dans ces mauvaises pratiques, énoncées expressément dans le rapport, sont celles-là même qui ont été éliminées des directives à suivre en janvier 2020 sous pression de l’OMS… et dont Antoine Flahaut continue de nier de manière parfaitement scandaleuse la validité et l’importance.

Ce qui le met clairement dans la catégorie des « pompiers pyromanes » selon la formule consacrée, dont l’influence délétère au cours de la présente crise a été évoquée sans fard par Martin Blachier et Pascal Praud.

  • Pour voir « Martin Blachier chez Pascal Praud le 17 janvier 2022 »: cliquer ici.

Une critique honnête et désintéressée ?

Entrons donc dans sa critique :

«Il est clair que le confinement qui conduit à la réduction des interactions sociales a sauvé de très nombreuses vies» affirme-t-il.

Un mathématicien chercheur au CNRS, commentant ce propos, a relevé :

« Quand dans un article de maths je tombe sur un « Il est clair que … » comme celui utilisé ici par A. Flahaut, je sais que c’est là qu’il y a anguille sous roche. C’est la formulation typique quand un truc nous semble aller de soi, qu’on veut quand même le justifier… et puis qu’on se rend compte que ce n’est pas si facile à justifier. »

J’ai indiqué en introduction les références qui indiquent que les confinements ne sauvent pas de nombreuses vies, au contraire. Pour les curieux, les études du Pr Aaby sur la rougeole en Afrique de l’Ouest au début des années ’80 donnent la clé d’une réalité pouvant il est vrai (ce dont joue Flahaut) apparaître comme étant contre-intuitive.

  • Pour lire « Decline in measles mortality: nutrition, age at infection, or exposure? » (en anglais) : cliquer ici.

Flahaut évidemment ne peut pas ne pas connaître ces références, sur lesquelles le Pr Peter Goetzsche a attiré mon attention.

La réalité est simplement à l’inverse de ce qu’avance Flahaut, certains humoristes étant capables de la comprendre sans problème. L’image qui suit est une des plus intelligentes que j’aie vu passer sur la question… montrant ce principe confirmé par l’étude espagnole citée plus bas : les personnes confinées au printemps 2020 ont été plus et plus gravement contaminées que celles qui (du fait de leur profession) ont circulé librement.

 

Ayant alors joué un rôle actif dans la réponse sanitaire mondiale, le Pr Henderson a expliqué comment et pourquoi il avait été renoncé aux confinements lors de la grippe de asiatique de 1957-58 (une épidémie bien plus grave que celle du Covid) et comment les faits avaient donné raison à cette option.

  • Pour lire “Public health and medical responses to the 1957-58 influenza pandemic” (en anglais): cliquer ici.

Flahaut avance donc ici une information fallacieuse en invoquant la « doxa » soit cet ensemble d’idées que l’on ne doit pas questionner tant elles sont évidentes… tout en étant fausses. Et qui, tiens tiens, ne sort pas de nulle part comme on peut le découvrir en enquêtant et en réfléchissant, ces deux activités auxquelles a renoncé la presse dans son ensemble au sujet de la « crise sanitaire ».

  • Pour voir « La fabrique de la covidologie » par Laurent Mucchielli, Conseil scientifique indépendant n°39 : cliquer ici.
  • Pour lire « Qui construit la doxa du Covid ? » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

Ensuite, il abuse simplement d’un argument d’autorité :

« Antoine Flahault constate d’abord qu’aucun des auteurs n’est épidémiologiste. Il remarque ensuite qu’ils n’ont sélectionné que 34 études sur les 18’950 retrouvées par leur recherche bibliographique systématique. Parmi ces 34 travaux, «33 ne relèvent pas du champ de l’épidémiologie, alors que quatorze sont du domaine de l’économie». Il souligne enfin que cette méta-analyse n’a pas encore été publiée dans une revue à comité de lecture – autrement dit, elle n’a pas été validée par des experts de la thématique. »

Le traitement de données relève du traitement de données, que l’on soit statisticien, mathématicien ou épidémiologiste. Le commentaire de Flahaut devient franchement comique lorsque l’on sait que le fameux Pr John Ioannidis de Stanford avait publié en janvier 2021 avec son équipe une étude elle aussi concluante, réalisée à partir de la comparaison de 61 pays et états différentes. Dont les résultats ont été ainsi résumés par le média indépendant Bas les Masques :

« Les auteurs relèvent ainsi que les mesures strictes de restrictions n’ont pas apporté d’avantages significatifs en termes de réduction de la transmission épidémique. Une conclusion qui n’est pas sans rappeler celle de l’étude menée par Jean-François Toussaint en novembre 2020, qui démontrait à travers une comparaison internationale menée sur 188 pays du monde que les mesures restrictives de liberté n’entraînaient aucun impact sur le taux de mortalité, contrairement à ce qu’affirme le Conseil scientifique pour justifier des mesures de confinement et couvre-feux. Et pire encore, le professeur Ioannidis indique également qu’en plus d’être inutiles, les confinements peuvent avoir un effet inverse à celui recherché en favorisant les transmissions entre personnes isolées dans les mêmes endroits clos. Ce que le professeur Raoult dénonçait déjà au mois de mai dernier, s’appuyant sur une étude du ministère de la Santé espagnol qui avait révélé que les travailleurs actifs exerçant une profession essentielle et qui continuaient à sortir avaient été moins contaminés que ceux qui étaient restés confinés. »

  • Pour lire « Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19 » (en anglais) : cliquer ici.

Confirmant donc une millième fois, selon la meilleure science, que les mesures de contrainte n’offraient pas d’avantage ! Un trio d’épidémiologistes parmi les plus renommés avaient entretemps pris position en ce sens, soutenus par 15’000 scientifiques et chercheurs ainsi que 45’000 médecins.  Aussitôt férocement attaqués par le Dr Fauci et le Dr Collins, directeur d’alors des National Institutes of Heath américain, en pleine conspiration objective et avérée.

  • Pour lire USA: 2 stars de l’épidémiologie dévoilent comment Fauci et Collins sabotent la santé publique: cliquer ici.

Croyez-vous que l’on entendît alors le sieur Flahaut autrement que pour médire de ces épidémiologistes autrement plus avisés et compétents que lui ?

 

Un peu court jeune homme !

Résumons : quand des études concluantes sont produites par les meilleurs de ses confrères, Flahaut se garde bien de les citer ou les dénigre de toute manière. Quand une étude est réalisée par des économistes (qui savent accessoirement très bien traiter les données, comme le statisticien Pierre Chaillot l’a montré de manière répétée avec brio dans le cadre du Conseil scientifique indépendant), Flahaut s’insurge qu’ils ne soient pas épidémiologistes…

Ensuite, sa critique sur la méthodologie des auteurs est elle aussi inepte. Les méta-analyses sont des objets complexes à maints égards. Notamment dans ce paradoxe qu’alors qu’il s’agit de la méthodologie sensée aboutir aux conclusions les plus fiables… c’est en réalité rarement le cas. Surtout quand c’est l’industrie pharmaceutique qui finance les recherches !

  • Pour lire “Considering bias and conflicts of interest among the included studies” sur la Revue Cochrane (en anglais) : cliquer ici.

Flahaut met ici le doigt sur un vrai problème mais de manière à nouveau peu honnête. Par définition, une méta-analyse (synthèse d’analyses) retient des études et en exclut d’autres à partir d’un échantillon initial le plus souvent volumineux. On procède en effet généralement par mots-clés entrés dans des moteurs de recherches dédiés (comme Pubmed).

Avec différents mots-clés, on trouve souvent des milliers d’articles, dont l’on ne retient qu’un petit nombre selon des critères pré-établis. C’est là l’étape où toutes les manipulations sont certes possibles : il suffit d’effectuer un tri à partir de critères biaisés pour être assuré d’obtenir in fine un résultat conforme aux résultats espérés.

Cette étape doit donc toujours être soumise à un examen serré. Ici contrairement à ce que suggère Flahaut (et assène Pandelé dans Heidi News), la sélection est défendable : les auteurs ont défini des critères pertinents (on aurait pu bien sûr en retenir d’autres)  et précisent avoir exclu les articles cherchant de manière trop obvie à prouver soit l’efficacité soit l’inefficacité des mesures de confinement en triturant les données. Ils s’expliquent longuement des options qu’ils ont retenues dans leur document (pp. 5-12), qui peut-être consulté en cliquant ici.

Les critiques portant sur la sélection opérée par les auteurs étant également la cible privilégiée d’Yvan Pandelé dans son article sur Heidi News, je partage la présentation de ce volet purement méthodologique par Joakim Book sur le site du Brownstone Institute, dont les référents scientifiques (parmi lesquels les épidémiologistes Martin Kulldorff et Jay Bhattacharya) sont d’un tout autre niveau qu’Antoine Flahaut.

« Comme il est possible de manipuler les études qui composent une méta-analyse, voici la stratégie de sélection complète utilisée par les auteurs :

– Ils ont passé en revue plus de 18 000 études, dont la plupart n’étaient pas liées à la question étroite de l’efficacité du confinement.

– Il restait 1 048 études, dont la plupart ont été exclues parce qu’elles ne répondaient pas aux deux principales questions d’éligibilité : l’étude mesure-t-elle l’effet des mesures de contrainte sur la mortalité et l’ ‘étude utilise-t-elle une approche empirique de type diff-in-diff ?

– Sur les 117 études restantes, les auteurs en excluent 83 qui étaient des doublons, utilisaient la modélisation ou des méthodes à contrôle synthétique. Les études sur les bris structurels n’étaient pas suffisantes, affirment les auteurs, « car l’effet des fermetures dans ces études pourrait contenir des changements dépendant du temps, comme la saisonnalité. »

34 études ont ainsi été intégrées dans leur analyse, et elles sont divisées en trois segments : les impacts sur la mortalité associés à la rigueur des politiques Covid (selon la métrique d’Oxford, qui a fait l’objet d’une grande publicité) ; les études sur les confinements stricts ; et les études qui ciblent des interventions non pharmaceutiques spécifiques.

Des études comme celle de Flaxman et al. publiée dans le magazine scientifique Nature, qui prétendait que des millions de vies avaient été sauvées grâce aux mesures de confinement, sont exclues en raison de leur conception d’étude forcée : »Flaxman et al. illustrent combien il est problématique de forcer les données à correspondre à un certain modèle si l’on veut déduire l’effet des fermetures sur la mortalité des COVID-19. »

Vous ne pouvez pas supposer la conclusion que vous souhaitez prouver.

De même, ils suivent Christian Bjørnskov, de l’université d’Aarhus, qui exclut les études de contrôle synthétique.  Bjørnskov montre que dans de nombreuses études de ce type, les caractéristiques des pays qu’ils créent synthétiquement ne ressemblent en rien aux pays du monde réel qu’ils imitent, ce qui remet fortement en question les chiffres empiriques dérivés de ces exercices. »

  • Pour lire « Lockdowns Did Not Save Lives, Concludes Meta-analysis », sur le site du Brownstone Institute (en anglais) : cliquer ici.

Sachant comment Flahaut et Pandelé ont cautionné une montagne d’articles faux ou même frauduleux au long des mois, leurs scrupules indignés face à cette étude très transparente peinent c’est le moins qu’on puisse dire à convaincre.

L’argument ultime de Flahaut selon lequel cette étude n’a pas été publiée dans une revue à comité de lecture est aussi amusant : c’est dans les revues à comité de lecture que l’on trouve désormais les papiers les plus frauduleux !

Paradoxalement, un document réalisé sous l’égide d’un Institut comme Johns-Hopkins est à bien des égards un meilleur garant de qualité. Pour la raison suivante : les revues ont vendu leur vertu depuis longtemps.

  • Pour lire “Medical Journals Are an Extension of the Marketing Arm of Pharmaceutical Companies” sur PLOS (en anglais): cliquer ici.

Une université comme Harvard, Oxford ou Johns-Hopkins rechignera à l’inverse plus aisément à prendre le risque de compromettre sa réputation en publiant des documents ou articles qui seront dénoncés plus tard comme de faible qualité ou pire.

Ce d’autant plus que les « revues à comité de lecture » sont à disposition précisément pour publier les fraudes utiles. Avec donc un nouveau paradoxe absurde: si vous ne publiez pas dans une revue « prestigieuse » comme le NEJM ou le Lancet,  le JAMA ou quelques autres, vous n’être pas (ou peu) crédible. Ceci alors que ces revues publient intentionnellement un nombre phénoménal de papiers falsifiés (comme ceux sur les injections géniques Pfizer dans le NEJM) ou frauduleux (comme celui du LancetGate, une pure escroquerie montée par un faussaire et une actrice de films érotiques avec le concours de trois profs d’uni, dont un de Zürich).

Comme le résumaient deux anciens rédacteurs en chef (les Dr Relman et Angell) du New England Journal of Medecine en 2003 et 2010 (les choses s’étant empirées depuis) :

« La profession médicale est achetée par l’industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d’enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d’être les agents rémunérés de l’industrie pharmaceutique. Je pense que c’est honteux. »

« Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des recherches cliniques qui sont publiées, ni de se fier au jugement de médecins de confiance ou à des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies de travail de rédactrice en chef. »

 

Drôle de monde, je vous le concède…

On pourrait creuser davantage mais laissons là Antoine Flahaut. Un professeur, directeur d’un Institut de santé globale, qui s’acharne contre toutes les recomandations éthiques en santé publique à faire paniquer la population et insiste contre toute science pour que l’on masque en plein été des enfants comme cela a été son cas ne mérite en ce qui me concerne que mépris et surtout que l’on cesse de l’écouter.

  • Pour lire « Port du masque obligatoire dans les écoles : faut-il abaisser l’âge limite de 11 ans ? » dans l’Express : cliquer ici.

Ce type aurait dû être viré de sa position il y a longtemps et se voir interdire pour le restant de sa vie toute intervention impactant des populations humaines. Le titre de son livre sur la « pandémie » ne rassure pas sur son cynisme éventuel en la matière.

Nous savons en effet très bien qui a mené la danse : des « scientifiques » irresponsables comme lui, dont certains ont révélé avoir été payés par les États pour trouver les narrations permettant le mieux de faire paniquer les populations afin de les rendre compliantes aux mesures brutales qu’on leur infligeait à l’encontre de toute science.

  • Pour lire « Allemagne: l’histoire d’une manipulation » sur Bon pour la tête : cliquer ici.
  • Pour lire « Use of fear to control behaviour in Covid crisis was ‘totalitarian’, admit scientists » sur The Telegraph (en anglais – article réservé) : cliquer ici.

En Suisse, ce sont les « experts » comme Didier Pittet, Didier Trono et Antoine Flahaut ainsi que la « Task Force scientifique » qui ont été mis à contribution pour faire ce sale boulout. Pour clore ce chapitre, voici une des dernières trouvailles de notre « épidémiologiste », mise en valeur complaisamment par Heidi…

alors qu’outre que les confinements ne sont de toute manière jamais utiles, l’on savait déjà très bien que le nouveau variant Omicron était largement inoffensif – la docteure en médecine sud-africaine qui l’a identité en premier ayant révélé avoir subi de fortes pressions pour cacher cette innocuité…

  • Pour lire South African doctor who discovered Omicron variant SLAMS pressure from countries to make the virus sound worse than it actually is » sur the Daily Mail (en anglais) : cliquer ici.

Enfin, pour les lectrices et lecteurs intéressés à comprendre ce qu’aurait été une politique sanitaire éthique et digne de ce nom  face au Sars-CoV-2, je signale encore la récente audition, magistrale, de la Dre Alice Desbiolles par la Commission des affaires sociales du Sénat français.

  • Pour voir « Sénat, Commission des affaires sociales – Audition d’Alice Desbiolles, médecin de santé publique » : cliquer ici.

En ce qui concerne Antoine Flahaut et le profil psychologique dont il relève, il faut bloquer sans états d’âme l’exercice de toute responsabilité à des gens capables de tels agissements, profondément insensibles aux souffrances qu’ils infligent aux autres, et en particulier aux plus faibles. Point.

 

II. Heidi dans ses œuvres

Le second papier est encore plus surréaliste si faire se peut. Il est l’œuvre d’un journaliste « scientifique » du nom d’Yvan Pandelé, œuvrant au sein d’une rédaction qui s’est illustrée par un parti-pris fanatique au service de la doxa tout au long de la crise du Covid. Son incompétence est telle (je regrette d’avoir par franchise à le dire) que si ce monsieur comprend quoi que ce soit à la science, alors ma grand’mère (paix à son âme ») était drag-queen dans le Dreux des années ‘30.

Je m’excuse à nouveau de l’absence de fioritures du propos, mais on ne peut plaisanter avec choses-là et quelques simples exemples concrets permettront de mieux comprendre la malheureuse validité de cette affirmation.

A l’époque pas si lointaine où la priorité de la corruption était de barrer la route à tout traitement précoce contre le Covid-19 (condition sine qua non pour qu’un faux vaccin soit homologué en urgence…), une équipe des Universités de Genève et Lausanne, sous la direction de la professeure Caroline Samer, a produit une « méta-analyse » qui est l’exemple parfait des manipulations les plus malhonnêtes en la matière.

Le « cherry-picking » (sélection biaisée des seuls articles favorables à la conclusion souhaitée) que Flahaut et Pandelé reprochent aux auteurs fut ici poussé à son paroxysme, conduisant le Pr Raoult à donner aux juvéniles impétrants de cette mascarade les surnoms des neveux de Donald Duck.

  • Pour voir « Riri, Fifi et Loulou font de la science »: cliquer ici.

Cette petite truanderie réalisée par des doctorants dument cornaqués aura ainsi été un modèle de duperie et de mauvaise foi, servant à une stratégie très précise décryptée par mon excellent confrère Jacques Pollini :

En quoi consiste ce script?  Fondamentalement, il s’agit de faire passer l’argument des citrons jaunes. Il s’agit de faire glisser le débat d’une question résolue, celle de l’efficacité des traitements précoces, à une question non résolue, celle de l’efficacité de l’HCQ pour traiter les patients COVID-19 hospitalisés, afin de créer une confusion qui transforme en controverse ce qui ne l’est pas. Il s’agit de créer une incertitude plus grande que celle qui existe réellement, puis, une fois que cette incertitude a été créée ou augmentée, d’invoquer la science et son exigence de rigueur, au nom d’un idéal scientiste dépassé mais encore très influent dans la société, pour justifier l’absence de conclusion sur les traitements, et donc l’absence de mesures pour traiter les malades en phase précoce.

Nous avons vu ce script à l’œuvre dans deux études qui ont fortement influencé le débat sur les traitements à base d’hydroxychloroquine. La première est l’étude de Mehra et al (2020) parue dans le journal The Lancet. Cette étude s’est avérée frauduleuse mais même si elle ne l’avait pas été, elle n’apportait aucune preuve de l’inefficacité des traitements précoces à base d’HCQ et AZI. En effet, les auteurs affirment eux-mêmes que leurs données, et donc leurs résultats, ne s’appliquent pas à la médecine ambulatoire. Pourtant les médias et décideurs des autorités de santé ont repris les conclusions de l’étude pour justifier de ne pas traiter les patients COVID-19 en utilisant des traitements à base d’HCQ, quel que soit le contexte et donc également en médecine ambulatoire. Cette décision n’a aucune logique mais elle s’accorde avec le script.

Le même processus s’est produit lors de la publication de l’étude de Fiolet et al (2020).Cette méta-analyse porte sur 29 études dont 28 sont conduites en milieu hospitalier. Celle conduite sur des patients non hospitalisés teste l’utilisation de l’HCQ sans AZI. Pourtant les auteurs concluent que les traitements à base d’HCQ et AZI ne devraient pas être utilisées, ajoutant même que des recherches à leur sujet sont devenues inutiles. Ils ne précisent pas que leur conclusion, si correcte (ce que beaucoup de commentateurs ont contesté), n’est valable que dans le cas des patients hospitalisés ou recevant l’HCQ seule. Et là encore, les médias et autorités médicales utilisent l’étude pour rejeter les traitements à base d’HCQ de manière générale.

  • Pour lire l’article « Le débat sur les traitements précoces de la COVID-19 : Rappel des faits pour déjouer les « scripts » et éviter la division sociale » avec notes et références de Jacques Pollini : cliquer ici.

Truanderie, donc, pilotée par une « star » des Hôpitaux universitaires de Genève…

Non content de cautionner cette étude frauduleuse, Heidi la qualifia même de particulièrement « robuste » (!),

et fit tout le foin possible pour l’encenser publiquement…

(le « seuls » du titre est amusant quant on comprend que c’est une commande soigneusement pilotée…) obtenant bien sûre une mise en valeur tout aussi élogieuse du Temps :

ainsi que de la Revue médicale suisse (titre-vitrine de l’industrie pharmaceutique partageant tiens tiens locaux et une partie de sa « rédaction » avec Heidi News), dans laquelle fut publié un commentaire de derrière les fagots que les historiens analyseront à la lumière des clés fournies par la psychopathologie collective :

Dans la situation actuelle, ces données ne convaincront que ceux qui se laissent guider par la méthode scientifique, mais non tous les conspirationnistes, les sceptiques, les docteurs Noitall de tous poil, qui savent et sont persuadés qu’on leur ment, que le discrédit de la chloroquine est un complot de l’industrie pharmaceutique, des médecins, et en particulier de cette race de vipères de virologues qui sont corrompus et payés par je ne sais qui.

  • Pour voir  » Covid 19 et psychopathologie de masse », CSI n°29: cliquer ici.
  • Pour lire « Viol des esprits et psychose de masse » sur Anthropo-logiques: cliquer ici.

Tout ceci donc pour une pure truanderie…

Conclusion : si la méta-analyse « ne vaut pas tripette » (pour parler comme Heidi), le foutage de gueule des lecteurs (pour parler français) reste quant à lui « robuste » au possible !

 

In the mud

Cet exploit a été répété encore et encore : à chaque papier bien fait et apportant des informations importantes, la rédaction de Heidi News sort tous les arguments disponibles, fallacieux ou non, pour y aller de ses grands jets de boue. Et à chaque papier frauduleux ou malhonnête paraissant, tresse des éloges à la forfaiture en invoquant avec des trémolos dans la voix les déesses et dieux de la Ssssssscience.

Ceci serait drôle si cela ne participait pas de la construction de l’ignorance (ou agnotologie) condition nécessaire et suffisante de la dérive. Comme l’industrie du tabac en avait rôdé les procédés pour nier durablement tout lien entre le tabagisme et le cancer du poumon en dépit de la somme de données disponibles, Heidi News et Le Temps (quotidien autrefois prestigieux avec lequel Heidi partage aussi une partie de sa rédaction tout en appartenant tiens tiens au même propriétaire, soit la fondation Aventinus) sortent la boucane et l’encre de seiche pour les opérations d’enfumage. A défaut d’avoir du talent pour l’information et la science, il faut leur en reconnaître hélas pour la propagande et la désinformation.

Pour en donner un simple exemple (il y en aurait mille), voici une titraille caractéristique (avec image subliminalement publicitaire) sur la grave question des risques possibles sur la fertilité des injection géniques expérimentales présentées comme des « vaccins » (cliquer ici),

… à mettre en lien avec ce que dit sur cette question la meilleure spécialiste française de l’ARN non-codant, la généticienne Alexandra Henrion Caude.

La flippante vérité est qu’on n’a aujourd’hui pas la moindre donnée rassurante quant aux atteintes possibles, sachant que la protéine Spike massivement produite suite à l’injection génique migre dans tout le corps (contrairement à ce qui avait été affirmé) et se stocke en particulier dans les gonades…

La désinformation est au menu chaque jour ouvrable hélas chez Heidi « News ».

La rédaction ne ménageant, bien sûr, comme l’ensemble du milieu, aucun ressort pour chercher à disqualifier les rares experts à oser résister à cette désinformation, notamment en utilisant tous les ressorts de la pipolisation dénigrante, comme mon éminent confrère Laurent Mucchielli l’a montré.

  • Pour lire « La crise sanitaire a révélé l’inquiétant déclin du journalisme » de Laurent Mucchielli: cliquer ici.
  • Pour lire «On a créé de toutes pièces des problèmes de santé chez les jeunes», entretien avec Laurent Mucchielli sur L’Impertinent média: cliquer ici.

Convoquant au besoin de très prestigieux experts… comme Mathieu Rebeaud, un des auteurs du piteux canular sur l’hydroxychloroquine, assistant à l’Uni en biologie moléculaire des plantes… et présenté par un de ses potes journaliste au Temps comme rien moins qu’un nouveau génie.

La « figure de la science francophone sur Twitter » semble surtout avoir de sérieux troubles de l’agressivité, à en juger par sa production aussi coprolalique qu’incontinente :

De grands moments de science donc, mais aussi de poésie et d’humanisme, un peu comme du Macron sous un mélange d’acide et de crack…

Sérieusement, que les rédactions de Heidi News et du Temps ne voient pas en quoi tout ceci pose éventuellement problème montre l’étendue de la perte de repères délirante dans laquelle elles sont engagées.

Qu’au passage des personnalités comme le journaliste Eric Hoesli, le gestionnaire Tibère Adler et l’ancien président du Conseil d’État genevois François Longchamp (ainsi que les Fondations Hans-Wilsdorf et Leenardts, co-financeurs du rachat des titres à travers la fondation Aventinus) se compromettent dans ce bousier et cette sombre affaire (car cela va encore plus loin comme je le développe plus bas) laisse flotter quelques points d’interrogation…

 

Il en faut des Flahaut et des Pandelé pour faire passer pareilles pilules

Mentionnons encore pour le compte l’éloge inconditionnel des études falsifiées (et même selon toute vraisemblance frauduleuses) de Pfizer dans cette « presse » et parmi ces « experts « , à mettre en lien avec le fait que la triste vérité est en train de sortir de partout…

  • Pour voir « Injections Pfizer: l’escroquerie du siècle? » sur Covidhub : cliquer ici.
  • Pour lire «La justice a tranché: Pfizer doit rapidement publier toutes ses données sur son «vaccin» : cliquer ici.
  • Pour lire « Essais vaccinaux Pfizer : après analyse, une bio-statisticienne demande un moratoire urgent : cliquer ici.
  • Pour lire «Effets indésirables, la face cachée des vaccins»: un documentaire fouillé qui donne la parole aux victimes : cliquer ici.

En nous rendant bien compte de ce à quoi nous sommes réellement confrontés :

  •  Pour accéder au Violation Tracker Industry Summary Page, Industry pharmaceuticals : cliquer ici.

Ne comptez en tout cas pas sur Heidi / Le Temps (ou aucun autre média pour être équitable) pour répondre à cette bonne question autrement que par des inversions accusatoires et des barrissements indignés !

Car peu importe au fond : la bonne gouvernance que voilà ! Tout ceci étant tellement convaincant qu’on ne voit en effet pas pourquoi la « presse » ressentirait le besoin de poser aux « autorités » quelque question autre que de pure forme. Et encore moins d’enquêter (sauf bien sûr contre les « très dangereux complotistes »).

 

Les temps sont durs ma bonne dame (et faire de la science aussi)

Quand par contre l’arnaque a été révélée et l’article frauduleux du Lancet rétracté, cette même « presse » a osé expliquer en substance que « ma foi oui, faire de la science est au fond bien compliqué »… Alors qu’il s’agissait purement et simplement d’une escroquerie ! Un peu comme si, un escroc ayant tenté de vendre la Tour Eiffel à un riche étranger, les journaleux en question se contorsionnaient en avançant que « ma foi, faire du commerce est souvent compliqué ».

Se moquer du monde l’est un peu moins semble-t-il. Au moins Heidi nous rassure-t-il : tout n’est pas aussi grave que les références en béton indiquées tout au long du présent article le montrent…

Nous voilà bien bien rassurés… Merci Heidi !

Régressons donc tous vers le vert paradis des amours enfantines en suçotant nos pouces et en tournicotant du doigt nos (feu en ce qui me concerne) boucles capillaires ! L’histoire du soir va bientôt arriver avec nos tartines au Nutella (sans doute excellent pour la santé selon HeidiLeTemps)…

En ce qui concerne l’article de Pandelé au sujet de la méta-analyse qui nous intéresse,  je mentionnerai simplement encore comme ficelle caractéristique l’étiquetage péjoratif, grande ressource des manipulateurs actuels, traitant leurs cibles alternativement et à la pelle de « complotistes », « trumpistes », « extrêmistes de droite » bien sûr ou même, comme Justin Trudeau récemment, d’ »homophobes », « anti-transgenres » (où cela ne va-t-il pas se nicher, on en découvre décidément chaque jour sur soi) et tant qu’à faire bien sûr de « racistes ». A défaut de savoir encore réfléchir, la presse est toujours capable de coller des étiquettes ridicules. Au moins cela révèle-t-il que l’électro-encéphalogramme n’est pas encore définitivement plat.

Si les agissements du Temps et de Heidi News en la matière sont lamentables, ils ne correspondent qu’aux « nouveaux standards post-journalistiques » ! Le commentaire des journalistes de Franceinfo au sujet du raout des camionneurs à Ottawa est par exemple du même acabit.

Cette occupation du centre d’Ottawa a un côté folklorique et bon enfant, mais elle s’accompagne aussi de multiples dérapages. Certains manifestants arborent des croix gammées ou des drapeaux des confédérés sudistes, signe de ralliement des mouvements suprémacistes blancs. Donald Trump a publiquement apporté son soutien au mouvement. Les militants d’extrême droite sont très présents sur place, et ils dénoncent la politique du premier ministre canadien Justin Trudeau, qu’ils ont rebaptisé « Kim Jong Trudeau », en allusion au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Vieilles ficelles pour vieilles canailles que n’ont pas manqué d’exploiter jusqu’à la corde nos canards boiteux…

 

 

Complotiissss !

Dans un livre à paraître prochainement en traduction française, le professeur en sciences politiques américain Lance DeHaven-Smith montre comment l’étiquette de « complotiste », créée par la CIA pour mettre en échec les contestations du rapport d’enquête Warren sur l’assassinat du président Kennedy, sert à « criminaliser la pensée pour que la pensée ne découvrent pas les crimes d’état » (selon ce qui est ostentatoirement infligé au malheureux Julian Assange, rappelant opportunément aux journalistes l’état réel de leur liberté à faire leur travail dans le New Normal).

Le pli est aujourd’hui tellement éprouvé que DeHaven-Smith propose qu’à chaque fois que la presse de connivence sort massivement cette étiquette, c’est un signe fiable que des conspirations sont en cours.

Ici c’est en effet assez évident. On a appris par exemple comment Anthony Fauci, ayant financé illégalement des recherches de gains de fonction sur les coronavirus au laboratoire de Wuhan pour les adapter à l’espèce humaine (en les rendant plus contagieux et plus dangereux), a été informé dès janvier 2020 que l’hypothèse la plus probable au sujet du Sars-CoV-2 était qu’il s’agissait d’un virus modifié par ingénierie s’étant échappé du labo en question.

Cela ne fit ni une ni deux : Fauci convoqua rapidement 27 virologistes (dont beaucoup verront leurs crédits de recherche copieusement augmentés au cours des mois suivants) pour co-signer une tribune dans le Lancet (« plus prestigieuse revue médicale au monde ») stigmatisant l’échappement du virus comme une « hypothèse complotiste » !

  • Pour lire “Fauci Knew About Virus Lab Origin From Secret Teleconference, Pushed Alternate Narrative: Jeff Carlson and Hans Mahncke” sur The Epoch Times (en anglais) : cliquer ici.
  • Pour lire “The Lab Leak: The Plots and Schemes of Jeremy Farrar, Anthony Fauci, and Francis Collins” sur le site du Brownstone Institute (en anglais) : cliquer ici.

Il en faudrait évidemment bien plus pour qu’Heidi cesse de désinformer et se mette à informer !

 

Heidi & Le Temps (à l’insu des rédactions d’après nos sources, l’opération semble avoir été pilotée par le seul Serge Michel) ont mené une bien laide « chasse aux complotistes » avec une série d’articles qui a soulevé l’indignation de journalistes ayant à cœur l’éthique du métier.

  • Pour lire »Journalisme, complotisme et délation », tribune de Guy Mettan : cliquer ici.
  • Pour lire « L’«infiltration» dans la «complosphère» de Heidi.news interroge » sur L’Impertinent média: cliquer ici.

Les rédactions en question faisant de ce thème une véritable obsession pathologique… peut-être pour faire diversion et ne surtout pas avoir à enquêter sur les complots et crimes d’état en cours comme le suggère DeHaven-Smith dans son analyse?

Comme l’écrivent sans vergogne ces piteux faiseurs d’opinion : « Sans confiance, que nous reste-t-il ? » Ben probablement le constat tragique de l’étendue de la fraude et de la corruption… Ce qui serait bien ennuyeux, en effet.

Relevons encore qu’à l’appui de sa dénonciation de l’article dont nous parlons ici, M. Pandelé va jusqu’à citer… Neill Fergusson, le modélisateur délirant et multirécidiviste qui fait paniquer la planète à répétition depuis 20 ans (et plus encore ces deux dernières années) avec des prévisions systématiquement fausses.

  • Pour lire « Halte aux prophètes ! Analysons les faits , stoppons la peur » du Dr Gérard Delépine: cliquer ici.

Nous pourrions continuer encore et encore. La triste réalité et que M. Pandelé et les rédactions de Heidi et du Temps ne sont eux aussi plus que des menteurs pathologiques, à l’image de l‘AFP ou de Libé dont les « débunkages » constituent désormais des sommets de malhonnêteté intellectuelle.

  • Pour lire « Fact-Checkers Are Used to Confuse the Public: Sharyl Attkisson” sur Epoch Times (en anglais): cliquer ici.
  • Pour lire “Fake news, éthique et propagande au temps du Covid » sur Covidhub: cliquer ici.
  • Pour lire « Arme N°4 : Le Fact-Checking — Les Inquisiteurs du Faux et du Vrai » sur Kairos: cliquer ici.

A tel point que si aujourd’hui vous voulez savoir ce qu’il en est de la réponse à une question, il suffit de lire la version de l’une de ces trois « sources » (le mot marécage conviendrait mieux) en sachant que la vérité est simplement à l’opposé. Comme une sorte de « boussole négative ». Ou d’antiscience.

  • Pour lire « Fake news : quand les médias (et l’AFP) s’en donnent à cœur joie ! » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Voilé une bonne et incontournable question : Le Temps a eu longtemps une réputation honorable, comme d’ailleurs les Université de Genève et Lausanne. Comment donc des institutions crédibles, attentives à leur réputation, en viennent-elles à basculer dans de telles dérives ?

Le premier volet de réponse à cette question est à nouveau systémique, fait donc de corruption institutionnelle et d’effondrement des élites (ces « canailles mondaines » dont parle l’éminent  socio-anthropologue Michel Maffesoli) n’ayant au fond plus ni code d’honneur ni d’éthique.

  • Pour lire « Une époque s’achève, une autre est en gestation » Michel Maffesoli » sur France Soir: cliquer ici.

L’autre, c’est de chercher à qui cela profite.

Heidi et Le Temps, titres certes provinciaux et de niche, ont été rachetés il y a peu par la fondation Aventinus déjà mentionnée, louablement dédiée à

soutenir et stimuler, principalement à Genève et dans la région lémanique, et notamment en Suisse romande, l’existence d’une presse et de médias autonomes, diversifiés et de qualité, conditions nécessaires à la bonne circulation de l’information et au fonctionnement de la démocratie et de la société civile.

Or si Heidi et Le Temps sont bien des titres locaux, on peine à les trouver indépendants. Aventinus a eu pour bailleurs de fonds un ensemble de contributeurs privés et moraux ayant des liens directs et indirects avec différents groupes bancaires et pharmaceutiques suisses, dont Sandoz, Hoffmann et Roche !

  • Pour voir « Les questions que pose le rachat du «Temps» par la fondation Aventinus » sur l’AGEFI : cliquer ici.

Si les fondations Hans-Wilsdorf, mise sur pied selon les volontés du créateur de Rolex pour distribuer les bénéfices du groupe horloger à des causes d’utilité publique genevoises, et Leenardts jouissent jusqu’à aujourd’hui d’une excellente réputation en tant qu’entités désintéressées, les liens avec  « Roche » posent en revanche question quant à l’indépendance journalistique de ces deux titres.

D’autant plus quand on vient de découvrir que le géant pharmaceutique bâlois a fait un très juteux bénéfice en 2021…. grâce aux très contestables tests Covid.

Mazette !

Reprenons donc cela : alors que tous les manuels -confirmés par le rapport d’enquête H1N1 du Sénat français- insistaient qu’il ne fallait surtout pas faire des tests en population générale en cas d’épidémie hors examen clinique des patients par les médecins généralistes, la gestion désastreuse du Covid a eu pour pierre angulaire… l’utilisation massive, absurde et dévoyée des tests PCR.

Rappelons que ceux-ci, tels qu’ils ont été employés, ne permettent pas de savoir si une personne « testée positive » est en réalité infectée ou non, ni a fortiori infectieuse : à 35 cycles d’amplification (CT) il est impossible de faire de culture virale dans plus de 97% des cas malgré un résultat positif, c’est-à-dire qu’on ne trouve en réalité pas de virus actif. Sachant en outre que ces tests en question, non-calibrés, non-standardisés, ont été couramment employés en Suisse aux taux absurdes de 40 et même 45 CT. Tout ceci permettant de monter en épingle une épidémie de cas décorrélés des infections réelles. Ce qui se confirme aisément avec la lecture (données officielles françaises) des courbes de décès pendant les « 3ème, 4ème et 5ème vagues » : ce furent des épidémies de cas mais aucunement de malades. Donc, en français, des « non-épidémie ».

  • Pour lire « Tests PRC : décorrélation avec la maladie Covid-19 » sur Réinfo Covid : cliquer ici

Le statisticien Pierre Chaillot a expliqué devant une commission du Sénat français il y a quelques semaines qu’avec un dispositif de testing aussi déficient, on trouverait en réalisant un dépistage massif dans les écoles primaire une épidémie de grossesses asymptomatiques chez les enfants pré-pubères y compris les garçons !

  • Pour voir « Hospitalisations, mortalité, retour sur 2 ans de mensonges » par Pierre Chaillot : cliquer ici.

Voilà le degré de « scientificité » de la gestion sanitaire publique de ce qui… en vérité n’a même jamais été une pandémie !

 

Coronaskepticus… ou realistikus ?

Ç’aura été autre tour pendable des rédactions : ceux qui osaient rappeler la réalité des données non-manipulées se sont vus immédiatement traiter de « coronasceptiques ». Comme si pour commencer le scepticisme n’était pas au fondement de la démarche scientifique… et du journalisme à l’époque où il existait. On voit bien la virtuosité manipulatoire débusquée par DeHaven-Smith : la qualité fondamentale d’esprit critique, garante des connaissances comme de nos libertés, est d’emblée stigmatisée ! A partir de là, le champ est libre pour la dictature et sa pensée totalitaire.

Toutes les objection valides et les informations importantes ont été bloquées de cette manière. L’emploi de l’étiquette « antivax » constituant un autre chef d’œuvre manipulatoire: les injections géniques expérimentales ne répondent même pas aux définitions classiques et normales des vaccins. L’immense majorité des personnes réticentes à servir de cobaye pour l’industrie pharmaceutique à leurs risques et péril (pour une maladie ne présentant aucun risque particulier pour plus de 80% de la population) n’a rien contre les vaccins. Le glissement sémantique assuré par les médias en leur propagande n’étant guère (à ce stade) qu’un scandale de plus, nécessaire toutefois pour la manœuvre de vente sous contrainte du bidule.

Résultat ? Concepts, données, informations : absolument tout ce qui était nécessaire à une compréhension éclairée aura été distordu dans le sens souhaité. L’exercice de la démocratie n’étant dès lors simplement plus possible, comme les pantalonnades parlementaires et les résultats des référendums l’ont montré.

Voici par exemple à quoi ressemble cette « terrible pandémie » de Covid avec le seul critère épidémiologique pertinent, soit le nombre de malades, et non le nombre de « cas » inventés de toutes pièces :

Oui peut-être mais les morts me direz-vous ? Eh bien c’est strictement la même absence de caractère exceptionnel, en données ajustées au vieillissement de la population.

La presse évidemment a mis en avant surtout ceci :

Terrifiant virus en effet : jamais n’est-on autant mort en France qu’en 2020 !!!

Sauf que…

Résultat ? Les données sont claires : il n’y a simplement pas eu de pandémie, en dehors du narratif halluciné et faux asséné en boucle… par les autorités (« scientifiques » et politiques) avec le concours fanatique des médias. Ce qu’un étudiant en première année de démographie comprendra aisément a échappé à nos gouvernements, à nos parlementaires, à nos « conseils scientifiques » non-indépendants, à nos universitaires ainsi qu’à la presse dans son ensemble.

  • Pour lire «Tenez bon, la coronafolie craque de partout» sur Covidhub : cliquer ici.

Toute cette sinistre opération aura été rendue possible par le rétrécissement soigneux des capacités hospitalières (submergées de toute manière chaque hiver depuis des années pour des raisons économétriques), le trucage des statistiques (comme cela est désormais révélé publiquement), la privation de soins des malades au stade précoce du Covid, l’interdiction des remèdes efficaces…. et un matraquage psychologique visant à générer la panique assuré par… qui déjà ?!

Même la question de l’engorgement des hôpitaux (brandie comme épouvantail) est une fraude perpétrée à base de chiffres faux et d’avantages en sous-mains pour les acteurs concernés… comme l’ont montré les journalistes d’investigation Catherine Rva et Serena Tinari sans que cela soit repris (et pour cause !) par les médias « mainstream ».

  • Pour lire « Soins intensifs saturés et appels à l’aide des hôpitaux: le journalisme pandémique a encore frappé sur Re-check : cliquer ici.
  • Pour lire « Hôpitaux: « Le Covid est un business » sur Covidhub : cliquer ici.
  • Pour lire « Une épidémie… de mensonges (ou les informations-bidon du Covid) » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

Forfaiture à vaste échelle qui a fichu nos économies par terre, maltraité gravement la population, contrevenu à toutes les bonnes pratiques sanitaires, dynamité la santé mentale en particulier des futures générations…. avec profits maximaux à la clé pour Big Pharma, Big Finance et Big Data.

Pierre Jovanovic, journaliste et grand reporter, expliquait dans le documentaire Hold On comment les grandes banques, échaudées par les critiques de certains médias suite au crash boursier dû à la crise des subprime en 2008 avaient réagi… en achetant les journaux.

 

Heidi Flouze et Le Temps… des conflits d’intérêts ?!

Sans jamais mentionner un conflit d’intérêts pourtant évident, Heidi et Le Temps ont joué à fond cette carte odieuse de faire paniquer la population pendant qu’une des entités à l’origine de leur rachat par différentes ramifications, Roche, encaissait des bénéfices hors normes grâce aux tests PCR dévoyés. Sachant que seules les menaces faites à la population de la priver de liberté voire de l’enfermer pouvait la « convaincre » de se faire tester encore et encore.

Les autorités ont donc dilapidé l’argent public par milliards, tombant direct dans les escarcelles de…. Roche, Pfizer et autres.

Cela pourrait légitimement soulever quelques questionnements, vous ne trouvez pas ? Eh bien malgré la nécessité et l’urgence de cela, il n’y a pas de risque que cela arrive. La presse n’enquêtant et n’investiguant plus, sauf au sujet de deux ou trois misérables « complotistes »…

Je rappelle pour terminer l’affirmation que m’a faite ce directeur d’un grand hôpital alémanique : « En Suisse, vous savez, ce n’est pas le gouvernement ou le parlement qui dirigent. Ce sont les pharmas dont les conseillers fédéraux et les parlementaires ne sont que les exécutants… »

Qu’allait-il chercher là ce complotisss ?! Et vivent l’état de droit et la démocratie ! Sans oublier la presse…